17/07/2014
Petites mains et promotion immobilière...
La Bretagne, dont beaucoup d'activités reposent sur une main d'œuvre peu qualifiée, a tout intérêt à attirer "des seniors" à fort pouvoir d'achat !
Roland le Sauce et ses idées du Front de Gauche est sympathique, mais ses revendications (sur le logement social) sont irréalistes ! Venu à Saint Pierre Quiberon pour une conférence sur le logement social en environnement balnéaire, il n'a pu résoudre l'équation diabolique du "surplus" immobilier, lorsque l'on retire 70% de résidences secondaires !
Auray, dont la direction est tenue par un constructeur de maisons individuelles, doit attirer une nouvelle population de "retraités", et non construire des galetas de banlieue parisienne en ringuette !
L'ère du "tout communiste" de Michel Le Scouarnec est terminée avec les élections d'avril 2014...
Pour une Auray, bourgeoise et pimpante !
Dolmen, entre liquidation judiciaire et espoir
Télégramme du 17 juillet 2014
Jennifer Pinel
La peur de se retrouver sur le marché de l'emploi dans un secteur sans débouchés tétanise les couturières qui gardent espoir.. Photo J.P.
Le verdict est tombé sans surprise hier mais n'en a pas moins causé l'émoi des 44 salariés de la société de confection textile. Dernière lueur d'espoir, la reprise sur plan de liquidation...
« On n'a pas les garanties de salaires pour prolonger la période d'observation, le tribunal a donc prononcé la liquidation judiciaire. » À la sortie de l'audience, peu avant 15 h 30 hier, nul besoin d'attendre le discours du patron de la société Dolmen, Jean-François Cuny pour connaître la décision prise par le tribunal de commerce. Le verdict se devine dans ses yeux et ceux des représentants du personnel, venu en nombre pour vivre collectivement cette page de l'histoire de la société de confection de textile 100 % français fondée en 1922 à Guingamp, implantée à Pabu (22) depuis plus de 20 ans et spécialisée dans les vêtements de travail. Entre espoir et résignation, tous se sont préparés à entendre la sentence attendue. Proférée par le patron, elle n'en déclenche pas moins larmes et sanglots chez les 40 des 44 salariés présents, des couturières au savoir-faire maintes fois salué.
Un an durant, tous ont travaillé sans compter et sans sourciller pour relancer la société qui « souffrait d'un manque de trésorerie et d'apport financier depuis le départ », selon la syndiquée CGT Angélique Le Buan. Elle chiffre les dettes à « près de 1.500.000 euros, qu'il aurait fallu apurer à hauteur de 500.000 € pour éviter la liquidation ». De quoi refroidir les repreneurs qui pourraient à présent se manifester, la liquidation judiciaire entraînant un effacement des dettes pour celui qui souhaiterait relancer une société en lieu et place.
450.000 € de commandes annulées
L'espoir perdure et dans son discours aux salariés, Jean-François Cuny s'est montré résolument déterminé. « Je me battrai jusqu'à la fin et je vous garantis que je trouverai un repreneur. Nous avons deux-trois contacts très sérieux. C'est une page de Dolmen qui se tourne, la fin d'un chapitre, mais il y a encore beaucoup de pages à écrire », a assuré le dirigeant. Pour se positionner sur un plan de cession après liquidation, les repreneurs intéressés ont deux mois pour se faire connaître. Un « New Dolmen » ou autre, lancé par Armor Lux ou quelqu'une enseigne de made in France ? Les salariés veulent y croire jusqu'au bout même si pour y parvenir, la société doit connaître une rupture d'activité de deux à trois mois. 450.000 € de commandes ont déjà été annulées. Après le lancement d'une souscription publique, Jean-François Cuny était parvenu à réunir 63.000 €. Un pactole qui démontre l'attachement de clients bretons au savoir-faire de la société de confection. Reste à espérer que cet engouement convaincra les investisseurs avant le délai fatidique entraînant la mise aux enchères de l'outil de travail. « Les machines seraient alors vendues au prix de la ferraille, soit 6.000 ou 7.000 € alors qu'elles en valent près de 175.000 », alarme Jean-François Cuny.
Immobilier, les Affaires maritimes cèdent la place à 27 logements
Télégramme du 16 juillet 2014
L'un des nouveaux bâtiments qui sera proposé dans le « projet manoir », imaginé par Stéphanie Fiévé, architecte alréenne..
Ça bouge dans les projets immobiliers. L'État ayant mis certains de ses biens en vente, des groupes ont saisi l'occasion pour occuper le peu d'espace encore disponible à la construction dans les villes. À Auray, le manoir des Affaires maritimes va connaître une nouvelle vie.
Le manoir occupé depuis des lustres par les Affaires maritimes, rue Abbé-Martin, ne sera pas rasé. Un soulagement, sans doute, pour ceux qui s'étaient habitués à la présence de cette imposante demeure. « On se réjouit d'avoir pu préserver le manoir. Et pourtant, on a eu des pressions pour le détruire... », n'a d'ailleurs pas manqué de glisser le maire, Jean Dumoulin. En manque de liquidités, l'État a souhaité « réorganiser » ses services et vendre une partie de ses biens. À Auray, cela s'est concrétisé par la mise sur le marché des bâtiments de la Direction des territoires et de la mer et du « manoir » des Affaires maritimes. Les deux ont trouvé preneurs. Le projet du « manoir » a été présenté lors d'une réunion publique le 17 juin. Une cinquantaine de riverains y avaient été invités. La Ville a gardé un oeil attentif sur les opérations, comme le précise encore Jean Dumoulin : « Le permis de construire est en instruction... Mais c'est en bonne voie. On va profiter de la refonte du manoir pour faire six appartements qui seront fléchés pour des jeunes, des primo-accédants ». Un cadre plutôt sympathique pour un premier logement... « Nous sommes également satisfaits d'avoir pu préserver les arbres remarquables, certains centenaires qui se trouvaient dans le parc du manoir », a poursuivi le maire. L'esprit « parc » sera d'ailleurs conservé. C'est Yvon Le Blohic, directeur promotion d'Espacil, qui le garantit : « Nous allons maintenir une grande surface d'espaces verts. C'est un ensemble qui sera composé de deux petits bâtiments, proposant 17 appartements pour l'un et treize pour l'autre ». Avec les six appartements du Manoir, ce sont donc 27 nouveaux logements, du T1 bis au T5, qui vont augmenter l'offre alréenne dans quelques mois. La commercialisation est lancée par Espacil, qui (en dehors des appartements du manoir) vise plutôt « une clientèle de seniors ». Un projet intéressant pour le groupe immobilier qui annonce « 250 logements livrés sur la région Bretagne » par an. Espacil devrait injecter dans cette opération près de 640.000 €. La livraison est espérée à la fin de l'année 2015.
En attendant le regroupement Porte Océane
Le manoir, qui abritait les Affaires maritimes depuis 100 ans, va donc connaître une nouvelle vie. Même si le service des Affaires maritimes devrait continuer à être accueilli dans ses murs pendant encore deux années, le temps pour la Ville de lancer un autre projet d'envergure : un bâtiment qui accueillera, dans la zone de Porte Océane, les services des Affaires maritimes donc, mais aussi la BMO (Brigade de gendarmerie mobile) et la Direction des territoires et de la mer.
Projet immobilier Le Manoir, le point de vue de Roland Le Sauce
Télégramme du 17 juillet 2014
Roland Le Sauce, conseiller d'opposition, réagit après la publication de l'article sur le projet immobilier du manoir occupé par les Affaires maritimes (Le Télégramme d'hier) : « Je partage la satisfaction de la municipalité de voir conserver le manoir et les arbres remarquables ; c'est un projet bien réfléchi d'un point de vue architectural et qui s'inscrit dans une démarche de développement durable pour la gestion des eaux pluviales, par exemple », commence-t-il.
« Mais, il y a un "mais", déplore-t-il. En l'état du dossier, le règlement du Plan local d'urbanisme (Plu) n'est pas respecté. Il y est dit que "les constructions neuves ou groupes de constructions neuves abritant plus de dix logements sont autorisés, sous réserve qu'ils comprennent au moins 20 % de logements sociaux". C'est-à-dire du locatif social. Ce n'est pas le cas avec ce projet, quand bien même favoriser l'accession sociale est une bonne chose pour aider les jeunes ménages à devenir propriétaires ». Et de s'interroger : « Va-t-on revenir aux errements anciens où le logement social est à cantonner dans des quartiers spécifiques comme le Gumenen ou Parco-Pointer ?
Ce projet, haut de gamme, s'adresse plutôt à une population senior si l'on en croit le promoteur. Cela est loin de répondre aux problématiques relevées par le diagnostic établi pour la révision du Plu, notamment le fait que l'indice de jeunesse est faible dans ce secteur de la ville : un jeune de moins de 20 ans pour trois personnes âgées de plus de 60 ans. Se battre pour l'emploi, c'est aussi se battre pour du logement accessible, en quantité et en qualité, dans un cadre de vie agréable et valorisé pour tous sans distinction de revenus ».
Commentaires
Attention, bourgeois ne veux pas dire pimpant, loin sans faut. souvent ça veut dire ringardise, endormissement, suffisance , auto satisfaction....ça ne te rappelle personne ?
Écrit par : jeremie | 17/07/2014
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