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01/05/2014

35ème rang mondial ! une performance...

Les discours officiels présentent des projets "irréalistes" ! L'attention sur les "méga-fusions" est focalisée, sur ce qui ne fâche personne !

La triste réalité est vérifiable sur la presqu'île ! 6 millions de bits par seconde, débit supérieur à la moyenne, car il est "partagé". Les jours et heures de pointe, le débit est en chute libre...

Dans le même temps Orange offre "à certaines entreprises" un débit de 500 millions de bits par seconde ! soit 83 fois le débit d'une ligne ADSL moyenne sur la presqu'île.

Dans toute la France, l'inégalité numérique se creuse, comme jamais ! La campagne est abandonnée aux bonnets rouges ! Vous avez dit Orange ?


Le français moyen surfe à 6,6 millions de bits par seconde
Tom'Hardware du 28 avril 2014
Matthieu Lamelot
Source: Akamai

Akamai, l'un des piliers invisibles de l'Internet, qui se charge de distribuer dans l'ombre le contenu de clients aussi prestigieux qu'Apple, Microsoft ou Yahoo!, a publié ce mois-ci son traditionnel État des lieux de l'Internet pour le quatrième trimestre 2013. Parmi les nombreux enseignements que l'on peut tirer de cette manne de statistiques, on apprend que l'internaute français surfe en moyenne à 6,6 Mbit/s.

Voilà qui remet les promesses des opérateurs à leur place et qui permet de relativiser les sirènes actuelles du très haut débit, par fibre ou 4G. Avec 6,6 Mbit/s en moyenne, la France se classe au 35e rang mondial et dans les derniers rangs européens - une place dont personne ne pourra se réjouir. Il y a tout de même du mieux : notre vitesse s'est accélérée de 35 % en un an. Nous sommes aussi, logiquement, un des pays où le nombre de connexions vraiment lentes est le plus élevé : 31 % des connexions observées par Akamai l'ont été à moins de 4 Mbit/s. Seulement 10 % des connexions étaient à plus de 10 Mbit/s, mais ce chiffre a plus que doublé en un an, un signe encourageant du développement des accès à très haut débit. Messieurs les opérateurs, à bon entendeur...

Fibre, Orange renforce ses offres pour les entreprises, la concurrence incapable de s'aligner
ZDNet du 24 avril 2014

Business : L'opérateur historique propose notamment un accès avec débit descendant à 500 Mb/s à 65 euros par mois et même un accès à 200 Mb/s à 45 euros. Une offre impossible à dupliquer pour les opérateurs alternatifs.

Olivier Chicheportiche

Alors que le nouvel ensemble SFR/Numericable entend mettre le paquet dans la fibre optique, en s'appuyant notamment sur le vaste réseau FTTB du câblo, Orange n'entend pas rester inactif, notamment du côté des entreprises.

L'opérateur historique qui rappelons-le détient plus de 60% de parts de marché dans le B2B revoit aujourd'hui ses offres FTTO en bougeant le curseur de la vitesse et des services.
L'offre "Fibre Pro" passe aujourd'hui à un débit descendant théorique de 500 Mb/s et 200 Mb/s en montant. Elle inclut désormais des briques de services, notamment pour les PME avec de la ToIP, les appels vers les mobiles, un nom de domaine, une extension Internet mobile et jusqu'à 60 Go de stockage dans le cloud. Elle est facturée à partir de 65 euros HT par mois.

A noter qu'une offre moins onéreuse à 45 euros HT par mois propose un débit descendant et montant à 200 Mb/s avec 1 heure d'appel vers les mobiles.

Avec ces nouvelles offres commercialement ultra-agressives, Orange risque encore d'accentuer sa domination sur le marché de la fibre optique pour les entreprises. Une domination qui d'ailleurs commence à faire grincer des dents.

Le prix d'une offre grand public pour les entreprises
Avec ces tarifs plancher pour une offre pro, Orange tente de réduire l'attractivité des offres d'accès grand public de plus en plus prisées par les PME notamment, pour leur coût. Dans le fixe, mais aussi le mobile, certains opérateurs constatent ainsi une vraie hémorragie de leurs clients B2B vers les offres B2C de la concurrence, notamment Free.

"Le risque d’éviction pour les autres opérateurs télécoms est réel, et rappelle les difficultés rencontrées entre 1999 et 2003 sur le marché de l’ADSL, alors que le monopole d’Orange sur le cuivre avait mené à la disparition de nombreux opérateurs, le temps que le régulateur intervienne efficacement", s'inquiète ainsi Cyril de Metz, p-dg de Nerim, un opérateur également positionné sur la fibre pour entreprises.
Il faut dire qu'en l'état, l'offre d'Orange n'est pas réplicable par les opérateurs alternatifs, même les plus gros. Pour l'Arcep, le régulateur des télécoms, il existe néanmoins déjà des outils permettant l'ouverture concurrentielle, notamment une offre de gros activée (bitstream).

"Les barrières à l'entrée sont telles que cette offre de gros n'est pas pertinente", nous explique un spécialiste de la question. En plus de l'abonnement mensuel (500 euros HT par mois), il faut prendre en compte le transit IP, le support, le marketing etc...

"De quoi dépasser la barre des 1000 euros par mois pour la vente au client final, alors qu'Orange propose aujourd'hui un accès à 500 Mb/s sous les 70 euros. Personne, excepté SFR, ne peut dupliquer une telle offre". Rappelons par ailleurs que cette offre de gros activée n'a rien d'obligatoire en l’état sur le marché français au grand dam des petits opérateurs.

Orange presque seul au monde
Même chose pour l'offre d'accès aux infrastructures d'Orange : "poser ses équipements dans les noeuds de raccordements optiques d'Orange implique des conditions très contraignantes comme l'obligation de souscrire à une assurance dont le montant annuel peut atteindre a minima 300.000 euros", avance cet acteur.

Le dégroupage de la fibre, à l'image de ce qui se fait dans l'ADSL, est la solution préconisée par les acteurs alternatifs. Objectif : pouvoir dupliquer des offres qui dans les faits le sont de moins en moins vu la guerre des prix qui commence à se faire sentir.

"Il est essentiel que soit garanti aux autres opérateurs l’accès aux infrastructures fibre et câble du duopole Orange et SFR-Numericable, à des tarifs compétitifs, via la mise en place d’un processus de dégroupage comme cela existe pour la boucle locale cuivre d’Orange.", plaide Nerim soutenu également par Colt.
Le dégroupage est bien dans les tuyaux du régulateur qui a achevé une consultation publique sur la question. Mais le processus sera encore long. "Or, les contrats B2B courent sur 48 mois, en attendant, avec ses offres à prix cassé, Orange pourrait encore plus verrouiller le marché si les deux régulateurs compétents n’interviennent pas plus rapidement"", se désole notre interlocuteur.

Autre avantage du dégroupage : le fait de créer un appel d'air auprès des équipementiers télécoms qui seraient alors beaucoup plus sollicités par les opérateurs alternatifs. Un point à ne pas négliger à l'heure où ces acteurs ont toutes les peines du monde à générer de la croissance.

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