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07/05/2014

Inflation, sur 10 ans l'immobilier mène la danse !

L'allocation optimale des ressources n'est possible, qu'à partir d'un certain seuil de richesse...

Résidence secondaire.jpg

Le choix d'une région pour une résidence secondaire n'est pas forcément rationnel ! La Bretagne est "prospectée" par les parisiens (31%), qui détiennent un revenu double de celui des bretons ! La LGV, selon un notaire vannetais, pourrait avoir un effet d'aubaine sur les prix en Morbihan... à condition d'investir à Quiberon, et non à La Trinité sur Mer !

Investir en Pays basque semble encore plus judicieux qu'en Bretagne, au vu de la hausse des prix de l'immobilier, dans un territoire géographique exigu !

Les revenus du travail ou de l'activité passée ne connaissent, eux, qu'une hausse "ridicule", induisant d'ailleurs une réduction de l'épargne globale des ménages, rendant ainsi les jeunes progressivement insolvables sur le marché immobilier !

La France devient ainsi un pays de "rentiers", dont l'univers ne serait accessible qu'à partir de 51 ans !


Des résidences secondaires à tout prix

Journal de la Baie de Quiberon N°63 mai juin 2014

231.700 résidences secondaires en Bretagne

Augmentation 2003-2013 :
Appartements anciens : +53,9%
Appartements neufs :+ 62%
Maisons anciennes : + 39,4%
Terrains à bâtir : + 61,8%


Carnac : + 39,9%
Quiberon : + 69,7%
La Trinité sur mer : + 37,3%
Saint Jean de Luz : + 142,8%

Age moyen des acquéreurs : 51 ans
31% des acheteurs dans le Morbihan viennent de l'Ile de France
Effet LGV selon Maître Chabran !

Les ménages ont beaucoup moins épargné en 2013
Les Echos du 5 mai 2014
Edouard Lederer

Les épargnants ont mis 16 milliards d'euros de moins de côté entre 2012 et 2013.
La tâche s'annonce de plus en plus difficile pour les banques qui cherchent à collecter l'épargne des ménages. Selon des chiffres publiés récemment par la Banque de France, les montants déposés par les Français sur les principaux placements financiers ont nettement diminué en 2013. Les flux financiers des ménages - depuis les simples livrets jusqu'aux fonds en actions ou l'assurance-vie - n'ont ainsi été que de 71 milliards d'euros en 2013, c'est-à-dire 16 milliards de moins qu'en 2012 et même 25 milliards de moins qu'en 2011.

Hémorragie

Les actifs liquides et risqués, tels que les obligations, les actions et les fonds non monétaires, subissent l'hémorragie la plus forte, avec une collecte négative de 21 milliards d'euros en 2013, encore moins bien qu'en 2012 (- 3,7 milliards d'euros). Les actifs liquides et non risqués, comprenez le simple compte en banque, et les produits d'épargne de base ont, eux, attiré 12 milliards d'euros de moins qu'en 2012, à 26,6 milliards d'euros. Les ménages ont sans doute dû puiser dans leur épargne la plus disponible pour soutenir leur pouvoir d'achat. A l'inverse, l'épargne logement (PEL) et les fonds en euros de l'assurance-vie (« Les Echos » du 29 avril) affichent une assez belle santé.

Paradoxalement, le taux d'épargne - c'est-à-dire la part des revenus disponibles mis de côté - reste parmi les plus élevés d'Europe, à 15,6 % pour l'ensemble de 2013, contre 13 % en moyenne dans la zone euro. Seule l'Allemagne fait mieux avec un taux supérieur à 16 %. En France, cette résistance du taux d'épargne s'explique en très grande partie par le poids de l'immobilier, qui entre en compte dans le calcul. Par ailleurs, le taux est aussi gonflé par les intérêts capitalisés (sur les livrets d'épargne notamment et les fonds en euros de l'assurance-vie) et par les dividendes d'actions réinvestis, qui sont eux aussi comptabilisés comme de l'épargne.

À noter
L'encours total des principaux placements financiers des Français augmente de 4,8 % sur un an, à 3.986,2 milliards d'euros à fin 2013.

Les prix à la consommation sont en hausse de 0,6 % en février 2014, ils augmentent de 0,9 % sur un an
Indice des prix à la consommation – Février 2014
Évolution mensuelle : +0,6 % ; variation sur un an : +0,9 %
Insee mars 2014

En février 2014, l’indice des prix à la consommation (IPC) augmente de 0,6 % après une baisse de 0,6 % en janvier 2014. Sur un an, il augmente de 0,9 % après +0,7 % en janvier 2014. Hors tabac, l'IPC augmente de 0,5 % en février 2014 et de 0,8 % sur un an. Corrigé des variations saisonnières, l'IPC croît de 0,2 % en février 2014. Le rebond de l’IPC en février 2014 s’explique, pour l’essentiel, par l’impact de la fin des soldes d’hiver sur les prix de l’habillement-chaussures et, dans une moindre mesure, sur les prix d’autres produits manufacturés. L’effet des soldes avait été légèrement majoré en janvier par le calendrier de collecte (voir note d’information). La hausse saisonnière des prix de certains services liés aux vacances d’hiver a également contribué à cette hausse tandis que les prix de l’énergie et des produits alimentaires sont restés peu dynamiques.

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