24/05/2014
Le "temps de travail", depuis 1981 il fait des dégâts !
Selon les secteurs d'activité, le temps de travail est "fatalement" inégal !
Le "partage des fruits de la croissance" depuis 1981 est géré depuis l'arrivée de François Mitterrand au pouvoir comme "une baignoire"... le résultat dans la fonction territoriale est de calculer "les effectifs" en fonction du débit de cette dernière...
Cette planification "à la soviétique" ne convient pas à des activités fluctuantes. Elle crée des tensions sociales inutiles, car la variable d'ajustement ne fonctionne pas.
Le retour à des horaires variables selon les secteurs est inéluctable, avec comme variable d'ajustement les heures supplémentaires... cette méthode a parfaitement fonctionné dans l'Education Nationale sous l'époque Sarkozy...
La "régulation" en économie doit être automatique ! Les tensions actuelles sont le résultat d'une rigidité sur les horaires de travail !
Sdis 56, les pompiers mettent la pression
Télégramme du 23 mai 2014
Une centaine de pompiers de plusieurs centres de secours du Morbihan ont pris position, ce vendredi en fin de matinée, à l’entrée du service départemental d’incendie et de secours du Morbihan, à Vannes. Un grand feu de palettes et de pneus a brûlé pendant plusieurs heures. Les pompiers avaient prévu de quoi se restaurer en attendant la fin des négociations menées par les syndicats FO, CGT CNSPP et le conseil d’administration du Sdis.
Cette action s’inscrit dans le cadre du mouvement de grève lancé le 12 mai. Il découle d’un désaccord concernant l’application d’une directive européenne relative à la limitation du temps de travail des sapeurs-pompiers professionnels, indique le Sdis dans un communiqué: "À l’issue de plusieurs réunions, le Sdis 56 a proposé un recrutement complémentaire de huit pompiers professionnels portant ainsi le nombre de créations de postes en 2014 à 11; un taux d’équivalence à hauteur de 17 ¬heures à compter du 1er ¬août 2014 (au lieu de 16,20¬ heures depuis le 1er ¬janvier) pour une présence de garde en caserne de 24¬ heures; et un ajustement du dispositif opérationnel permettant d’optimiser l’emploi des sapeurs-pompiers".
Le communiqué précise que l’ensemble de ces mesures se traduirait par un rythme moyen annuel de travail de 80 gardes de 24 heures (au lieu de 85 gardes actuellement), de 14 gardes de 12¬ heures et de 79¬ heures de formation.
Pour les pompiers en grève, le compte n’y est pas: "Il fallait 14 postes et on est à onze", dit Sébastien Veillon (CGT). Les pompiers en grève refusent le principe des gardes postées par des pompiers volontaires : "L’employeur propose qu’à Vannes il y ait un nombre de jours travaillés par des pompiers volontaires soit un volume de 468 jours par an ce qui représente 90.000 €. C’est l’équivalent de trois postes de professionnel". Syndicats et direction se retrouveront mardi à 17h30. "Si nous n’avons pas gain de cause, le conflit pourrait se durcir", prévient la CGT.
Vannes, mécontentement et manifestation du personnel du conseil général
Télégramme du 22 mai 2014
150 agents du conseil général défilent en ce moment dans les rues de Vannes. Cette manifestation improvisée s'est décidée après le refus du président du conseil général, François Goulard, de recevoir une délégation.
L'appel à la grève, lancé par FO et la CGT, s'explique par la "dégradation des conditions de travail" que dénoncent les employés de la collectivité territoriale. "En quelques années, il y a eu énormément de transferts de compétence sur le conseil général, mais les effectifs ne suivent pas. A force de tirer sur la ficelle, les gens n'en peuvent plus" commente Cyril Corbin, de la CGT.
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