Les Secrets de Saint Pierre

Les élèves de primaire apprendront à coder dès septembre 2014
Le Figaro.fr du 13 juillet 2014


Le ministre de l'Éducation nationale, Benoît Hamon, annonce dans le Journal du dimanche que l'enseignement du langage informatique sera proposé aux écoliers dès la rentrée «de manière facultative et sur le temps périscolaire».


Le code informatique va faire son entrée en primaire. Le ministre de l'Éducation nationale, Benoît Hamon, annonce ce dimanche dans une interview au Journal du dimanche que l'enseignement du langage informatique sera proposé aux écoliers dès la rentrée «de manière facultative et sur le temps périscolaire».

Le locataire de la rue de Grenelle, qui attendait que le Conseil supérieur des programmes achève sa réflexion sur le sujet, rappelle que si sa «priorité porte sur les apprentissages fondamentaux» («lire, écrire, parler correctement la langue française, compter, calculer, composer et décomposer les nombres en mathématiques»), «l'école ne peut ignorer l'importance du numérique qui intervient aujourd'hui dans toutes les disciplines». «La question n'est plus de savoir s'il faut apprendre l'informatique et son langage, mais de savoir comment, pour quels usages, et à quelle étape du cursus le faire», explique-t-il.

«Le Conseil supérieur des programmes a posé de premières exigences: l'élève doit connaître les principes des langages de programmation et être capable de réaliser des applications utilisant des algorithmes simples», souligne Benoît Hamon, qui, dans le cadre de cet enseignement, annonce avoir «lancé le 19 juin un appel aux associations pour structurer une offre nationale». «Cette initiation devrait être inscrite dans les programmes du second degré», précise-t-il. «Certains professeurs pourraient, plus naturellement que d'autres, être des pédagogues du code: les professeurs de technologie et de mathématiques».

9000 écoles reliées au haut débit hertzien dès septembre
Benoît Hamon confirme également sa volonté de relier au haut débit hertzien 9000 écoles dès septembre,. «16.000 écoles, sur les 54.000, n'ont pas accès à l'Internet haut débit», rappelle-t-il. «Nous lançons par ailleurs, avec Arnaud Montebourg, un grand programme en faveur de la filière industrielle française du numérique éducatif», ajoute-t-il. Objectif: équiper «70 % des élèves du primaire et de collège et 100% des enseignants à l'horizon 2020 en PC-tablettes dotés de ressources pédagogiques numériques».

«Si maîtriser le français est indispensable pour penser, formuler un jugement, s'exprimer et communiquer, les mathématiques comme l'informatique sont d'autres formes de langage, qui apprennent la logique, facilitent la manipulation de concepts», poursuit le ministre de l'Éducation nationale. Avant de conclure: le numérique «favorise l'interaction au sein de la classe, stimule la participation de tous, y compris de ceux qui restent en retrait».

Ubisoft, la locomotive Watch_Dogs a rempli son rôle
Next Impact du 11 juillet 2014
Kevin Hottot,

Par contre, Aiden Pierce n'a pas hacké la bourse

Ubisoft vient de dévoiler ses résultats pour le premier trimestre de son exercice fiscal 2014-2015. L'éditeur français a réalisé de meilleures performances que prévu, et il ne doit cela qu'à un seul titre : Watch_Dogs. Le jeu d'action lancé en mai dernier a en effet rempli tous ses objectifs.


Qu'importe les polémiques autour du jeu, Watch_Dogs a semble-t-il rempli tous ses objectifs et cela ne peut être que bon pour les finances d'Ubisoft. Ni l'affaire des « mods E3 » sur PC, ni les problèmes rencontrés avec Uplay le premier jour n'ont suffi a faire chavirer la barque. Le titre phare d'Ubisoft s'est en effet vendu à plus de 8 millions d'exemplaires auprès des revendeurs, un record pour une nouvelle franchise, qu'Activision cherchera a battre dès cet automne avec Destiny.

En attendant, Ubisoft affiche des résultats plus que satisfaisants avec un chiffre d'affaire de 360 millions d'euros au dernier trimestre, contre 76 millions d'euros un an plus tôt. Bien évidemment, Watch_Dogs a fait office de locomotive, mais l'éditeur affirme que ses jeux free-to-play sur mobiles se portent bien tout comme ses jeux dématérialisés tels que Trials Fusion, Child of Light et Soldats Inconnus. Les ventes dématérialisées ont représenté un CA de 84 millions d'euros ce trimestre, en hausse de 149 % sur un an.
Le prochain trimestre ne devrait quant à lui n'être concerné par aucun lancement majeur, de ce fait les chiffres ne seront plus du même acabit, et Ubisoft s'attend à réaliser un chiffre d'affaires de seulement 85 millions d'euros, en baisse de 61 % sur un an. L'an dernier la société avait toutefois lancé plusieurs jeux sur cette période, dont Rayman Legends et Just Dance 2014.

Quoi qu'il en soit, ces faibles performances attendues pour le prochain trimestre ne remettent pas en cause les objectifs sur l'ensemble de l'exercice. Il est donc toujours question d'un chiffre d'affaires de 1,4 milliard d'euros, pour un bénéfice opérationnel de 150 millions d'euros minimum. À titre de comparaison, sur l'exercice précédent, le CA de l'entreprise n'était que de 1,007 milliard d'euros et des pertes étaient au menu. Ces bonnes nouvelles n'ont semble-t-il pas convaincu les marchés, l'action du groupe perdant 2,5 % au moment ou nous écrivons ces lignes. Ubisoft est donc valorisé à hauteur de 1,79 milliard de dollars, contre 11,25 milliards pour EA et 16,06 milliards pour Activision.