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13/06/2014

La transition énergétique, un crédo d’une nouvelle religion, où l’on risque l’excommunication !

L’ICAM propose trois points de vue : la ville de Fribourg, la commune de Locminé et un représentant de la CCI de Vannes.

Jean-Claude Pierre est un adepte de l’histoire, des 5 E, de la coopération… le modèle allemand avec ses éco-quartiers et celui de l’Autriche avec le Vorarlberg.

Energie, économie, écologie, esthétique et éthique sont les « mamelles » de cette transition énergétique. Les coopératives privées (au nombre de 600 en Allemagne) sont les porteurs de ces projets, qui créent de l’emploi (500.000 en Allemagne).

Regarder au-delà du Rhin et du lac de Constance, c’est faire preuve d’innovation, c’est développer des projets à l’échelle d’une commune et d’un Land. Small is beautiful !

A Locminé, le projet LIGER (comme Locminé Innovation Gestion Energies renouvelables) est complexe. Pour ses 13.000 habitants la méthanisation des déchets agricoles (dans un rayon de 20 km) produit de l’électricité, du carburant (car green), de l’azote et du phosphore pour 18 millions d’euros d’investissement. Il s’agit de chauffer une piscine, des bâtiments communaux sur une surface « totalement décarbonnée » ! Résultat en septembre 2015…

La CCI représente les 26.000 entreprises du Morbihan, elle a une vision d’entreprise ! Les objectifs : moins de « fossile », moins de « fissile » et plus d’énergie alternative. Les chantiers prioritaires sont l’économie d’énergie (habitation, locaux industriels), la gestion intelligente de l’énergie (régulation sophistiquée) et le stockage de l’énergie (Hydrogène).
Le nouveau bâtiment du SDEM en zone d’activité est un exemple (Kergrid) !

Dans une école d’ingénieurs, les beaux projets techniques font briller les yeux des étudiants, tel celui de LIGER. Par contre la critique et l'évaluation économique semblent être au deuxième rang à l’ICAM ! La notion de rentabilité économique, d’équilibre entre investissement et fonctionnement sont des paramètres peu évoqués.

Il ressort de cette conférence que l’Allemagne est très en avance sur la France dans la transition énergétique. Le choix d’y laisser agir l’initiative privée n’est pas étranger au succès des premières réalisations.

L’usine de la Rance (la deuxième maintenant au monde), les turbines marines, les adjudications de fermes éoliennes sont des réalisations plutôt étatiques et administratives, issues de mécanisme de financement collectif (CSPE sur les factures EDF par exemple). La revente obligatoire de l’énergie solaire à EDF est également un paramètre, qui conditionne le financement des énergies renouvelables…

Critiquer aujourd’hui le nucléaire (démarche de Gauche) est facile, car cette filière, qui marche bien, a plus de 30 ans sans ennui majeur ! Ajouter de l’énergie renouvelable, c’est bien, si le coût est supportable (silence général).

Faire de la substitution, c’est délicat et coûteux, car il faut investir à nouveau dans la production, le réseau « smartgrid » et dans les économies d’énergie…

Il est probable aujourd’hui que le coût de la facture soit assez mal évalué !


Icam, état des lieux et projets pour une transition énergétique
Télégramme du 11 juin 2014


La promotion 2015 des élèves ingénieurs de l'Icam, en quatrième année de leur cursus..
Les élèves ingénieurs de la promotion 2015 de l'Icam Bretagne organisent une conférence sur la transition énergétique en Bretagne, vendredi prochain. Conférences et tables rondes sont au programme.

Le thème de la journée organisée par les élèves de 4e année de l'école d'ingénieur Icam s'est dessiné lors d'un colloque de Liger (Locminé innovation et gestion des énergies renouvelables). Les élèves dont le cursus est centré sur les automatismes, la mécanique et l'électricité devaient, à travers l'organisation de la journée thématique, renforcer leurs compétences scientifiques. Les 54 élèves se sont répartis en groupes de quatre à sept personnes pour préparer un angle d'approche sur le thème de l'énergie de demain : la méthanisation, les énergies marines, l'accès aux énergies renouvelables aux particuliers, la valorisation des déchets, l'éco-construction...

« La journée, organisée sur le site de l'Icam à Vannes, souhaite poser des bases tangibles sur les ressources renouvelables dont dispose le territoire breton », précisent les organisateurs. « L'ambition est aussi d'interroger les modèles et les expériences étrangères, de déconstruire pour mieux comprendre certaines technologies comme les énergies marines et la méthanisation, tout en interrogeant la dimension sociopolitique du phénomène énergétique ».

Au programme

La journée « Faisons de la Bretagne un exemple énergétique de demain » démarrera à 10 h avec une conférence « La vision du futur » qui servira d'introduction. La rencontre se déroulera en présence de Jean-Claude Pierre, fondateur du réseau Biocoop et du réseau Cohérence, qui évoquera l'implication des citoyens dans le développement énergétique renouvelable. L'après-midi se déclinera autour de tables rondes au cours desquelles les élèves présenteront sous différentes formes le thème sur lequel ils ont travaillé. Le maire de Locminé, Grégoire Super, devrait également être présent au cours de la journée pour parler du projet Liger.

Pratique


La journée est ouverte aux professionnels et au grand public, vendredi 13 juin, de 10 h à 19 h, sur le site de l'Icam à Vannes, 9 rue du Commandant-Charcot. Accès libre.

Commentaires

pas d'ennui majeur alors qu'on les cache tout simplement. Et n'importe comment le nucléaire c'est tchernobyl et Fukushima, les routes radioactives du cantal à cause des scories qu'on a melées à l'asphalte, les problèmes de pollution à Vaujours.

Vous parlez de coûts mal évaluées mais, mon petit monsieur, si on recule sans arrêt le démantèlement des centrales obsolètes, au risques d'avoir des incidents majeurs, c'est parce qu'il faudrait en ajouter le prix à celui de ton électricité nucléaire qui cesserait sur l'heure d'être aussi rentable que tu le prétends.
Et si les allemands sont tellement en avance c'est parce que des tas de gens de ton genre on préférer crier cocorico, on est les meilleurs et ont eu la vue très courte si bien que pendant que pleins de suffisance ils s'endormaient sur leurs oreillers radioactifs, les allemands investissaient dans la recherche d'énergie nouvelles.

Si les entreprises privées de ces énergies renouvelables ont pu se créer chez nos cousins germains c'est que l'état allemand n'y a pas encouragé le tout nucléaire comme l'ont fait les différents gouvernements français de droite comme de gauche

Écrit par : jeremie | 14/06/2014

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