06/05/2014
Le village gaulois ? en Europe ?
"Espéranto, langue commune équitable pour l'Europe", une des liste aux européennes 2014
Une parmi la "tripotée" des listes, proposées à l'électeur breton le 25 mai prochain !
Pour éviter le massacre "politique", Manuel Valls propose de reporter le scrutin des cantonales et des régionales en 2016 (au lieu de 2015) .
La "conjoncture" économique risque effectivement d'être meilleure !
Régionales, Valls favorable à un report en 2016
Les Echos du 2 mai 2014
Elsa Freyssenet
Cela commence à faire offensive concertée. Le nouveau patron des sénateurs PS, Didier Guillaume, a réclamé mercredi le report d'un an des élections régionales et cantonales programmées en 2015, afin de pouvoir adopter, avant ces scrutins, la nouvelle architecture territoriale voulue par l'exécutif (regroupement de régions). Le président PS de la Lorraine, Jean-Pierre Masseret, a fait la même demande. Manuel Valls y est favorable. « Mais ce n'est pas à lui de le proposer », souligne un proche.
Européennes 2014, ça se bouscule...
Télégramme du 6 mai 2014
Même si la campagne a commencé mollement et peine à susciter l'intérêt des électeurs français, la cuvée 2014 du scrutin européen se traduit par de très nombreuses vocations, bien au-delà des grands partis, puisque pas moins de 193 listes sont en compétition, soit plus de 24 en moyenne par circonscription.
Dans l'Ouest, 25 listes sont en lice
Trois jours après l'expiration du délai de dépôt des candidatures, le ministère de l'Intérieur a annoncé, hier, que, pour l'élection des 74 eurodéputés, le 25 mai, 174 listes sollicitaient les suffrages des électeurs dans les sept circonscriptions métropolitaines, et 19 dans la huitième, les territoires de l'outre-mer. C'est environ 17 % de plus qu'en 2009, date du dernier scrutin. Cela équivaut à plus de 24 listes en moyenne par circonscription, contre 20 il y a cinq ans. Dans 40 % des cas, les listes validées sont des listes « divers », sans étiquette politique précise et hors des grands partis. Si l'on y ajoute les divers droite et divers gauche, ce sont 60 % des listes qui échappent aux principales formations politiques.
Un seul et unique tour de scrutin le 25 mai
Cette affluence contraste avec l'atonie de la campagne électorale, jusqu'ici. « Il faut que cette campagne, elle s'anime ! », s'était impatienté le Premier ministre en entrant dans l'arène européenne, samedi, promettant de combattre une abstention attendue à des niveaux record. En 2009, seuls quatre Français sur 10 (40,63 %) étaient allés voter. L'une des causes de cette désaffection résulte du mode d'organisation du vote, qui se déroule par « super-région », à l'exception de l'Île-de-France (regroupée avec les Français de l'étranger). Sans surprise, c'est dans la région-capitale que les prétendants se bousculent le plus (31 listes). Pour ce scrutin à un seul tour, la gauche comme la droite partent en ordre dispersé. Le PS au pouvoir, allié au petit PRG et dont la tête d'affiche la plus connue est l'ancien ministre de l'Éducation nationale, Vincent Peillon, candidat dans le Sud-Est, affronte la concurrence d'Europe Écologie-Les Verts, représenté notamment par José Bové. Il doit compter aussi avec le Front de gauche (PCF et Parti de gauche, notamment), emmené par Jean-Luc Mélenchon, lui aussi sortant et candidat dans le sud-ouest. Mais aussi avec Nouvelle Donne (divers gauche), du trio Pierre Larrouturou, Patrick Pelloux et Bruno Gaccio.
Une tribune pour une kyrielle de petits partis
À droite, l'UMP part sous ses propres couleurs à la bataille, conduite notamment par Michèle Alliot-Marie (Sud-Ouest) et Brice Hortefeux (Massif central-Centre), député européen sortant. Cette élection sera le baptême du feu de L'Alternative, fondée par Jean-Louis Borloo (UDI) et François Bayrou (MoDem), qui ne sont toutefois pas candidats. Pour le moment, ce sont surtout les eurosceptiques qu'on entend : le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan mais surtout Marine Le Pen, sortante et tête de liste dans le Nord-Ouest, se démultiplient. Son père, Jean-Marie, sollicite un nouveau mandat européen dans le Sud-Est. À l'autre bout du spectre, Olivier Besancenot reprend du service en Île-de-France. Le scrutin européen offrira d'autre part une tribune à une kyrielle de petits partis ou mouvements plus ou moins structurés. Cela va des listes de défense de l'espéranto aux « Féministes pour une Europe solidaire » en passant par « Force Vie » (Christine Boutin).
Les 25 listes de la circonscription Ouest
> Le détail de chaque liste en lice
Les listes des principaux partis
- « Pour la France, agir en Europe avec Alain Cadec », liste UMP conduite par Alain Cadec. -
« Choisir notre Europe », liste socialiste conduite par Isabelle Thomas. -
« Europe écologie », liste EELV conduite par Yannick Jadot. -
« UDI-MoDem-Les Européens - liste soutenue par François Bayrou et Jean-Louis Borloo », liste centriste conduite par Jean Arthuis. -
« Liste Bleu Marine - Non à Bruxelles, oui à la France », liste FN conduite par Gilles Lebreton.
Les autres listes de gauche et d'extrême gauche
- « Lutte ouvrière - Faire entendre le camp des travailleurs », liste Lutte ouvrière conduite par Valérie Hamon. -
« Mouvement socialiste alternatif (MSA) », liste MSA conduite par Nicolas Rey. -
« Communistes », liste PCF conduite par Christine Picavez. -
« Front de gauche - Rompre avec l'austérité pour refonder l'Europe », liste du Parti de gauche conduite par Myriam Martin. -
« Nouvelle donne », liste du parti Nouvelle donne (Pierre Larrouturou) conduite par Emmanuel Poilane. -
« Pour une Europe des travailleurs et des peuples, envoyons valser l'austérité et le gouvernement », liste NPA conduite par Pierre Le Ménahès.
Les autres listes de droite et d'extrême droite
- « Force vie », liste Christine Boutin conduite par Marie de Blic. -
« Debout la France ! Ni système, ni extrêmes avec Nicolas Dupont-Aignan »,
liste « Debout la République » conduite par Cécile Bayle de Jessé. -
« Pour une France royale au coeur de l'Europe », liste Alliance royale conduite par Jean-Philippe Chauvin. -
« UPR Ouest », liste de l'Union populaire républicaine conduite par Jean-François Gourvenec.
Les listes régionalistes et fédéralistes
- « Nous te ferons Europe ! », liste régionaliste conduite par Christian Troadec. -
« Parti fédéraliste européen », liste du parti éponyme conduite par Vincent Lancien. -
« La Bretagne pour une Europe sociale - Breizhiz dorn-ha-dorn gant pobloù Europa », liste UDB conduite par Christian Guyonvarc'h.
Les listes inclassables
- « La France se réveille », liste du parti éponyme conduite par Daniel Merlet. -
« Citoyens du vote blanc », liste du Parti du vote blanc conduite par René Thiéblemont. -
« Espéranto langue commune équitable pour l'Europe », liste Europe Démocratie Espéranto conduite par Lyse Bordage. -
« Démocratie réelle », liste conduite par Bertrand Keruzoré. -
« Décroissance Ouest », liste conduite par Caroline Bouissou. -
« Féministes pour une Europe solidaire », liste conduite par Françoise Morvan. - « Nous citoyens », liste conduite par Véronique Richez-Lerouge.
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