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26/07/2014

Phytoplancton, algues marines...

La chaleur, particulièrement forte en ce mois de juillet, favorise le développement de végétaux en Mer ou sur les lacs !

France, photosatellite du phytoplancton.jpg

Carnac, les salines.jpg

Port de Vannes, algues de l'Etang au Duc.jpg

A Carnac, à Vannes dans le port et au large de nos côtes, le phénomène saisonnier prend de l'ampleur ! Les conséquences les plus éprouvantes sont en général l'apparition d'odeurs de décomposition (soufre, sulfures de métaux oxydés...)

La vigilance des services publics est requise !


Salines de Carnac, une pétition contre les algues
Télégramme du 25 juillet 2014

Les Salines du Bréno font l'objet d'une pétition des riverains qui demandent au propriétaire de retirer les algues du bassin. Une pétition est lancée sur Internet, depuis le 24 juillet, par l'Association des amis du littoral carnacois, présidée par Michel Jouvent : « Compte tenu des nuisances visuelles et olfactives dues aux algues qui recouvrent les Salines du Bréno depuis plus d'un mois, nous exigeons du propriétaire privé, LBH Carnac Thalasso & Spa qu'il retire ces algues, sans délai, de l'ensemble des bassins, et qu'il mette en place les moyens efficaces pour procéder à l'entretien régulier et durable des Salines, lieu magique qu'il faut préserver ».

Le propriétaire des Salines, via Dominique Danièlou, fait remarquer pour sa part que les algues se sont formées sous l'effet du fort soleil conjugué à la pluie (photosynthèse), ce qui constitue un phénomène naturel et ne présente pas de caractère de toxicité.

Pratique
La pétition se trouve sur le site de l'association : http://littoralcarnacois.oxatis.com Il est aussi possible de la signer, en version papier, dans les commerces et chez les adhérents proches des Salines.

Environnement, des algues de l'étang au Duc à Vannes charriées dans le port
Télégramme du 25 juillet 2014

La substance verdâtre qui est apparue hier midi est en fait composée d'algues provenant de l'étang, et déversées par le Marle. Une étrange substance verdâtre s'est répandue hier aux alentours de midi à la surface de l'eau du port, face à la Place Gambetta. Il s'agissait d'algues de l'étang au Duc déversées sur plusieurs dizaines de mètres, par le Marle. « Nous avons ouvert le barrage de l'étang pour baisser son niveau en prévision de l'orage et éviter des inondations, explique Jean-Luc Tanguy, responsable du centre technique de la Ville. La chaleur de ces derniers jours ayant favorisé la prolifération des algues, les bords ont aussi été raclés. » Hier après-midi vers 16 heures, Jean-Luc Tanguy et Pascal Baillon, le chef de la capitainerie, se sont concertés sur place pour choisir la façon d'enlever ces algues, peu appétissantes pour les touristes. « Le nettoyage devrait se faire naturellement : avec l'effet conjugué de la marée montante et de la pluie », estime Pascal Baillon. Et si les algues résistent, des agents de la Ville seront chargés de les supprimer à coups d'épuisette ce matin.

Les particuliers appelés à aider la recherche en milieu marin

Le Figaro du 25 juillet 2014
La mer se colore en vert, rouge, brun… C’est une efflorescence du phytoplancton.

Marc Cherki Photo satellite de la côte ouest de la France où l’on peut observer des formes claires dessinées par du phytoplancton. NASA/SPL/COSMOS

OCÉANS Même en vacances au bord de la mer ou en naviguant sur l’Atlantique, les citoyens peuvent aider les chercheurs par leurs observations. L’Ifremer (Institut français de recherche pour l’exploitation des mers) a engagé en mai la deuxième saison de son programme « Phenomer », destiné à surveiller la prolifération du phytoplancton au large des côtes françaises.

« Invisibles à l’œil nu, ces micro-algues, lorsqu’elles abondent, donnent un aspect coloré à l’eau de mer, en vert, en rouge ou en brun, selon les espèces présentes », précise Virginie Antoine, ingénieure en écologie marine au laboratoire Pelagos de l’Ifremer et coordinatrice du projet. Mais le phénomène est éphémère, d’où l’immense intérêt de recueillir les témoignages de particuliers.

Ils appellent l’Ifremer qui peut dépêcher un chercheur ou trouver un relais auprès d’une association. « Ce mardi 22 juillet au matin, nous avons envoyé un bateau faire des prélèvements d’eau vers Port Manec’h, près de Concarneau. La veille, l’Ifremer nous avait prévenus d’une coloration verte à la surface de l’Océan », précise ainsi Jacques Dussol, président de Riem, une association de plaisanciers qui s’adonnent aux sciences marines participatives.

Le phytoplancton a deux fonctions majeures. Il se situe au début de la chaîne alimentaire dans les océans et « contribue à 45 % de la production d’oxygène sur la Terre. Il a un rôle aussi important que celui des forêts et des plantes », rappelle la scientifique. Mais ces micro-algues sont mal connues et les épisodes de prolifération se multiplient. Pourtant, la France dispose depuis trente ans du « Rephy », un réseau de surveillance au large des côtes françaises, très important pour la taxinomie des différentes espèces et complémentaire de « Phenomer ». « Mais les prélèvements sont effectués une fois par semaine et dans des zones bien précises. Comme le phytoplancton marin répond rapidement aux changements de son écosystème, en raison de son cycle de vie très court, nous ratons donc des événements. Grâce au programme de sciences participatives, nous espérons y pallier par les observations de citoyens au moment opportun. Nous souhaitons ainsi mieux connaître la vitesse de prolifération des micro-algues, l’étendue du phénomène et améliorer les connaissances sur la biodiversité du phytoplancton selon les coefficients de marée, les conditions de température, de direction du vent ou d’ensoleillement », ajoute Virginie Antoine.

D’autres phénomènes
L’an dernier, quand le programme de recherche était limité à la Bretagne, 40 signalements de la coloration de la mer ont été effectués de l’île de Sein à l’île d’Yeu, dont 16 intéressants pour les chercheurs. Car d’autres phénomènes peuvent modifier la couleur des eaux de surface, comme le « liga », un mélange de minéraux, de bactéries et de micro-algues, qui donne une couleur brune à la mer.

Élargi cette année à la région Loire-Atlantique, « Phenomer » remporte un plus grand succès qu’en 2013. « Déjà 24 signalements ont été effectués », souligne la coordinatrice du projet. Et 22 épisodes de prolifération ont pu être confirmés. Lors d’une observation, le Lemar (Laboratoire des sciences de l’environnement marin) a mis en évidence la présence de la micro-algue Guinardia delicatula qui, associée à d’autres, ont donné une couleur brune à la mer. Ces observations complètent d’autres analyses effectuées au moyen de photographies prises par satellite, qui permettent de pister le phytoplancton loin des côtes.

En France, cet appel aux citoyens fait également l’objet d’une étude en « psychologie environnementale », conduite par l’université de Brest à la demande de l’Ifremer. « Nous devrions rendre nos conclusions sur les raisons qui incitent les bénévoles à effectuer des signalements à l’échéance du projet “Phenomer” », à la fin de l’été 2016, indique Élisabeth Michel-Guillou, psychologue à l’université de Brest. En regardant le phytoplancton, les motivations des hommes sont également observées…

Commentaires

"La vigilance des services publics est requise "
tu crois qu'ils t'ont attendu ?

Écrit par : jeremie | 26/07/2014

Les commentaires sont fermés.