22/08/2014
L'amour ne dure que trois années...
Cécile Duflot, un des ministres de la Présidence de la "désillusion" !
L'économie parle de "main invisible", pour indiquer que les lois économiques reprennent le dessus, même lorsque l'action politique veut au nom d'une idéologie malsaine les matraquer !
Le "Président de personne", dont la formation économique est avérée (HEC + ENA), est aujourd'hui rattrapé par les conséquences de décisions malheureuses du début du quinquennat !
Augmentation des effectifs de la fonction publique, augmentation de la fiscalité des ménages (TVA, impôt sur le revenu, suppression de niches fiscales et sociales), réglementation "suicidaire" du marché immobilier, suppression de la détaxation des plus-values immobilières, désindexation des retraites de base, augmentation des prestations sociales au bas de l'échelle, tentative de déstabilisation des auto-entrepreneurs...
Aujourd'hui, seul le marché "boursier" échappe aux tentatives "socialisantes" du pouvoir de jeunes énarques sans expérience ! avec comme conséquence économique classique : l'augmentation des dividendes pour attirer vers la Bourse l'épargne disponible, partie en grande vitesse du marché immobilier...
Cécile Duflot, une ministre, nommée pour des raisons politiques, responsable d'une grande partie de la débâcle économique de notre pays !
La loi Duflot a gelé le marché du logement
Le Figaro du 22 août 2014
Le gouvernement prépare de nouveaux dispositifs pour la rentrée.
Anne de Guigné
Les deux mesures phares de la loi Alur, l’encadrement et la garantie universelle des loyers, ont fait fuir les bailleurs privés.
LE LOGEMENT et l’immobilier seront parmi les priorités de la rentrée économique. Alors que le BTP s’enlise dans la crise et que la pénurie de toits s’aggrave de trimestre en trimestre, le gouvernement n’a plus le choix. Il lui faut détricoter en vitesse la loi Alur (pour l’Accès au logement et l’urbanisme rénové) de Cécile Duflot, votée en février, afin de soutenir de nouveaux dispositifs de relance.
Les dégâts provoqués par le texte ne font plus débat : au deuxième trimestre, les mises en chantier dans le neuf ont chuté de 19 % en un an. Elles atteignent un point bas depuis 1998. Conséquence directe, les professionnels prévoient la destruction de 7 000 emplois dans le bâtiment en 2014.
En juin dernier, lors d’un déplacement en Ardèche, Manuel Valls a pris acte de cet échec. « Si nous avons une loi sur le logement qui ne permet pas le redémarrage du logement, il faut y apporter un certain nombre de modifications », a-t-il affirmé. Pendant sa campagne présidentielle, François Hol-lande s’était engagé sur un rythme de constructions de 500 000 logements neufs par an. Cécile Duflot n’est pas parvenue à inverser la tendance. Loin de là, cette année, les constructions de toits devraient encore baisser pour passer sous la barre des 300 000 unités.
Une vaste usine à gaz
La grande majorité des décrets de la loi Alur n’a pas été publiée, mais le texte extrêmement complexe a provoqué en quelques mois des ravages chez les professionnels de l’immobilier. « La loi Alur a instauré un profond déséquilibre entre les locataires et les propriétaires au détriment de ces derniers. Le texte a tétanisé tout le marché de l’investissement locatif », explique ainsi Jacques Chanut, président de la Fédération française du bâtiment.
Ses deux mesures phares - l’encadrement des loyers et la garantie universelle des loyers (GUL) - ont fait fuir les derniers investisseurs présents sur le marché locatif, les bailleurs privés. Face aux nouvelles contraintes, aux incertitudes juridiques et à la hausse des charges, de nombreux projets ont simplement été enterrés. En termes d’usine à gaz, la loi Alur a aussi impressionné. Le président de Century 21, Laurent Vimont, avait calculé que la loi avait ajouté en moyenne 650 grammes de paperasse à chaque promesse de vente, l’équivalent de 30 hectares de forêts par an. Le format type des promesses étant passé d’une cinquantaine de pages à plus de 200. Cet afflux de documentation retardait de plusieurs semaines les ventes.
En juillet, le Parlement s’est attaqué à cette question de la paperasserie, en adoptant un amendement qui limite le nombre de documents à fournir pour une promesse de vente. Le gouvernement a aussi déjà commencé à rétropédaler sur les grandes mesures de la loi. Sylvia Pinel, la nouvelle ministre du Logement, a annoncé que l’encadrement des loyers ne s’appliquerait dans un premier temps qu’à Paris, puis l’Ile-de-France. Quant à la garantie universelle des loyers, elle devrait être réservée, pour finir, aux jeunes accédants.
Les nouvelles mesures de relance sont attendues avec anxiété par les professionnels, mais aussi tous les acteurs économiques français. « Le cœur de la trop faible croissance (en France), c’est ce qui se passe dans le logement », avait ainsi affirmé début juillet lors des rencontres économiques d’Aix-en-Provence le ministre de l’Économie Michel Sapin. Si le secteur « allait normalement », il représenterait à lui seul une croissance de 0,4 %, avait-il estimé.
La France championne des versements de dividendes
Le Monde.fr du 20 août 2014
Les dividendes versés par les entreprises cotées ont fortement progressé dans le monde au deuxième trimestre, de 11,7 % par rapport l'année précédentes, selon une étude publiée lundi 18 août.. Ils s'enregistrent à 426,8 milliards de dollars (environ 318 milliards d'euros).
C'est en Europe et au Japon que les dividendes ont le plus progressé entre avril et juin, augmentant respectivement de 18,2 % et 18,5 %. Dans les pays émergents, au contraire, ils ont connu une chute de 14,6 % malgré d'excellentes performances à Hongkong, indique cette enquête du gestionnaire d'actifs Henderson Global Investors (HGI).
HAUSSE DE 30,3 % EN FRANCE
C'est en France que la rémunération distribuée aux actionnaires connaît la plus forte hausse, avec 40,7 milliards de dollars distribués (+ 30,3 %), ce qui fait du pays le plus important payeur de dividendes en Europe, devant l'Allemagne et le Royaume-Uni, révèle l'étude.
L'assureur Axa est le principal payeur du pays, avec 2,7 milliards de dollars, suivi du reste du secteur financier, dont BNP Paribas qui « a continué ses versements de dividendes malgré la forte amende imposée par les régulateurs américains », détaille HGI.
Le Royaume-Uni et l'Allemagne ont connu des hausses moins importantes, respectivement de 9,7 % et de 3,9 %, pour s'établir tous les deux à 33,7 milliards de dollars, le Royaume-Uni profitant principalement de la hausse de la livre sterling, a précisé l'étude.
BAISSE IMPORTANTE DANS LES PAYS ÉMERGENTS
Hors Europe, la plus forte hausse a été observée au Japon (+ 18,5 %), pour atteindre les 25,2 milliards de dollars, un record dans le pays, malgré une baisse modérée du yen. Les Etats-Unis suivent la même tendance, avec une progression de 13,8 %, permettant à l'ensemble de l'Amérique du Nord d'augmenter de 12 %, avec 98,5 milliards de dollars de dividendes versés.
A l'inverse, les pays émergents connaissent une chute importante des dividendes (– 14,6 %), et restent en dessous des 30 milliards de dollars. Une baisse qui s'explique à la fois par des changements dans la liste des entreprises suivies pour l'étude ainsi que par l'effet des taux de change. Seuls la Colombie, le Chili et les Philippines voient ce type de paiement augmenter.
Cette tendance mondiale devrait se confirmer sur l'ensemble de l'année, a estimé HGI, qui s'attend à « la croissance la plus importante depuis 2011 » pour les paiements de dividendes, dans la mesure où plus de la moitié des versements annuels ont déjà été réalisés.
Commentaires
A l'ignare que je suis dis quelles sont ces "lois économiques".
Sont-elles dictées par la nature, comme l'attraction terrestre, ou sont-elles créées par les hommes pour tenter de réguler leurs relations?
Dans le second cas, est-il impossible de les modifier?
Réellement, j'aimerais avoir ta réponse, mais je ne fais pas d'illusion. Quand une question te gêne, tu la détournes ou plus simplement tu l'ignores et tu continues ton bavardage.
Écrit par : JPD | 22/08/2014
la première loi économique de base est de rémunérer seulement le travail, et si possible en tenant compte de la qualité fournie ! En fonctionnarisant tous les profs, l'Education Nationale favorise "les mauvais" et pas les "bons" ! Tu comprends ?
Écrit par : jeanbart | 22/08/2014
"la première loi économique de base est de rémunérer seulement le travail, et si possible en tenant compte de la qualité fournie" dis-tu.
Quel travail les actionnaires qui touchent des dividendes ont-ils fourni? Tu comprends?
Écrit par : JPD | 22/08/2014
vous avez raison JPD ce sont les spéculateurs et les grosses banques qui nous ont précipités dans le marasme, ces grosses banques trop importantes pour être punies.
Hennel, vous écrivez : Le "Président de personne", dont la formation économique est avérée (HEC + ENA). Vous avez raison, avoir fait HEC n'est pas une preuve de compétences ni même d'intelligence, vous en êtes la preuve vivante.
Pour les dividende, les fonds de pension américains et anglais étanttrès actifs à la bourse Française, ces dividendes records ne signifient-ils pas que nous payons les retraites des anglais et des américains.
Écrit par : jeremie | 22/08/2014
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