11/04/2014
"La lune de miel" après le mépris !
Le commerce, un métier en grande mutation...
A Saint Pierre Quiberon, comme partout ailleurs, le commerce doit s'adapter.
Le consommateur d'aujourd'hui est beaucoup plus affuté : le "mailing", la publicité non-adressée, Internet accentuent les facteurs de concurrence et de la négociation du prix !
La "mobilité" de ce dernier est "départementale", avec sur la presqu'île les commerçants de Quiberon, ceux d'Auray, de Lorient et de Vannes...
la "spécialisation" reste un atout, qui est fort ignorée par les nouveaux commerçants et les saisonniers...
L'E-commerce, avec Amazon en tête, réalise des prouesses de logistique et offre des délais très courts (livraison le lendemain). Aujourd'hui l'objet "introuvable", qui était par exemple la spécialité du BHV, se recherche sur la toile !
La coopération avec la Commune est aujourd'hui un "plus" !
E-commerce à Vannes, conseils de pros du mulot
Télégramme du 11 avril 2014
Laurent Guenneugues
1. Le Greta propose des formations en marketing Internet et conception de site.
2. Jean-François Galle, d'Ouest Online, société webmarketing basée à Rennes.
3. Fabien Maury, gérant de Tube2com, agence référencement et webmarketing implantée à Vannes..
La deuxième édition du salon Planète e-commerce était organisée hier au Palais des arts. 50 exposants rivalisaient d'imagination pour expliquer comment gagner de l'argent 2.0. Quatre conseils pour tisser sa toile sur le web.
1. Se lancer dans l'e-commerce. Internet est en passe de devenir un passage obligé pour développer son activité et booster son chiffre d'affaires. « C'est un levier incontournable à notre époque », confirme Denis Sugliani, conseiller en formation continue au Greta de Vannes. Et de citer l'exemple de Theix Inox, spécialisé en visserie, accastillage et accessoires en acier inoxydable : « C'est une petite entreprise qui compte trois salariés. Elle s'est lancée dans l'e-commerce depuis quatre ans et cela représente aujourd'hui 20 % de son chiffre d'affaires. Ça lui permet de vendre à l'international ». C'est d'autant plus important pour les commerçants que les habitudes des consommateurs évoluent : aujourd'hui, beaucoup font un premier repérage sur le web, puis vont poser leurs questions et essayer le produit en magasin, avant de finaliser l'achat sur le site Internet le moins cher.
2. Être bien référencé. Le référencement, c'est le nerf de la guerre. « C'est important car 90 % des internautes font leurs recherches sur Google. Et la majorité des clics se fait sur les trois premiers sites qui apparaissent. Alors, tout le monde se bat pour apparaître en haut de la liste quand on tape un mot-clé », souligne Jean-François Galles, de la société rennaise Ouest Online. Des outils d'optimisation existent pour cela. Et il faut distinguer le référencement naturel du référencement payant, quand on achète un mot-clé. Car vos clics valent de l'or : « Par exemple, pour un mot-clé lié au tourisme, le coût par clic est actuellement de 0,35 € à 0,40 € ».
3. S'adapter à tous les supports. Être sur Internet, c'est bien ; adapter son site aux tablettes et smartphones, c'est encore mieux. C'est ce que les pros du secteur appellent savamment le « responsive web-design ». « En France, on estime que 20 % des recherches se font aujourd'hui sur mobile, explique Guillaume Hautbois, directeur de Dream me up. Et cela ne va qu'en augmentant. Alors, il faut créer un graphisme pensé pour le tactile. C'est assez technique car il y a énormément de constructeurs et de navigateurs différents ». Son agence, basée à Plescop, compte trois développeurs et un graphiste pour répondre à toutes les demandes. Mais cela représente un investissement : « Pour un site, il faut compter un surcoût de 30 % pour avoir des versions mobiles ». 4. Ne pas oublier les réseaux sociaux. Facebook ne sert pas qu'à savoir que votre ami de collège a mal dormi et que votre neveu arrive maintenant à marcher... C'est aussi un bel outil pour faire connaître sa marque ou son entreprise : « C'est important d'être présent sur les réseaux sociaux, comme Facebook, Twitter et Google Plus, analyse Fabien Maury, gérant de Tube2com, spécialiste en webmarketing basé à Vannes. Il y a aussi d'autres réseaux plus professionnels, comme Linkedin et Viadéo. Le community-manager, dans une entreprise, a deux rôles : agrandir la communauté, et répondre aux demandes des clients. Il faut que ce soit interactif. Il y a un côté service après-vente en ligne ». Inconvénient : on s'expose aux critiques. « Un bon community-manager répond au mieux et apaise les choses, plutôt que d'effacer tous les commentaires négatifs. C'est aussi l'occasion de faire remonter les remarques pour améliorer son produit ». Pas de doute : le virtuel, c'est l'avenir de l'économie réelle !
Commerçants à Saint Pierre Quiberon, salle pleine pour les élus
Télégramme du 9 avril 2014
Lundi, en fin de journée, le maire, Laurence Le Duvehat, ses adjoints Roger Jofes et Valérie Lucas, ainsi que Philippe Le Corre, conseillé délégué à la communication, ont échangé avec les commerçants. Le courant est visiblement bien passé entre les commerçants et la nouvelle municipalité. Lundi, la réunion d'échange a duré deux heures au cours desquelles beaucoup d'idées et points de vue ont été avancés. L'union des commerçants, en sommeil depuis quelques années devrait même renaître de ces cendres.
Une meilleure synergie
Le maire, Laurence Le Duvehat, a annoncé que le groupe de travail spécialement en charge des animations se penchait surtout sur 2015 puisque le calendrier de cette saison était déjà planifié. Mais que cela n'empêcherait pas la nouvelle équipe d'apporter des aménagements en concertation avec les acteurs économiques. Un événement pour la Fête de la musique est d'ores et déjà en préparation et un déménagement du podium des animations a été proposé. Le but est de ramener le public dans le coeur du centre-ville et notamment sur le port d'Orange. « Nous envisageons d'installer le podium directement sur la plage », a insisté le maire, en présentant un schéma. De nombreuses discussions ont été entamées afin que les activités locales profitent davantage des grands événements comme les manifestations sportives à l'École nationale de voile et des sports nautiques, mais aussi le Grol Race ou le triathlon. « Il faut optimiser les partenariats, a insisté Laurence Le Duvehat. Il faut s'unir et être inventif pour que chacun profite des retombées de ces initiatives riches en termes d'image ».
Le retour de l'Union des acteurs économiques
Meilleure visibilité des commerces, sécurité, réorganisation des marchés, concertation accrue entre acteurs économiques et office de tourisme : les doléances ont été nombreuses et variées. La salle étant très fournie, Roland Le Bouquin vice-président de l'UAE, l'union des acteurs économiques association mise en sommeil il y a quelques années, en a profité pour lancer un appel. 14 mains se sont levées lorsqu'il a fallu se porter volontaire pour s'investir. Un nouveau bureau devrait être constitué prochainement.
Les commentaires sont fermés.