30/09/2014
L'inflation, le mythe de la "stagnation"...
Les mauvaises nouvelles se succèdent : les prix des matières premières, les taxations de l'énergie, les déficits en tout genre (budget, sécurité sociale, chômage...) ne sont pas compensés par la chute de l'Euro !
Après l'annonce de la hausse de la TIPP sur le gazole de deux centimes, le gaz repart à la hausse sur fond de bisbille avec la Russie (les fameuses pénalités en revers !)...les bombardements en Irak pourraient, eux aussi, influencer les cours mondiaux du pétrole vers une petite hausse...
Certains services, affectés par les hausses de TVA et le recul de certaines détaxations, seront fatalement revus "à la hausse" ! La réduction des chiffres d'affaire pousse également à la hausse de la marge unitaire...
En bref, la conjoncture actuelle de croissance "zéro" devient progressivement inflationniste ! Les revenus "bloqués" paieront la note sur leur épargne !
Gaz, le prix repart à la hausse
Télégramme du 30 septembre 2014
La commission de régulation de l'énergie a fait savoir, hier, que le prix moyen du gaz augmenterait de 3,9 % en octobre. Selon Europe 1, une nouvelle hausse, de 2,4 % cette fois, devrait être annoncée en novembre.
Après plusieurs mois de baisse (- 6,7 % de janvier à septembre), le prix du gaz repart donc à la hausse. La conséquence d'une révision du mode de calcul, effectuée cet été, en prévision de l'hiver. Un recalcul de saison auquel il faut ajouter la crise ukrainienne, qui affole les marchés. Après avoir déjà arrêté de livrer du gaz à l'Ukraine depuis juin, la Russie a en effet menacé d'en faire autant avec l'Europe.
7,9 millions de foyers concernés
La hausse de 3,9 % annoncée est une moyenne. Pour les ménages ayant peu recours à cette matière première (pour la cuisson uniquement), cette hausse ne sera ainsi « que » de 1,3 %. 1,3 million de foyers sont concernés. Pour ceux ayant recours au gaz pour la cuisson et l'eau chaude (1,1 million de foyers), elle sera de 2,4 %. Pour les ménages chauffant leur maison au gaz (six millions, soit la très grande majorité des quelque 7,9 millions de clients recensés), la hausse sera de 3,8 %. Les clients alimentant leur petite (500.000) et moyenne chaufferies (47.000) au gaz verront, eux, leur facture respective augmenter de 4,4 % et 6,4 %.
Selon les prévisions, les prix devraient ensuite se stabiliser. Si cela n'était pas avéré, le gouvernement pourrait avoir recours à la clause de sauvegarde - entrée en vigueur il y a deux ans mais jamais utilisée - lui permettant de réclamer un étalement de la hausse sur plusieurs mois.
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