UA-69286360-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

07/05/2014

Carnaval et alliance électorale...

Les répartitions de responsabilité au sein de l'Interco AQTA relèvent de la politique politicienne !


Aqta et les postes de vice-Président.jpg

A Auray, les couteaux sont sous la table du Conseil... le "chef d'entreprise", fraichement élu, fait la part entre compétence et responsabilité. Une équation difficile à résoudre dans de petites communes, où les hommes compétents fuient les responsabilités politiques !

Le délire est de proposer déjà de "rajouter" des postes chez AQTA pour les grandes communes : Auray, Carnac et Quiberon...

Bref, à l'Interco, comme dans les autres organisations territoriales, la guerre des "postes" est plus importante que le travail effectué... un avenir radieux !


Aqta, Auray est-elle à sa juste place ?
Télégramme du 7 mai 2014

Lors de l'élection de l'exécutif d'Aqta, Auray n'a obtenu qu'un poste de vice-président..
La ville d'Auray est-elle suffisamment représentée au sein de la communauté de communes Auray Quiberon Terre Atlantique ? Cette question posée lundi soir par l'opposition au maire Jean Dumoulin, a réveillé un conseil municipal par ailleurs très administratif.

La représentation d'Auray au sein de la communauté de communes Auray Quiberon Terre Atlantique (Aqta), qui regroupe 24 communes, est-elle à la hauteur de l'importance de la ville centre ? C'est cette question posée en fin de conseil municipal, lundi soir, par François Grenet au nom de l'opposition, qui a réveillé un conseil municipal engourdi par un ordre du jour très administratif. « Aqta joue un rôle important», a souligné François Grenet, conseiller municipal d'opposition. « Nous sommes inquiets. En janvier, lors de l'installation d'Aqta, Auray avait deux vice-présidents : Guy Roussel et Daniel Gentil. Aujourd'hui, avec cette nouvelle mandature, il y a une seule vice-présidence, confiée à un adjoint inexpérimenté. Pendant la campagne électorale, vous avez souhaité donner la priorité à l'économie. Or aujourd'hui, Auray est relégué à un rôle mineur dans l'intercommunalité ». Dans le viseur de l'opposition, le tout jeune Ronan Allain, âgé de 26 ans, adjoint au maire chargé de la culture au sein de la municipalité et qui a été élu lors du dernier conseil communautaire le 25 avril, vice-président chargé des affaires économiques. Ce dernier confiait lundi au Télégramme (notre édition du 5 mai) avoir fait l'objet de pressions, afin de laisser la place de vice-président, qui lui avait été promise par Jean Dumoulin, entre les deux tours des élections municipales. La condition pour que Ronan Allain, à la tête d'une des deux listes de droite et en situation de se maintenir au deuxième tour, rallie celle de Jean Dumoulin.

« Une promesse est une promesse »
C'est d'ailleurs la réponse qu'a donnée le maire à la question posée par l'opposition. « Le fléchage de Ronan Allain sur l'intercommunalité était une promesse de campagne. Une promesse est une promesse. Même si une vice-présidence culture aurait été plus cohérente. Mais ce poste était déjà promis à une élue de Carnac. Quant à moi, a-t-il précisé, j'avais dit que je souhaitais m'investir dans la ville d'Auray. J'ai toujours la gestion de mon entreprise. Je vais demander à ce que le maire d'Auray soit présent au bureau d'Aqta. Cela me semble légitime et c'est conforme aux statuts de l'intercommunalité. La situation n'est peut-être pas idéale, mais on n'est pas obligé d'être vice-président pour s'investir. Il n'était pas possible d'avoir un maire, vice-président et chef d'entreprise ». Jean Dumoulin a également mis en avant le souhait de Philippe Le Ray, président d'Aqta, de respecter deux contraintes dans le choix des quinze vice-présidents : la parité et une seule vice-présidence par commune. Seules deux femmes ont été élues maires, nombreuses sont les communes à ne pas être représentées par leur premier magistrat au sein de la communauté de communes. « Carnac est d'ailleurs dans le même cas », a fait remarquer le maire. La vice-présidente chargée de la culture est une adjointe : Monique Thomas. « Le maire Olivier Lepick n'est pas vice-président, c'est pourtant une personnalité brillante », a tenu à souligner Jean Dumoulin.

Un vice-président au pays d'Auray
Le maire a également insisté sur l'importance d'une autre représentation, celle du pays d'Auray, relais entre les communes et la région chargée de la distribution de subventions. « Nous allons demander un poste de vice-président, pour être au courant de toutes les subventions que nous sommes susceptibles de décrocher », a précisé le maire. Quant au principal intéressé, Ronan Allain, il est resté pratiquement silencieux, « pour ne pas créer de polémique », a-t-il expliqué plus tard, en soufflant qu'il tenait à être jugé sur ses actes. C'est d'ailleurs ce qu'il a demandé à l'opposition et au-delà au conseil tout entier : « Nous avons six ans pour vous prouver que nous serons à la hauteur ».

En complément
Les élus votent leurs indemnités
La nouvelle équipe municipale a voté, lundi soir, les indemnités de fonction accordées aux élus. Le maire, Jean Dumoulin, n'a pas touché à l'enveloppe globale allouée aux indemnités de fonction. Il l'a répartie différemment de la précédente équipe. « J'ai décidé d'augmenter l'indemnité des conseillers délégués. J'ai revalorisé l'indemnité du premier adjoint qui me remplacera et pour ne pas faire grossir l'enveloppe globale, j'ai diminué la mienne », a-t-il expliqué. Explications reçues cinq sur cinq, puisque l'opposition a voté (moins deux abstentions) les indemnités des nouveaux élus, en soulignant même qu'augmenter les conseillers délégués était « plutôt intelligent ». Le montant mensuel brut des indemnités de fonction allouées aux membres du conseil est le suivant : Le maire : 2.251 €. Le premier adjoint : 1.267 €. Du deuxième au neuvième adjoint : 961 €. Conseillers délégués (quatre) : 612 €.

Ronan Allain. Entre carnaval et coulisses
5 mai 2014 / Gwen Rastoll /

Ronan Allain annonce la couleur et confirme qu'il ne déviera pas de la direction fixée pendant les élections..
Le carnaval va faire peau neuve. C'est le nouvel adjoint en charge de la culture, et désormais vice-président à Aqta, qui l'annonce. Ronan Allain, au passage, revient sur son élection à Aqta, révélant qu'elle n'était pas aussi évidente que prévue.

Comme les nouveaux élus, il découvre en avançant. En tentant de conserver le cap qu'il s'est fixé pendant la campagne, malgré les vents contraires qui semblent encore souffler aujourd'hui. Pour le jeune élu de 25 ans, rien ne sera simple. Sa récente élection à la vice-présidence d'Aqta (Auray Quiberon Terre Atlantique) en charge du développement économique et de la gestion des zones d'activités en témoigne. « C'est vrai que cela ne s'est pas fait aussi facilement que je le pensais », admet Ronan Allain.

« Des pressions »
« Il a fallu être ferme et m'imposer », poursuit-il, avant d'admettre avoir subi quelques « pressions » pour se retirer. Étrange. Au moment de la fusion entre les listes de Jean Dumoulin et de Ronan Allain, le futur nouveau maire avait pourtant certifié qu'il proposerait Ronan Allain à la vice-présidence d'Aqta, la grande communauté de communes. Seulement voilà, le président d'Aqta, Philippe Le Ray, aurait peut-être préféré bénéficier des compétences d'entrepreneur de Jean Dumoulin dans son cercle de vice-présidents. « C'est ce que Philippe Le Ray m'a laissé entendre », confirme aujourd'hui Ronan Allain. « À plusieurs reprises, on m'a fait comprendre qu'il fallait que je laisse ma place. Mais c'était pourtant ce qui avait été décidé avant le deuxième tour (des municipales). Je n'ai pas voulu céder : c'était une promesse de campagne et c'était aussi une question de principe. Comment voulez-vous que les électeurs nous suivent si nous n'appliquons pas ce qui a été décidé ? ». Ronan Allain siégera donc à Aqta, malgré l'accueil très frais de son président. L'envie et la disponibilité sont déjà là : « Dès samedi dernier, le lendemain de l'élection des vice-présidents, j'ai rencontré huit chefs d'entreprises ».

Création d'un comité carnavalesque
Du travail, le jeune élu ne devrait pas non plus en manquer du côté de la ville. Adjoint en charge des affaires culturelles, Ronan Allain a déjà ouvert un premier dossier : celui du carnaval, qui vient de colorer les rues alréennes il y a deux semaines, mais qui n'a pas recueilli l'enthousiasme de tout le monde. Certains élus auraient déjà fait part, en interne, d'un manque d'ampleur et d'ambition. Ronan Allain veut « redonner vie à cet événement » : « Je trouve que, par rapport au coût (9.000 €), l'événement n'est pas à la hauteur de ce que l'on peut espérer pour une ville comme Auray... Beaucoup de gens l'ont pensé. Les agents municipaux font très bien leur boulot, mais je pense qu'il faut impliquer les habitants dans les quartiers ». Première décision : un comité carnavalesque va être créé dans les prochains jours. « Il sera composé d'habitants, de tous ceux qui voudront être acteurs du renouveau de ce carnaval. Les commerçants seront également mis à contribution, s'ils le souhaitent, et des chars seront confectionnés dans les différents quartiers ». Ronan Allain prévient, le lifting du carnaval n'est que le premier pas : « On va créer d'autres événements. Je veux déverrouiller le monde culturel sur Auray ».

Les commentaires sont fermés.