12/09/2014
Elastique, micro-processeur, des innovations protégées !
La "révolution culturelle" de l'élastique inonde la France des jeunes...
L'habileté manuelle, le tissage de l'élastique, la vente de productions artisanales sont les "faits marquants" de l'été 2014. Cette invasion "massive" en France est propulsée par les Etats Unis, fief de l'innovation...
Fort heureusement, les Etats Unis sont également le pays de naissance d'Intel, qui profite du salon de Berlin, pour annoncer la sortie d'une nouvelle génération de ses micro-processeurs, Broadwell (un TIC, dans le jargon technique). Le retard est de l'ordre d'une année, prouvant ainsi que l'innovation électronique n'est pas aussi simple que la mise au point d'un élastique de couleur !
Les conséquences ne seront bien évidemment pas du tout identiques. La "plus-value" dans le marché de l'élastique risque de se réduire fortement avec l'arrivée d'élastiques asiatiques !
En électronique, le monopole d'Intel est grignoté depuis 6 ans par l'introduction de micro-processeurs à faible consommation énergétique... le critère de la puissance, étant relégué au second rang, par des tablettes "asthmatiques"...
Intel revoit son modèle avec Broadwell et propose deux modèles : celui "à faible consommation" et celui "bête de course" !
La réduction de taille est de l'ordre de 50% avec la précédente génération ! L'intelligence artificielle risque donc de gagner des dispositifs de la taille "d'une montre", et non plus de la taille d'un téléphone...
Tic, tac... ainsi va la vie !
Duel au sommet pour les bracelets Loom
Le Figaro du 11 septembre 2014
Deux marques, Rainbow Loom et Cra-Z-Loom, se partagent un marché estimé à 40 millions d’euros en France.
Keren Lentschner En France, les ventes de Loom ont atteint un pic en juin à 11 millions d’euros. carlosods - Fotolia
Impossible d’échapper cet été à la loommania. Petits et grands ont tous porté autour du cou ou du poignet ces bracelets élastiques fabriqués frénétiquement par les enfants. Ce marché a représenté sur les huit premiers mois de l’année près de 40 millions d’euros de chiffre d’affaires, selon les estimations du cabinet NPD. Un vrai phénomène de société qui s’est aussi propagé dans le reste de l’Europe, aux États-Unis et au Japon. En France, premier marché européen, les ventes ont atteint un pic en juin à 11 millions d’euros. Le Loom redonne ainsi des couleurs au marché du jouet, dont les ventes ont progressé de 5 % de janvier à juillet, selon NPD.
Ce succès profite surtout à deux entreprises américaines, Rainbow Loom et Cra-Z-Loom. Aux États-Unis, la première, fondée par un ingénieur de l’automobile qui revendique l’invention des Loom, a attaqué en justice la seconde pour violation de brevet.
Depuis un dépôt de brevet est en cours en Europe. Si la guerre est bien plus policée en France, elle n’en est pas moins serrée. Dans l’Hexagone, Rainbow Loom est distribué par une PME quimpéroise (Creative Imports), qui a flairé le bon coup à Miami dès juin 2013 alors que les premiers bracelets étaient mis sur le marché.
Ses dirigeants, Morgane et Emmanuel Laurençon, ont convaincu en un mois l’inventeur des Rainbow Loom de leur accorder les droits d’importation exclusifs pour la France. Ils ont ensuite fait affaire avec La Grande Récré, deuxième distributeur français, seule enseigne de jouet à les vendre depuis Noël.
De son côté, Cra-Z-Loom est distribué par Asmodee (qui appartient à Eurazeo). Cette entreprise en pleine ascension (140 millions d’euros de chiffre d’affaires) - grâce à son best-seller Dobble - dispute à Hasbro la place de numéro 1 français du jeu de société. Depuis six mois, les deux entreprises s’affrontent à coups de pubs TV, de démonstrations sur Internet et en magasins et de labels qualité pour rassurer les parents.
Alors qu’elles préparent déjà Noël, l’heure est au premier bilan.
En chiffre d’affaires, Cra-Z-Loom est en tête : 10 millions d’euros à fin août. Son concurrent prévoit de finir l’année à 9 millions (contre 900 000 prévus initialement). En volume, les deux seraient au coude à coude avec environ 25 % du marché chacun, le reste étant détenu par des importateurs et des grossistes qui ont inondé les marchés et les magasins indépendants.
Rainbow Loom a misé sur les sachets d’élastiques (1,5 million vendus contre 800 000 pour son concurrent) alors que Cra-Z- Loom a parié sur les kits et des prix plus élevés (500 000 écoulés, contre 400 000 pour Rainbow Loom). Arrivé second sur le marché, Cra-Z-Loom a bénéficié d’une distribution plus massive en hypermarchés et chez les spécialistes du jouet grâce à la force de frappe d’Asmodee. Au point que Rainbow Loom, qui s’était cantonné aux Espaces culturels Leclerc et à des enseignes spécialisées (Fnac, Nature et Découverte, papeteries…) faute de force de vente réfléchit à étendre sa présence en grande distribution.
Bataille serrée en fin d’année
Reste à savoir si le phénomène passera l’été. Les deux sociétés parient sur un renouvellement de l’offre. Cra-Z-Loom espère convaincre les enfants de décorer leur chambre et leurs portables avec des Loom grâce à un nouveau métier à tisser. Rainbow Loom parie notamment sur des montres. Mais d’autres marques viennent de débarquer sur ce marché comme Ravensburger ou Lansay (licence Violetta). « La bataille promet d’être plus serrée en fin d’année », prévoit Arnaud Frangeule, directeur général de la filiale d’Asmodee, qui distribue Cra-Z-Loom.
IDF 2014, comment l'Intel Core M va révolutionner nos PC portables
01 Net du 11 septembre 2014
Baptisée Core M, la nouvelle génération de processeurs d'Intel consomme tellement peu d'énergie qu'elle promet des PC portables tout à la fois endurants, puissants... et totalement silencieux !
Adrian Branco
Les processeurs (CPU) sont peut-être moins in que les objets connectés, mais ils restent le cœur de métier et la principale source de revenus d’Intel. Il était donc logique que le géant californien évoque dans les grands largeurs à l'Intel Developer Forum ses nouveaux Core M annoncés à l’IFA de Berlin. Si, comme à son habitude Intel promet de meilleures performances dans plusieurs domaines, c’est du côté de la dissipation thermique que ce nouveau processeur est le plus impressionnant : il consomme tellement peu qu'il augure des ordinateurs portables sans ventilateur.
Faible consommation énergétique mais hautes performances
Intel s'est amusé à comparer son Core M à ses plateformes d'il y a quatre ans. Bilan : le Core M est deux foix plus performant et consomme nettement moins d'énergie.
Jusqu’ici, les seuls ordinateurs « Intel Inside » qui pouvaient se passer de ventilateurs étaient basés sur les processeurs à faible consommation (et faible performance) comme les Atom ou les Celeron. Or, le Core M n’est pas un microprocesseur à bas coût, loin de là : il appartient à la famille Core, les processeurs haut de gamme d’Intel. Et si, en termes de performances il se place en bas de la hiérarchie - dans l’ordre croissant : M, i3, i5 et i7, le plus puissant - il offre un rapport puissance/dégagement thermique très intéressant, puisqu’il ne dissipe que 4,5 W. À titre de comparaison, les Core i3 classiques de la génération précédente dissipaient 35 W, les versions à faible tension 15 W, et les modèles spéciaux dédiés aux tablettes 10 W. Avec le Core M, Intel fait au moins deux fois mieux sans sacrifier les performances ; ce processeur fait tourner Windows 8 et des jeux 3D (dans des définitions modestes certes) sans devoir être ventilé. De quoi mettre de vraies performances de PC... dans une tablette.
Électronique deux fois moins encombrante
Outre le travail sur le processeur, Intel a réalisé un énorme travail de miniaturisation du design de la carte mère de référence de la plateforme qui est ainsi deux fois plus petite que celle de la génération précédente. Ce qui augure des PC et tablettes
Jusqu’ici, les Core i3/i5/i7 qui font tourner Windows dans les tablettes imposaient ventilateurs et caloducs, des équipements encombrants (et parfois bruyants). Au sujet de l’encombrement, Intel a aussi soigné la partie conception puisque le fondeur américain a drastiquement réduit la taille même du processeur, mais aussi celle des cartes-mères de référence sur lesquelles s’appuient les constructeurs : la réduction est de l’ordre de 50% !
Le Core M permet donc à Intel et surtout aux constructeurs de proposer des tablettes ou des PC portables 2-en-1 (ultra-portables convertibles en tablettes) à la fois légers et relativement performants. Ce qui pourrait relancer l’intérêt de Windows dans ce genre d’appareils, jusqu’ici loin d’être convainquants. Le Core M est donc intéressant pour le monde du PC sur le front de la guerre contre Apple qui, avec ses iPad, maîtrise toute la chaîne de production aussi bien hardware que software.
Nouvelle architecture : Broadwell
Connue sous le nom de code « Broadwell », cette nouvelle famille de processeurs est un TIC, c’est-à-dire une architecture nouvelle mais qui s’appuie sur le procédé de gravure de la génération précédente (Haswell). La prochaine génération devrait être un TOC, c’est à dire la même architecture gravée avec un procédé plus performant, et ainsi de suite.
Pour l’heure gravé en 14 nm, le must de la technologie grand public, le Core M a fait l’objet de soins tout particuliers en matière de consommation énergétique : moins de fuites d’énergie, des routines de variations de fréquence peaufinées, une meilleure priorisation des processus (la vidéo que vous regardez est prioritaire face au transfert de fichiers en arrière-plan), etc.
Le contrôleur graphique intégré propose des performances vidéo accrues avec la prise en charge de la décompression matérielle des flux vidéo VP8, MJPEG et HEVC en Full HD comme en 4K, une intégration qui, là encore, fait gagner de précieux Watts. Si en 3D les performances ne sont pas stellaires, elles ne sont cependant pas ridicules au regard de la gamme : nous avons vu tourner le jeu Torchlight 2 avec un assez bon niveau de détails et de manière très fluide.
Mélanger Macbook Air et iPad à moindre coût
Les promesses du Core M sont grandes et les prototypes que nous avons vus donnent rapidement une idée de qu'Intel espère rapidement concrétiser : des appareils 2-en-1 qui combinent ultra portable "à la Macbook Air" et tablette "à la iPad" pour un prix inférieur. Il reste à espérer que l’écart de prix soit suffisamment significatif pour détourner les yeux des consommateurs des produits Apple. Les premiers appareils équipés en Core M devraient arriver d’ici la fin 2014 voire début 2015 et pourraient donner un coup de fouet à l'industrie tellement les promesses sont belles.
Commentaires
raisonnement tiré par les cheveux...manque d'élastique sans doute......
ou comment écrire pour ne rien dire
Écrit par : jeremie | 12/09/2014
la mode est finie ! tu as un métro de retard papy !
Écrit par : bernardo | 12/09/2014
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