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29/09/2014

La santé "se porte mal" en France...

La Sécurité sociale projette un déficit de plus de 11 milliards d'euros en 2014...

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La Gauche, comme la droite est incapable d'enrayer la course de cette machine infernale, inventée après la deuxième guerre mondiale !

Notre grand-mère, la SS, ne sait plus compter... les ministres, dont Marisol, prennent des mesures, dont les conséquences accentuent encore la dégradation des comptes : le tiers-payant généralisé (fait disparaître la réaction de bon sens du patient-payeur), l'obligation pour les cliniques d'embaucher des praticiens en secteur 1 (le dépassement d'honoraire permet de gommer l'égalitarisme totalitaire des "lettres" de barème), la gestion "administrative" de la santé par les ARS et les Hôpitaux publics (la moitié des dépenses de santé).

La tendance "gauchiste" d'égalité mine autant la santé que l'éducation !

Revenons aux notions même de l'Assurance : faire payer en fonction des risques !


Marisol Touraine
Les Echos du 29 septembre 2014
Sabine Delanglade


L'anaphore se pratiquait avant que François Hollande ne la torpille pour longtemps. Pablo Neruda, le poète favori de Marisol Touraine, l'utilisa : « Je veux vivre dans un pays où il n'y ait pas d'excommuniés/Je veux vivre dans un pays où les êtres soient seulement humains… ».

Marisol, sa compatriote - sa mère était chilienne -, veut, elle, vivre dans un monde sans tabac. De là à interdire aux parents de fumer dans leur voiture quand un enfant de moins de douze ans leur scie les nerfs sur la banquette arrière ! Pourquoi ne pas faire confiance aux citoyens avertis pour qu'ils baissent leur vitre, elle qui invite Thomas Thévenoud à « se regarder dans la glace » ?

Mais elle est comme ça, Marisol, plutôt pète-sec, pas le genre à faire semblant de rire aux lourdes plaisanteries de Michel Sapin. C'est l'un de ses collègues avec lesquels la rocardienne, ex-DSK, se sent le moins d'affinités : « Il a essayé d'accréditer l'idée qu'il était rond et gentil et moi raide et méchante », maugrée-t-elle dans « Le Point ».

Même avec les « frondeurs », ses rapports sont plus courtois. Avec sa cousine Agnès, elle partage un cheveu sur la langue. Elle aime les couleurs chaudes, mais on la dit froide. Au ministère, selon « Challenges », on la surnomme « Moins Dix » : « Parce que, lorsqu'elle entre dans une pièce, la température chute ». Son cursus universitaire est impeccable, Normale sup comme papa, le sociologue Alain Touraine. Des lettrés qui aiment les ouvriers. Elle sait s'accrocher, comme pour se faire élire en Indre et Loire. En 1997, son adversaire lui collait des Post-it « 36.15 Nana » sur ses affiches. Aux Affaires sociales, son palmarès est plus mitigé. Mais comme dirait Hollande, « c'est pas facile ».

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