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17/07/2014

Sélection naturelle et action correctrice...

Les interactions, liées à la surpopulation, sont imprévisibles ! Les actions de "correction" sont en général mal comprises !

Petite mer de Gâvres.jpg

La pêche à pied est devenue un fléau sur nos côtes ! La Petite Mer de Gâvres, mer fermée facilement accessible, est "ravagée" par les "adeptes" du tout gratuit (particuliers comme professionnels), dont la soif de "bouffer" met à mal la ressource ! Il est temps d'instaurer des "interdictions" et un "contrôle" efficace sur le terrain, quitte à faire payer les "plus gros consommateurs" !

Dans l'enseignement universitaire, le phénomène de la "qualité" n'est pas apprécié par la masse d'étudiants, issus d'un baccalauréat "démocratique" (bientôt 100% de reçus !)... la surpopulation est combattue par quelques facultés, adeptes d'une sélection, non naturelle, qui reste la seule arme, face à la "gloutonnerie" intellectuelle de la fourmilière universitaire... quelques voies originales, comme le VIE, qui rapproche l'étudiant du monde de l'entreprise, propose la "bonne solution" au compte-goutte !

L'autre face inquiétante de cette "boulimie" est la raréfaction des "élites", qui ne se bousculent plus au portillon. La médiocratie gagne ainsi la "reproduction intellectuelle" universitaire.

Des jeunes coques, un peu de fumier naturel et une "sélection" intelligente... allez les bleus !


Le VIE, une solution pour l’emploi des jeunes
Le Figaro.fr du 11 juillet 2014
Charles Derrac

Le taux d’embauche des jeunes en V.I.E. après leur mission est de 97%

Alors que le taux de chômage des jeunes actifs de moins de 25 ans frôle les 23% en France, le volontariat international en entreprise séduit de plus en plus de diplômés. Les résultats en termes d’insertion sur le marché du travail sont excellents.

Des jeunes qui trouvent facilement un emploi? C’est possible! Il est vrai que le Volontariat International en Entreprise (V.I.E) a tout pour plaire. Il permet aux entreprises françaises situées à l’étranger de prendre sous leurs ailes des jeunes de moins de 28 ans pour une période de 6 à 24 mois. Finie l’année sabbatique, le jeune «volontaire» se voit confier une mission dans un pays étranger, profitant au passage pour apprendre des nouvelles langues ou pour voyager. Surfant sur la vague d’enthousiasme, le gouvernement, dans le cadre du Pacte pour la croissance, la compétitivité et emploi, a fixé à Ubifrance l’objectif de développer le V.I.E et d’atteindre les 9000 postes d’ici à fin 2015.

Et ça marche! Fin juin 2014, on dénombrait déjà près de 8300 jeunes volontaires dans 1819 entreprises du monde entier. Mais le plus important reste sans aucun doute l’attractivité de ces postes internationaux et leurs rôles pour l’employabilité des jeunes. L’étude 2014 confiée au CSA pour Ubifrance met en évidence l’ampleur du niveau d’insertion professionnelle des jeunes ayant effectués un V.I.E et son rôle d’accélérateur de carrière. Un an après la fin de leurs missions, 92 % des anciens volontaires occupent un emploi. Signe de leur incroyable crédibilité auprès des employeurs, le taux d’embauche des jeunes volontaires après la mission atteint même 97 %! Pour comparer ce qui est comparable, le taux d’insertion des jeunes diplômés français est de 81 %, soit un écart de plus de 10 points avec les V.I.E.

Vivier d’opportunités
Mais c’est aussi en termes de la stabilité de l’emploi que l’on peut mesurer l’impact du V.I.E. En effet, 78 % d’entre eux trouvent directement un CDI à l’issue de leur expérience. Le V.I.E devient donc une étape de préembauche et remplace le stage de fin d’étude pour ceux qui décident de rester en France. C’est aussi un vivier d’opportunités à l’international. Près de 7 jeunes sur 10 se sont vu proposer un poste dans l’entreprise où ils ont effectués leurs V.I.E et 62 % poursuivent leurs carrières hors de France. «22 % des jeunes indiquent s’être tourné vers cette formule pour trouver un emploi, un taux en hausse de 5 points par rapport à 2011. Ça n’est pas anodin et cela prouve que le V.I.E joue pleinement son rôle comme un des leviers dans la lutte contre le chômage des jeunes» se réjouit Michel Lodolo, Directeur du V.I.E.
Pour les jeunes intéressés, s’ils sont sélectionnés par une entreprise, ils bénéficieront d’un statut public (sous la tutelle de l’Ambassade de France dans le pays en question) et d’une couverture sociale et cotiseront déjà pour leur retraite. L’indemnité mensuelle est composée d’une partie forfaitaire de 713 euros, puis d’une partie variable qui varie selon le niveau de vie du pays dans lequel ils iront. Au final, la somme varie entre 1300 et 3700 euros mensuelles, largement de quoi, s’il fallait encore un argument, pousser nos jeunes français à tenter l’aventure.

Petite mer de Gâvres, blocus samedi
Télégramme du 17 juillet 2014
Yves Madec

Le projet qui suscite le mécontentement d'un certain nombre de citoyens et d'élus prévoit de semer 20 tonnes de coques à l'automne sur une superficie de 6.000 m² en Petite mer de Gâvres.. Photo archives François Destoc

Samedi matin, l'accès à la Petite mer de Gâvres sera compliqué pour les plaisanciers. Les opposants au projet de réensemencement de coques, qui devrait débuter à l'automne, en bloqueront l'entrée.
« De vieilles coques contre des jeunes coques ». Voilà ce que le collectif de citoyens et d'élus monté à Gâvres a trouvé comme slogan pour marquer son opposition au projet de réensemencement de coques en Petite mer de Gâvres. Une soixantaine d'embarcations sont attendues, samedi, pour bloquer, de 10 h 30 à 11 h 30, l'entrée du site.

Un gisement « sinistré »
Un sujet qui envenime les débats depuis de longs mois dans cette partie du Morbihan où la pêche à pied est reine. Tellement reine que son gisement est désormais « sinistré ». Les dernières prospections menées par le Comité régional de la pêche maritime et de l'aquaculture marine (COREPAM) ont confirmé une très faible abondance des coques et une inquiétante absence de juvéniles. Ajoutée à cela, une surmortalité des coques, mettant en péril l'activité des pêcheurs professionnels. Le comité départemental des pêches maritimes du Morbihan a donc lancé l'alerte. Un appel entendu puisque, afin de redynamiser le gisement, le préfet de Bretagne a validé un plan de relance de la pêche à pied qui préconise le réensemencement de vingt tonnes de coques sur le site.

Fermée deux ans à la pêche
Les études menées avec le concours de l'Ifremer et le soutien des pêcheurs à pied ont permis d'identifier deux zones favorables à la pousse sur une superficie totale de 6.000 m², soit 3 % de la Petite mer de Gâvres. Le semis se fera à raison de 3 à 4 kg de coques par m². Conséquence, la Petite mer sera fermée à la pêche, aussi bien pour les professionnels que pour les plaisanciers, durant deux ans, à compter d'octobre prochain. Un projet et une échéance qui ne recueillent pas d'échos favorables parmi les élus du secteur et une part de la population. Les pétitions en ligne et les oppositions marquées durant les conseils municipaux à Gâvres et Port-Louis en attestent. Beaucoup y voient aussi une sorte de privatisation de l'estran. En juin dernier, le conseil municipal de Gâvres a clairement marqué son opposition, estimant que la baisse de la biodiversité était surtout imputable à « une pêche abusive effectuée par les pêcheurs professionnels ces dernières années » et « une mauvaise qualité des eaux pendant les périodes de fortes pluies ».

« Aucune étude d'impact »
Le maire, Dominique Le Vouédec, a interpellé le préfet de région sur ce sujet. « Aucune étude d'impact n'a encore été réalisée, martèle-t-il. Il peut y avoir des germes pathogènes. Et sur la forme, nous ne voulons pas que les pêcheurs professionnels décident pour nous. Tous les acteurs doivent être associés à cette décision ». Selon le collectif, ce sont bien plus que 20 tonnes qui seront acheminées. « Un jour, il s'agit de réensemencer 230 tonnes de naissains sur 30.000 m² côté Port-Louis et 60.000 m² côté Gâvres. Six mois plus tard, c'est 20 tonnes sur 6.000 m². Mais ces deux projets ne font qu'un, le reste viendra au printemps 2015 ».

Sélection illégale en facultés, Nantes, Rennes, Lorient, Vannes et Brest épinglées
Télégramme du 16 juillet 2014

Trente-trois universités pratiquent une sélection illégale des étudiants et 14 imposent des frais d’inscription illégaux, dénonce le principal syndicat étudiant Unef dans un rapport publié ce mercredi et que nous diffusons. Parmi elles, Nantes, Lorient, Vannes, Rennes et Brest.

Et ce n'est pas tout. Des universités instaurent des "capacités d’accueil", afin de limiter le nombre d’inscriptions, et "n’hésitent pas à mettre en place un tirage au sort" à l’entrée de leurs formations, déplore le président de l’Unef, William Martinet, qui demande au ministre de l’Education nationale Benoît Hamon et à la secrétaire d’Etat à l’Enseignement supérieur Geneviève Fioraso de "faire respecter la loi et d’assumer leurs responsabilités."

Sinon, "l’Unef déposera des recours devant les tribunaux administratifs, contre les universités ou les rectorats".

Des universités bretonnes concernées

En Bretagne, l'Unef pointe du doigt une sélection "illégale" pour plusieurs établissements du supérieur.
Sur 33 facs épinglées, Nantes pointe à la 10e place pour des prérequis exigés à l'entrée de six licences. C'est le cas notamment, poursuit l'Unef, pour la licence de physique.

Viennent ensuite :
- 14e place : Lorient/Vannes (UBS) pour une sélection sur dossier avec entretien individuel pour l'entrée dans trois masters, dont celui de comptabilité/audit.
- 16e place : Brest (UBO) pour les mêmes motifs que Vannes et Lorient. C'est le cas notamment pour l'entrée en Master 1 Biologie et santé.
- 31e place : Rennes pour des restrictions d'accès en droit (Bac S et ES). Exemple : la licence Eco et gestion.

Agrégation, désaffection pour les filières mathématiques et économie
Le Figaro Etudiants du 11 juillet 2014
Antoine Lhermenault

Cette année, seulement 275 postes sur 395 (69,5%) ont été pourvus au concours de l’agrégation de mathématiques.-14JOEL SAGET/AFP-

Les résultats du concours externe de l’agrégation, avec de nombreux postes offerts finalement non pourvus, signalent une «désaffection» des candidats pour les mathématiques, la musique ou encore la grammaire.
Si l’on ne s’arrêtait qu’à certaines matières, les résultats du concours externe de l’agrégation seraient alarmants. En mathématiques, ils ne sont que 275 candidats à avoir été admis pour 395 places disponibles (69,5%). En économie, la moitié des postes offerts - 5 sur 10 - n’ont pas été pourvus. En musique, le pourcentage d’admission est en chute libre, de 95% en 2012 à 54% en 2014. Et si de manière générale, la tendance peut sembler moins marquée - les lauréats de l’agrégation externe représentent 91% des postes offerts -, elle n’en reste pas moins significative. Surtout, elle n’évolue pas dans le bon sens, à l’image des mathématiques où tous les postes étaient encore pourvus en 2011 et 2012.

Consciente de la situation, la Société des agrégés de l’université tire la sonnette d’alarme. Cette association n’hésite pas à parler d’une «désaffection» qu’elle impute directement à un manque de considération pour les titulaires de l’agrégation. D’abord, l’association juge «urgent» de «donner aux agrégés les postes correspondant à leur statut». Car «ils sont très souvent affectés en collège plutôt qu’en lycée ou dans les établissement d’enseignement supérieur» exprime sa présidente Blanche Lochmann. Les derniers chiffres annonçaient 19% - selon le ministère - et 25 % - selon la Société - de titulaires d’une agrégation enseignant dans le premier cycle. «L’étudiant qui prépare le concours de l’agrégation ignore qu’il a une chance sur quatre d’enseigner au collège et une chance sur trois d’y effectuer son stage, dans un niveau qu’il n’a pas choisi puisqu’il croit, à juste titre, que ce niveau est réservé aux lauréats du CAPES» complète la porte-parole.

Autre revendication, la «création d’une véritable bourse d’agrégation». Jusque-là les candidats de l’«agreg» sont éligibles aux mêmes bourses que l’ensemble des étudiants de l’enseignement supérieur, où les droits sont limités en nombre d’années. «Mais l’agrégation, explique Blanche Lochmannn, est souvent passée après plusieurs master. Ou, à cause d’échecs qui sont fréquents, demande plusieurs années de préparation». Une barrière financière qui découragerait de nombreux candidats à franchir le pas.
Enfin l’association interpelle le ministère de l’Enseignement supérieur sur la question de la recherche. «La plupart des candidats ont pour objectif de devenir professeur en classes préparatoires ou à l’université, mais cette fonction nécessite, bien souvent et en plus de l’agrégation, d’avoir fait une thèse». En théorie, les emplois du temps adaptés de l’enseignement supérieur autorisent les agrégés à travailler sur leurs sujets de recherche. «Mais les rectorats, leur opposant un besoin important dans le second degré, refuse de facto aux candidats la possibilité d’un emploi du temps aménagé».

Commentaires

Qu'y aurait-il de scandaleux à ce que le pourcentage de réussite au bac soit de 100%?
C'est bien le but d'une préparation que de conduire tous les candidats au succès!
Evidemment, cette idée ne convient pas aux maniaques de la "sélection"
Selon quels critères cette sélection? Nous les connaissons tous, l'origine sociale étant le premier.

Écrit par : JPD | 17/07/2014

Ton raisonnement scientifique me stupéfie... as-tu entendu parler en agronomie de la sélection des semences ? Le pain, que tu manges aujourd'hui, est issu de farines de blés, qui n'ont plus rien à voir avec les cultures du 19ème siècle... et ce n'est qu'un exemple !

Écrit par : jeanbart | 17/07/2014

Tu mélanges tout!
Le bac est un EXAMEN de fin d'études qui permet de postuler (ou non) à la poursuite d'autres études. C'est en ce sens que 100% de réussite à cet examen (et pas forcément au premier essai) ne me semble pas ridicule!
Connais-tu beaucoup de gens qui ont été recalés définitivement à l'examen pour l'obtention du permis de conduire? Ce qui n'autorise pas tous les lauréats à piloter en rallye ou en Formule 1!
QuanT à ton histoire de farine, j'ai constaté récemment un changement dans les résultats obtenus avec une farine de la même marque, et pas dans le bon sens, à mon goût.
Peux-tu admettre que changement n'est pas synonyme d'amélioration? Le but de la sélection des semences est-il vraiment le bien-être de l'humanité? J'ai des doutes; toi tu n'en as jamais (du moins tu n'en avoues jamais).

Écrit par : JPD | 17/07/2014

Tu fais partie de ceux, qui acceptent tout, parce qu'il n'y a pas de concurrence, ni de mise en concurrence. Lorsque tu fais partie des entreprises, qui se battent à l'international, la qualité est un "concept", qui caractérise les produits "made in Deutschland"... dommage pour la France et ceux, qui préparent les français à la dure bataille de l'export...

Écrit par : jeanbart | 17/07/2014

Tu fais partie de ceux, qui acceptent tout, parce qu'il n'y a pas de concurrence, ni de mise en concurrence. Lorsque tu fais partie des entreprises, qui se battent à l'international, la qualité est un "concept", qui caractérise les produits "made in Deutschland"... dommage pour la France et ceux, qui préparent les français à la dure bataille de l'export...

Écrit par : jeanbart | 17/07/2014

Et vous savez de quoi vous parlez vous qui avez exporté vos cornichons aux quatre coins du monde.Ca force le respect..........

Écrit par : foudre bénie | 17/07/2014

ben jean bart quand on te voit on comprend que la sélection s'est faite aussi sur le fric et malheureusement ça continue

Écrit par : jeremie | 17/07/2014

Les commentaires sont fermés.