UA-69286360-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

08/09/2014

Vannes et le Golfe du Morbihan !

Le classement du Parc Naturel est attendu depuis 50 ans !

David Robo et les projets d'urbanisme.jpg

Dans la "pagaille" des changements de Ministre, Sego reste à sa place... un bon point pour le parc du Golfe du Morbihan, qui attend son classement officiel !

A Vannes, le Maire, David Robo propose des aménagements dans la continuité des options de ses prédécesseurs :

Le Port et la rive gauche, la place des Lices, le jardin de Limur, la coulée verte au Nord seront traités selon la tradition vannetaise : plus de verdure et plus fleurs !

Les déménagements de la CPAM, des impôts remettent en question la laideur du Boulevard de la Paix.. un dossier difficile, tout au service de la circulation Ouest-Est...

Restent également la Prison et la Direction départementale militaire à transférer et à remplacer !

Vannes a du charme ! Préservons-le !


SIAGM, il va devenir le 50ème Parc régional pour ses 50 ans
Télégramme du 23 août 2014
Gabriel Simon

Le Syndicat intercommunal d'aménagement du golfe du Morbihan aura connu cinq présidents. Réunion, ici, à la mairie de Theix, en 1986, sous la présidence de Bernard Le Boru..

Le SIAGM fête ses 50 ans. À l'époque, ce minuscule syndicat intercommunal, créé pour aider aux petits aménagements touristiques autour du golfe, est celui qui, après moult péripéties, a réussi à mener à bon port le projet de Parc naturel régional du golfe, qui sera aussi le 50e PNR français.

Le SIAGM (syndicat intercommunal d'aménagement du golfe du Morbihan) existe depuis 1964. C'est Raymond Marcellin, président du conseil général et alors ministre de la santé, qui avait eu l'idée de sa création pour aider financièrement les communes à entretenir leur petit patrimoine, poser des panneaux de signalisation ou des bancs à destination des promeneurs le long du littoral. Le SIAGM n'avait ni bureau, ni personnel. Son rôle était uniquement de distribuer des subventions et ce sont les services de l'Equipement qui en assuraient le secrétariat.

Réflexion pour un Parc

Raymond Marcellin en assurera la présidence jusqu'en 1989. C'est Jo Oillic, le maire de Theix et conseiller général de Vannes Est, qui prend la suite et décide de faire du SIAGM, qui s'appelait alors le SIATGM (Syndicat intercommunal d'aménagement touristique du Morbihan) la structure de réflexion d'un projet ambitieux : la création d'un PNR (Parc naturel régional) du golfe du Morbihan. Ce syndicat n'avait qu'un rôle modeste, mais il présentait l'avantage de regrouper toutes les communes riveraines du golfe et du bassin vannetais. « Compte tenu du développement démographique de notre territoire et de la poussée touristique, il fallait avoir une réflexion globale et commune », relate Jo Oillic.

Luttes épiques
En 1994, l'idée du parc est lancée et le syndicat embauche son premier salarié, une ingénieure, Monique Cassé. À mesure que le dossier avance, ce projet de parc commence à occuper le gros du travail du SIAGM, auquel a été confiée parallèlement la gestion d'un chantier floricole d'insertion sociale. Date clé : en 1999, le conseil régional présidé par Josselin de Rohan décide de la mise en oeuvre d'un PNR dans le golfe. En 2003, Jo Oillc laisse son siège à Bernard Le Boru, maire de Larmor-Baden, et en 2008, suite aux élections municipales, Joël Labbé, maire, conseiller général de Saint-Nolff, en devient le nouveau président. La vie du SIAGM n'aura pas été celle d'un long fleuve tranquille. Il est devenu le théâtre de luttes épiques entre les « parcophiles », les parcophobes » et les « parcosecptiques » sur fond de rivalités politiques. Jusqu'à ce que le conseil régional décide en 2012, devant le manque d'unanimité, de jeter l'éponge. Le projet est alors au bord du précipice. David Lappartient, maire, conseiller général de Sarzeau, se propose de prendre la suite de Joël Labbé, démissionnaire de la présidence.

Ségolène Royal attendue
Aujourd'hui, le décret de classement du Parc est prêt. Il n'attend plus que la signature du Premier ministre. Peut-être pour la mi-septembre. « On revient de loin », commente David Lappartient qui a réussi à calmer les esprits et à remettre la machine en route. « C'est un dossier auquel j'ai toujours cru. C'était loin d'être gagné. Mais on a su travailler collectivement », souligne-t-il.

Pour fêter ces 50 ans du SIAGM, des animations sont prévues en septembre et octobre avec un rassemblement le 11 octobre à Sarzeau (voir ci-dessous). Le PNR du golfe deviendra le 50e parc en France et le deuxième en Bretagne 45 ans après la création du Parc d'Armorique dans les Monts d'Arrée. Ségolène Royal, ministre de l'Environnement, pourrait venir à Vannes pour marquer l'événement.

En complément

32 communes et 50 animations

Cinquante animations ont été concoctées par le SIAGM (Syndicat intercommunal d'aménagement du golfe du Morbihan) pour son cinquantième anniversaire. Les 32 communes comprises dans le futur Parc naturel régional du golfe du Morbihan, dont deux au titre d'associées, participent à ce programme de la fin août à la fin octobre.

On pourra participer à une balade contée, une randonnée ostréicole, une promenade sur la rivière de Pénerf, une découverte des anciens marais salants d'Ambon, à l'inauguration du chemin de la pomme à Sulniac. Plusieurs conférences seront organisées, par exemple sur les espèces envahissantes, les oiseaux des landes et vasières ou encore une causerie sur la pêche à la morgate. Des visites découvertes seront organisées : chantier ostréicole, l'estran et les bonnes pratiques de pêche à pied, le littoral de Baden. On pourra aller aussi à la rencontre des oiseaux migrateurs. Enfin, trois expositions vont circuler : sur l'objectif du Parc, sur la rivière de Pénerf et les fonds sous marins du golfe.

Pratique
Renseignements

Urbanisme à Vannes, les grands projets municipaux

Télégramme du 1er septembre 2014
Gabriel Simon


La requalification du Bd de la Paix, un futur dossier pour David Robo.
La Cité administrative promise à la démolition.
L'Ex-DDE qui est désaffectée.
Le bâtiment de la délégation militaire également en vente..

Entretien de rentrée avec David Robo.
Le maire développe ses projets pour Vannes, notamment dans le domaine de l'urbanisme où le déménagement des administrations de l'Etat et celui de l'université vont faire évoluer le paysage de la ville. Sur un sujet plus politique, le vote de son indemnité avait créé la polémique au printemps. Il s'exprime sur le montant de son salaire.

Elu brillamment en mars dernier, David Robo fait sa rentrée. Pour autant, elle ne lui apparaît pas plus facile que celle de 2013, où son avenir était suspendu à cette échéance électorale des municipales. En cause, la situation économique. « Les choses sont compliquées. Il faut voir comment on va faire avec des aides de l'Etat en diminution et des recettes fiscales en baisse, tout en continuant à investir, et sans augmenter les impôts, un engagement qui doit être tenu ».

« Le jardin de Limur mérite mieux »

David Robo n'entend pas non plus déroger à son autre promesse d'être maire à 100 %. « Je n'ai d'intentions ni aux législatives, ni aux sénatoriales », indique-t-il. Aux cantonales de 2015 ? « Non plus. Il y a un excellent candidat à Vannes-Centre ». Il s'agit de François Goulard, actuel président du conseil général.

Il veut se concentrer sur les grands projets du mandat :
- le quartier Nord-Gare où la réalisation de la coulée verte sera lancée en janvier. Elle est indispensable à la mise en chantier des autres immeubles par l'opérateur, le groupe Giboire.

- la poursuite de la requalification du port, avec le réaménagement de la rive gauche : les bâtiments de l'ex-DDE seront détruits après que les services de l'Etat auront déménagé sur le futur centre administratif de Troadec (ancien arsenal). « Il faudra un établissement hôtelier mais on ne va pas bétonner ».

- le réaménagement de l'ancien site de l'Université de Bretagne sud, rue de la Loi, y compris le jardin de Limur, « qui mérite mieux », dit David Robo. « Nous allons commencer à y travailler à la fin de l'année ».

Élargir la place Gambetta
D'autres grands dossiers urbains vont venir à plus ou moins long terme sur le tapis. David Robo en livre sa vision :

- la place Gambetta où le trafic va diminuer de 30 à 40 %, selon lui, après la mise en service du passage souterrain de Kérino. Le projet est d'y réduire la circulation sur deux voies et d'élargir les terrasses, ainsi que l'avant-port.

- Une requalification du boulevard de la Paix à prévoir
. La cité administrative sera démolie, après la mise en service de la nouvelle cité administrative de l'arsenal en 2016.

L'ex-direction départementale militaire, place Nazareth, est en vente. La CPAM (Caisse primaire d'assurance maladie) cherche aussi un acquéreur pour sa tour. L'ancienne direction de l'agriculture est désaffectée et également en vente. Quant à la prison, David Robo aimerait qu'elle soit transférée ailleurs sur Vannes. « Il faut faire sur cet axe un projet cohérent intégrant des commerces, des bureaux, des logements », dit-il.

Place des Lices : ne pas creuser

Le maire veut aussi que la ville « se réapproprie des espaces publics », là où le stationnement n'est destiné qu'à quelques voitures et nuit au cadre, ainsi place Brûlée, derrière la cathédrale, et place du Maréchal-Joffre, à droite de la place Gambetta. Il s'attend à des protestations. « Mais que n'a-t-on pas dit quand j'ai supprimé le parking de la place Maurice-Marchais ? Aujourd'hui, tout le monde admet que c'était une bonne idée ». Il souhaiterait aussi la création d'une petite place à l'entrée de Saint-François-Xavier et de pouvoir gagner sur la cour du collège Jules-Simon. Mais quel avenir pour la place des Lices ? « Je ne suis pas anti-voitures, souligne David Robo. Il faut la réaménager sans y faire des travaux pharaoniques. Si l'on commence à creuser, on a de fortes probabilités de trouver des vestiges et, dans ce cas, les travaux seront gelés. Le piéton doit y trouver sa place dans un environnement plus végétalisé ». David Robo précise que le réaménagement de la place des Lices est indissociable de celui de la rue Saint-Vincent. Pour en faire une rue piétonne ? « Je constate que les commerçants sont plus ouverts », précise David Robo.

En complément
Vidéosurveillance, Kérino, bus, l'Hermine...
Vidéosurveillance. David Robo veut étendre la vidéosurveillance aux quartiers périphériques : Parc du golfe, Beaupré, Tohannic, Saint-Guen. La police propose 29 caméras supplémentaires. Une commission devra statuer sur ce nombre. Encourager l'utilisation du bus. David Robo estime qu'il y a trop de parents en voiture à la sortie des établissements scolaires. « Les enfants peuvent prendre le bus. Ça réduirait les embouteillages devant les lycées », estime-t-il. Tunnel de Kérino. Le maire n'est « pas inquiet » sur la livraison de l'ouvrage en octobre 2015. Il y aurait un peu de retard. Si l'ouvrage n'est pas terminé à cette date, l'entreprise sera redevable de pénalités. Château de L'Hermine. David Robo souhaitait céder le bâtiment à un investisseur privé. Mais la démarche n'a rien donné. « Il faudra voir comment on se réapproprie ce bâtiment », dit-il. Délégation militaire départementale. La Ville était intéressée par ce bâtiment actuellement inoccupé et qui appartient à l'armée, place Nazareth. Il abritait le centre de recrutement. Finalement, elle n'achètera pas. En revanche, des privés seraient intéressés. Ancien arsenal (ou caserne Troadec). L'Etat va y créer son nouveau centre administratif où seront transférées l'actuelle Cité administrative, boulevard de la Paix, et la Délégation des territoires et de la mer (ex-DDE, Affaires maritimes), rue du Commerce. Le déménagement est prévu pour début 2016. La Ville pourrait racheter le reste du foncier (9 ha). Mais il faudra dépolluer le site. Caserne Systermans. Appartenant également à l'armée, avenue Edouard-Herriot, ces locaux qui servaient en dernier ressort de garde-meubles pour le 3e RIMa intéressent aussi la ville. Ce ne seront pas des achats coûteux, selon le maire. Construction. Il y a à Vannes une demande en pavillons, selon David Robo. « Je souhaite, dit-il, que l'on puisse trouver plus de produits de ce type sur le marché ».

Le cheval en ville.
Une expérience de ramassage de corbeilles au moyen d'un cheval, depuis Conleau jusqu'au centre-ville, a été menée en août. Un bilan sera fait pour voir si la plus noble conquête de l'homme pourra être utilisée à des tâches de propreté dans la ville.

Indemnités : « Je n'ai rien à cacher »
Accroché par Simon Uzenat (PS) sur ses indemnités au printemps, David Robo devait s'exprimer sur la question, au conseil municipal de juin. « On ne m'a pas interrogé », dit-il. Simon Uzenat et son groupe L'Alternance avaient reproché au maire de ne pas donner de détails sur son salaire et ils en avaient livré le montant (6.836 € net par mois), lui reprochant de s'être augmenté de 6 %. Un montant surestimé avait alors répondu David Robo.

« Les Vannetais attendent autre chose »
Alors combien touche-t-il ? Il ne fuit pas la question : « Je n'ai rien à cacher. Je rappelle que le PS vannetais avait déjà créé la polémique en 2011. Il y avait eu à l'époque, dans Le Télégramme, ma fiche de salaire. Elle n'a pas évolué depuis. Je comprends que M. Uzenat ait besoin d'exister. Les Vannetais attendent autre chose », affirme David Robo dont le salaire publié était de 6.434,92 € net.

Foot. Voc : soutien à Stéphane Kerdodé
Le Voc (Vannes Olympique-club) vit la période la plus difficile de son histoire, avec une descente au niveau régional et de grosses difficultés financières. David Robo salue son président, Stéphane Kerdodé, « qui a pris ses responsabilités en reprenant le Voc. Je lui fais confiance pour ramener le club à son plus haut niveau et il a mon soutien ». En ce qui concerne l'utilisation de La Rabine, où la pelouse a été refaite, se pose la question de la mutualisation avec le rugby. « Le RCV y jouera plus de matches, mais pour le moment, il n'y a pas de changement radical », précise David Robo.

Les commentaires sont fermés.