04/10/2014
Fleurs, pommes et cidre...les atouts de la Bretagne !
Kerplouz, et son lycée agricole, à la pointe des futurs métiers, qui marchent...
Cet établissement fut à la fin de la dernière guerre l'introducteur chez les fermiers bretons de nouvelles pratiques : stabulation libre, maraîchage sous serre, méthodes modernes en agriculture !
Aujourd'hui les fleurs, l'ornementation paysagée, le verger de Saint Dégan, pour les pommes...
Plantes en fête à Kerplouz, 57 exposants ce week-end
Télégramme du 1er octobre 2014
Véronique Le Bagousse
Yannick Derrien et Cécile Thomas..
Depuis 26 ans, les jardiniers passionnés se retrouvent à Kerplouz le premier week-end d'octobre pour « Plantes en fête ». Cette année, près de 60 exposants seront là pour les accueillir, et leur prodiguer des conseils. Pendant deux jours le week-end prochain, le lycée de Kerplouz devrait accueillir entre 2.000 et 4.000 visiteurs... « Nous sommes bien sûr tributaires de la météo, mais généralement, nous avons un grand succès auprès des jardiniers qui viennent chercher des plantes mais aussi des conseils auprès des exposants ».
Pour Yannick Derrien, le président de la Société d'horticulture du Pays d'Auray, ce 26ème rendez-vous sera l'occasion une fois encore d'échanger sur le petit monde des plantes. Sur un espace grand comme « deux terrains de foot », près d'une soixantaine d'exposants viendront proposer hortensias, vivaces, graminées, fruits, légumes et autres plantes d'ornement, plantes aquatiques, bulbes, rosiers, plantes grasses... Sans oublier les bonsaïs.
Dans le cadre d'exception du lycée de Kerplouz LaSalle, pépiniéristes, fabricants d'outils, de décoration de jardin, vannier, potier, libraires seront également présents. En 26 ans, cette manifestation s'est fait un nom et attire de plus en plus de monde. Réputée pour sa qualité, et sa convivialité elle est aujourd'hui reconnue dans tout le Grand Ouest.
« Beaucoup d'exposants souhaitent venir à Kerplouz, nous essayons donc de renouveler régulièrement les participants dans l'intérêt aussi des visiteurs. Mais nous n'augmentons pas leur nombre.
60 c'est le maximum pour un accueil de qualité et une mise en valeur des produits.
Chaque exposant dispose d'environ 80 à 90 m² par étal », ajoute Cécile Thomas, la vice-présidente. « Nous les choisissons pour la qualité de leur travail et leur spécialisation, afin d'offrir au public un vaste choix de végétaux. » Nombreuses animations Cette fête des plantes, c'est aussi l'occasion de découvrir de nombreuses animations et de présenter les activités et le savoir-faire de la Société d'horticulture du Pays d'Auray (SHPA). Cette année, on pourra découvrir une exposition de pommes (une centaine de variétés issues de Verger de Saint-Dégan et présentées par la section pomologie), de bouquets (réalisée par la section art floral), de légumes (par la section potager). Les amateurs aux doigts verts pourront aussi s'initier au bouturage et au greffage. Ces démonstrations, qui se déroulent non-stop les samedis et dimanches, permettront aux visiteurs de repartir avec leur bouture. Et c'est gratuit !
Autre atelier insolite, celui de la clinique des plantes.
Les visiteurs pourront venir parler de leurs plantes malades avec des adhérents de l'association, spécialiste en parasitologie. Et pour les jardiniers en herbe, une animation enfant intitulée « Jardinage, découpage et racontage » permettra aux plus jeunes de découper, dessiner et surtout de s'initier à la plantation de végétaux, chaque enfant repartant avec un petit plant. De quoi faire naître des vocations.
Créée en 1982, la Société d'horticulture du Pays d'Auray compte aujourd'hui plus de 250 adhérents et propose tout au long de l'année, de nombreuses activités, conférences dans les domaines du jardin d'ornement, jardin potager et fruitier, art floral, ateliers de bouturage, greffage, taille de végétaux, visites guidées de très beaux jardins privés, pépinières, maraîchers, bourses d'échanges de plantes au printemps et à l'automne ouvertes au grand public, voyages en France ou à l'étranger sur le thème des jardins.
Pratique : Samedi 4, de 11 h à 18 h 30, dimanche 5 de 9 h 30 à 18 h 30, 4 € adultes, 3 € pour tout membre d'une société d'horticulture sur présentation de la carte d'adhérent, gratuit pour les ? 16 ans et les élèves d'établissements horticoles et agricoles. Des brouettes seront à la disposition des acheteurs. Au besoin, des jeunes pourront se charger du transport jusqu'à leur véhicule. Un petit train (accès gratuit) fera la navette entre les parkings et le terrain d'exposition. Site : www.hortiauray.com.
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Verger-conservatoire :
L'occasion de faire un gros plan sur son rôle de sauvegarde au village de Saint-Dégan. Le verger conservatoire a été créé en 1995 lorsque le Conseil général a acheté une parcelle de 4,5 hectares dans la vallée du Loch aux abords du village de Saint-Dégan. L'année suivante, la Société d'horticulture du pays d'Auray (SHPA) fut missionnée pour le gérer. « Dès lors, nous avons envoyé des équipes sillonner le Morbihan pour trouver les variétés de pommiers à planter. De ferme en ferme, nos équipes ont inventorié les différentes sortes de pommiers, explique Yannick Derrien, président de la SHPA. Nous en avons répertoriées environ 550 pour en sélectionner 250 ». Le but du verger est de sauvegarder des variétés qui étaient sur le point de disparaître. « Nous avons bouturé des sortes de pommes peu utilisées car elles n'ont pas ou peu de valeur commerciale », précise-t-il. Les pommes de A à... T Le verger fait office de réserve et sert à réintégrer des pommiers dans des bocages où ils sont sur le déclin. Il est utile aussi lorsque la maladie frappe ou que le gel tombe. Comme ce matin d'avril dernier où « une gelée matinale a supprimé le potentiel fruitier de cette année, ce qui explique que nous ayons eu moins de pommes que l'an passé. Mais les arbres sont encore jeunes, ils arrivent tout juste à maturité ».
Pour découvrir toutes ces variétés de pommes, des visites sont organisées par l'écomusée. L'occasion d'apprendre, dans le cadre bucolique et coloré les différentes caractéristiques de ces fruits à tout faire. De la pomme d'amour à la Tad Milo, il est aussi possible d'en savoir un peu plus sur leur utilisation, en confitures, compotes ou à déguster au pied de l'arbre grâce au site Internet de la SHPA. Pratique Société d'horticulture du pays d'Auray lycée de Kerplouz, 56400 Auray. Site : http://horti-auray.com
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Cidre, un automne prometteur pour la filière
Télégramme du 4 octobre 2014
Flore Limantour
Cidre . Moins d'eau, plus de soleil
Si la récolte de pommes est en baisse, la qualité du cidre breton promet d'être excellente cet automne. Producteurs et transformateurs abordent donc l'avenir avec sérénité, assure Gilles Barbé, président de la filière cidricole bretonne. L'alternance. « Cet automne, il y aura moins de pommes. Les conditions météo au moment de la floraison n'étaient pas très bonnes et nous sommes dans une année d'alternance à plus faible rendement. Les pommiers ont beaucoup produit, l'an dernier. Du coup, 2014 est une année de repos pour les arbres », explique Gilles Barbé, président de la filière cidricole. Au final, la production se retrouve à moins 20 % en 2013 - qui était une année forte - et environ à moins 10 % par rapport à une année moyenne.
Une filière en bonne santé
Pour autant, Gilles Barbé, président de la filière cidricole bretonne, n'y voit pas un signe de difficulté pour les producteurs et les transformateurs : « La filière connaît un bon équilibre. Elle s'est organisée au cours des dernières années. Les producteurs de pommes ont contractualisé avec les industriels du cidre ». De ce fait, il n'y a pas d'incertitudes sur les débouchés de 80 % des pommes ramassées. Ni sur l'avenir des 500 emplois concernés.
Professionnalisation
En une vingtaine d'années, la filière du cidre s'est aussi notablement professionnalisée. « Avant, dans les années quatre-vingt, c'était une économie de cueillette. On ramassait les pommes à la main sous les arbres hautes tiges (+ 1,60 m). Aujourd'hui, des machines font le travail sous les pommiers basses tiges. Avant, les producteurs n'avaient que quelques hectares de pommes, c'était une activité complémentaire. Aujourd'hui, la surface consacrée aux pommiers à cidre peut dépasser les 10 hectares par exploitation et c'est devenu une activité essentielle ». Gilles Barbé estime qu'« il faudrait encore une centaine d'hectares supplémentaires par an au cours des cinq prochaines années pour contribuer au renouvellement et au développement de la filière ».
Chiffre d'affaires en progression
Les regroupements d'exploitations et de transformateurs ont inévitablement accompagné cette professionnalisation. Les plus gros industriels du cidre représentent désormais 80 à 85 % de la transformation. Eclor (cidres Raison, Ecusson et Kerisac) et les Celliers associés (Val de Rance et plusieurs marques distributeurs), en sont les emblèmes. Ce qui n'empêche pas les artisans et producteurs fermiers de cidre de tirer leur épingle du jeu. « Les plus gros marchent bien, même si, à leur niveau, la concurrence est rude. Et les plus petits (15 entreprises artisanales et 55 producteurs fermiers) aussi grâce à la vente directe de produits moins standardisés présentant plus de typicité ». Globalement, le chiffre d'affaires de la filière est en hausse (+ 6 % des ventes de cidre en 2013).
Le marché du cidre breton pesait plus de 90 M€, l'an dernier
Comme la bière et le vin. Le cidre a beaucoup progressé en qualité. La consommation se développe davantage sur le cidre bouché, le haut de gamme et des nouveautés comme le cidre rose, le cidre à la pression et les formats de conditionnement individuel de 25 à 30 cl. La fabrication de « cidre de table » a considérablement diminué. Comme le vin et la bière, le cidre joue la carte de la qualité avec les appellations contrôlées : cidre de Cornouaille, Guillevic... Un bon millier de variétés de pommes à cidre disponibles en Bretagne permet d'élaborer d'excellents bouquets. Pas étonnant que la région représente 40 à 45 % du tonnage et du chiffre d'affaires de la filière cidricole nationale. Bien qu'inscrit au patrimoine français cet été, le cidre a beaucoup évolué en vingt ans, à l'image du vin et de la bière. « Pour autant, il n'a pas perdu son âme » assure Gilles Barbé.
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Commentaires
Le dynamisme et le bon esprit, créatif et positif, qui règnent dans cette école, démontrent que "la terre ne ment pas"!...
On est là à des années-lumière de l'inanité, et de la pervesité socialiste qui tuent la France.
Sur ce je prends la route pour manifester à Paris contre ces engeances maudites que sont les socialistes et leurs affidés si nombreux maintenant dans la Presqu'île..
Écrit par : Jean Rohu | 04/10/2014
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