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23/04/2014

Couleur, vendeur aimable, prière...

Avec un smartphone, des applications inattendues !

Spot Philips LivingColors Bloom Hue.jpg

L'ambiance lumineuse de la maison se commande avec un téléphone, la présence dans un magasin est détectée grâce au téléphone, l'heure de la prière est disponible sur son téléphone...

Sans téléphone, la vie devient "difficile" !


Philips Bloom Hue, l'éclairage LED tout en style, mais perfectible
01 Net du 14 avril 2014
Bruno Cormier

Les spots Bloom Hue de Philips procurent une ambiance lumineuse sur-mesure. Un éclairage futuriste très réussi, qu'il est encore possible d'améliorer.


la promesse
Comment peaufiner la décoration de son foyer ? La touche finale de votre intérieur, celle qui mettra en valeur vos talents en déco, comme au cinéma, c'est la lumière ! Philips s'est spécialisé dans le domaine depuis quelques années : bougies LED, luminaires ultra-plats, la marque ne manque pas d'imagination pour mieux nous éclairer... Le système Philips Hue est une des dernières trouvailles du fabricant : connecté au réseau WiFi domestique, il est capable de diffuser jusqu'à 16 millions de couleurs différentes. Nous les avons testés dans un salon et une chambre à coucher.

la réalité
À la sortie du carton, les spots affichent un design à la fois sobre et original. Les finitions sont excellentes, et les matériaux choisis ne dénotent pas : nous sommes bien en présence de vrais luminaires, pas d'imitations technologiques en plastique. Céramique et métal sont à l'honneur, et les formes sont plutôt bien choisies.

Superbe lumière, ambiance garantie
Première bonne nouvelle, ces spots diffusent une lumière bien spatialisée et sans aucun scintillement. Il est possible de contrôler très facilement la puissance et la couleur avec le logiciel conçu pour iOS et Android (ou directement à partir d’un téléviseur Philips, mais pas Windows Phone). Pas de bug majeur à signaler, si ce n'est, parfois, la désynchronisation de certains spots sur le réseau Wi-Fi qui obligent à appliquer de nouveau les réglages pour qu'ils soient pris en compte.

Les spots offre une palette de couleurs très riche, et les choix sont quasi-infinis, sans compter que chaque spot est réglable individuellement. Certaines teintes se sont montrées très réalistes : jaune-orangé pour une soirée au coin du feu, bleu-vert pour une ambiance aquatique... ou le rouge-rosé, qui évoque fatalement une ambiance, disons, clairement plus chaude.. En cherchant bien, il est toujours possible de trouver les couleurs parfaitement adaptées à la déco de la pièce.

Deux spots insuffisants pour un salon
Nous avons testé un pack contenant deux spots de lumière ainsi que leur base de connexion Wi-Fi, à brancher en Ethernet à son routeur (ou sa Box Internet). Le pack est vendu 180 euros, et le spot supplémentaire est proposé à 80 euros. Le problème, c'est que même à leur puissance maximale, deux luminaires peinent à vraiment éclairer une pièce. Ils apportent une lumière tamisée, peut-être suffisante pour une chambre à coucher, mais certainement pas pour un salon ou une cuisine.

Autre détail : chaque spot possède son propre transformateur, un peu encombrant. Et le câble électrique est clairement trop court, à peine de quoi traverser la largeur d'un lit deux places. Autre chose, on regrette que ce câble ne puisse pas se débrancher à la base même du spot, ce qui aurait offert plus de modularité et de souplesse, en utilisant notamment un seul transformateur pour plusieurs spot, lorsque c'est possible.

Selon nos mesures, la base WiFi ne consomme que 1,5 W en marche, ce qui est négligeable. Chaque spot consomme entre 1,7 et 3,9 W en fonction de la puissance de leur luminosité, ce qui est aussi très économe (et 0,4 W éteint, à cause du transformateur, ce qui est un peu moins écolo).

Quelques manques à combler

Il y avait tellement à faire avec ces spots, l'idée de base est si bonne qu'elle offre un nombre impressionnant de possibilités, hélas non exploitées chez Philips. Nous aurions aimé bénéficier d'un système de fixation pour monter les spots sur des murs ou des meubles, dans tous les sens (vers le bas par exemple). Ou encore, la présence d'un bouton physique sur la base et sur chaque spot pour les allumer ou les éteindre nous aurait évité de passer systématiquement par son smartphone ou sa tablette). Pour aller plus loin, Philips aurait pu aussi ajouter des animations scriptées aux scénarios d'éclairage disponibles dans l'application : scintillements imitant le feu de bois, variations d'intensité cyclique, voire stroboscope, et pourquoi pas des animations programmables par l'utilisateur ? Enfin, il manque au Hue un système de variation automatique de puissance et/ou de couleur en fonction de l'heure de la journée et de la position du soleil... Des informations faciles à obtenir sur un smartphone ! Espérons que Philips nous lisent.
le verdict

La qualité et les performances de ce système méritent quatre étoiles haut la main ! La cinquième, Philips l'obtiendra sans problème en exploitant davantage les possibilités infinies de son dispositif.

Les beacons, ces petits capteurs qui vont révolutionner le commerce
Silicon 2.0 du 21 avril 2014

En entrant dans un grand magasin, votre téléphone portable sonne. C’est un message de bienvenue. Vous passez ensuite dans un rayon, vous vous attardez devant un produit. Nouveau message: un bon de réduction. Il n’en fallait pas plus pour vous convaincre !

Alors que l’usage des smartphones ne cesse d’augmenter, certains commerçants pensent avoir trouvé le moyen d’en profiter: utiliser les capacités Bluetooth de ces appareils pour identifier puis localiser les personnes présentes dans leurs boutiques. Pour cela, il suffit simplement d’installer des beacons, de petits capteurs sans fil à basse consommation d’énergie et facilement dissimulables. Leur coût est faible, à partir de 5 dollars seulement chez Qualcomm.

AUSSI FRÉQUENT QUE LE GPS
Depuis fin 2013, Apple est le premier à les utiliser à grande échelle. Le groupe à la pomme a équipé l’ensemble de ses quelques 250 Apple Store américains. Ce système sera par la suite étendu à ses points de ventes internationaux. Depuis d’autres distributeurs ont suivi, comme la chaîne de grands magasins Macy's ou le spécialiste de habillement American Eagle Outfitters.

Cette technologie gagne aussi les enceintes sportives. En février, elle a été testée, à petite échelle, lors du Superbowl, la grande finale du championnat de football américain organisée à New York. Depuis la fin du mois de mars, la majorité des stades de la MLB, la ligue professionnelle de baseball, sont équipés.
Le potentiel du marché est immense. “Nous prévoyons une forte croissance pour ce type d’infrastructures”, indique Patrick Conolly du cabinet ABI Research. Il estime que plus de 800 millions de smartphones utiliseront la géolocalisation d’intérieur d’ici à 2018. “Cela deviendra aussi fréquent que le GPS aujourd’hui”, prédit-il.

DONNÉES SUR LES CLIENTS
“Nous créons le futur du shopping”, explique Cyriac Roeding, PDG et co-fondateur de Shopkick, une start-up de la Silicon Valley qui fournit la technologie à Macy’s et American Eagle Outfitters. Ses capteurs sont déployés dans plus de 1.000 magasins aux Etats-Unis. “C’est gagnant-gagnant pour l’acheteur et pour le distributeur”, assure l’entrepreneur.

Pour les commerçants, les beacons ouvrent de nombreuses possibilités. En plus des bons de réduction, ils peuvent être utilisés pour récompenser les clients les plus fidèles, en leur offrant des cartes cadeaux. Ils permettent également de capter des données sur les comportements et parcours des acheteurs.
La société new-yorkaise Nomi propose ainsi aux boutiques de mesurer le nombre de personnes présentes, de connaître les rayons les plus fréquentées ou encore d’obtenir plus d’informations sur la démographie de leur clientèle.

TROP ENVAHISSANTS

Les commerçants ne doivent cependant pas être trop envahissants. Il leur faut trouver un juste milieu, ne pas noyer leurs clients sous un déluge de messages et d'offres promotionnelles, alors même que de nombreuses applications envoient déjà des notifications à leurs utilisateurs.
Et ils doivent aussi convaincre les acheteurs de télécharger leurs applications, puis d'accepter l'utilisation de leurs données. Par ailleurs, la technologie ne peut fonctionner que si les capacités Bluetooth du smartphone sont activées. Or, de nombreux utilisateurs préfèrent les désactiver afin d’allonger la durée de vie de la batterie.

Pour cela remédier à ces problèmes, Shopkick propose aux commerçants d'offrir des cadeaux. Par exemple, un café ou le téléchargement d’une chanson. La société assure avoir distribué pour plus de 25 millions de dollars de cadeaux. Les commerçants y trouveraient aussi leur compte: plus de 500 millions de dollars de chiffre d’affaires additionnels en 2013.

L’actu tech en Asie, une application qui indique les horaires des prières aux musulmans
Les Echos du 18 avril 2014

Une application indiquant aux musulmans les horaires des cinq prières quotidiennes, le luxe qui devient un produit bancaire et une application pour trouver l’âme sœur en Chine sont au programme cette semaine. Une actualité high-tech décryptée depuis Shanghai par Renaud Edouard-Baraud, PDG de l’antenne asiatique de l’Atelier BNP Paribas.


Ici, des femmes musulmanes en Indonésie - AFP PHOTO / CAHAYA PUTRA

Le chiffre : 10
C’est en millions le nombre de téléchargement total de Muslim Pro , une application développée par la société singapourienne Bitsmedia Pte. Cet outil pour téléphone mobile indique aux musulmans les horaires des cinq prières quotidiennes, en fonction de leur localisation. Selon les statistiques fournies par le développeur, Muslim Pro est en usage dans 216 pays depuis son lancement il y a quatre ans. Bitsmedia affirme que son application est téléchargée quotidiennement par plus de 10.000 nouveaux utilisateurs. Ce nombre pourrait monter jusqu’à 100.000 durant le prochain ramadan.

L’info : le luxe, c’est aussi un produit bancaire
En Chine, il existe de nombreuses plates-formes qui vendent des marques de luxe. On peut citer VIP sur Hangzhou (Canton), Glamour Sales sur Shanghai et 5Lux sur Pékin. Quand on y regarde de plus près les modèles ne sont pas tout à fait les mêmes. Ainsi, VIP - qui domine le marché avec plus de 12 millions de membres - est orienté sur les marques chinoises. Glamour Sales China, lui, reprend le principe du Vente Privée français, mais forcement plus orienté produits de luxe. Fondé par trois français, le site se targue de pas moins de 4 millions de membres enregistrés et de 900 marques partenaires. Enfin, il y a 5Lux qui propose des biens de haute qualité, avec plus de 300 marques ou distributeurs de marques. Ce site aurait déjà attiré plus de 1,6 million d’internautes.

Et cette plate-forme a une réelle spécificité. Car si la plupart des commerçants en ligne chinois ont des partenariats avec des établissements financiers pour proposer notamment des cartes de crédit « co-brandéé » avec des banques, 5Lux pousse pour la logique plus loin, en permettant directement aux banques de mettre à la disposition de leur client - en plus de leur espace pour effectuer les virements, placer de l’argent, gérer leurs comptes - de véritables plate-formes de eCommerce.

En se connectant, les consommateurs vont en effet pouvoir acheter - avec des promotions négociées - des sacs, produits électroniques, et obtenir directement des crédits, auprès de la banque, pour payer ces biens en plusieurs fois. 5Lux affirme être le fournisseur de pas moins de quinze des plus grandes banques chinoises.

La startup : Mimi
Il y avait Momo (signifiant « rue » en Mandarin) pour trouver l’âme soeur en fonction de sa localisation. Il y aura donc maintenant Mimi . Cette application mobile se place sur le même terrain que les américains Confide, Yik Yak, Secret ou encore Whisper. Il n’est d’ailleurs pas neutre que Mimi signifie « secret » en Chinois. Mais contrairement à ses consoeurs occidentales, Mimi prend appui sur l’application de messagerie mobile WeChat pour trouver les contacts avec qui échanger anonymement des secrets.

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