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08/04/2014

Prévention, réemploi, recyclage, valorisation et élimination...

Le Plan de prévention et de gestion des déchets non dangereux en Morbihan !

Déchets, la collecte.jpg

Un vrai casse-tête, compte tenu des volumes, qui s'envolent ! 316 kg d'ordures ménagères, 259 kg de déchets en déchetterie par habitant et par an !

Aujourd'hui, à part l'utilisation de la "pesée" lors de la collecte des ordures ménagères, l'organisation est "permissive" et sans frein ! Sur la presqu'île, le premier geste, qui est à consolider, est la distribution de composteurs et leur contrôle d'utilisation...avec des objectifs de réduction des volumes !

Le dossier des "déchets verts" est aujourd'hui traité de manière administrative... Une station de collecte spécialisée pourrait être installée à Saint Pierre Quiberon, avec un traitement sur place ! L'espace est disponible du côté des terrains militaires de Kergroix. Ce Centre pourrait fournir du compost à la population, et aux entreprises horticoles...

Le dossier des "emballages" est lui, beaucoup plus complexe ! Une certaine dose est "incinérée" à Plouharnel, une autre part au Sysem de Vannes, le reste est transporté à l'enfouissement...

Jusqu'à présent, les décisions ont conduit à "l'industrialisation" du tri, pour le recyclage avec une superbe unité à Vannes. Pour nourrir cet "ogre", un ballet de camions sillonne le département... les rythmes de tri sont hallucinants dans une ambiance totalement déshumanisée...

L'idée ne serait-elle pas de traiter au maximum sur place, lors de la collecte pour éviter les conséquences d'une "hyper concentration" ?


Déchets en Morbihan, coup dur pour le plan de prévention
Télégramme du 8 avril 2014

Le conseil général devra-t-il remettre sur le métier son plan départemental sur les déchets qui vient d'être retoqué par la commission d'enquête ? Ce plan, sera, toutefois, présenté en juin prochain.
La commission d'enquête a émis un avis défavorable au projet de Plan départemental de prévention et de gestion des déchets non dangereux du Morbihan.

Ce plan prévu jusqu'en 2025 définit les objectifs en matière de diminution des déchets et les outils de traitement. Il s'agit en l'occurrence des ordures ménagères produites par les ménages et des dépôts dans les déchèteries. Ces déchets non dangereux, ainsi que ceux issus du bâtiment et des travaux publics, sont de la compétence du département mais leur collecte et leur traitement sont assurés dans le Morbihan par les intercommunalités regroupées en cinq grands territoires : Auray, presqu'île de Quiberon, Lorient Aglo, Pontivy-Ploërmel, Pays de Vannes. On estime à 574 kg la quantité de déchets par habitant et par an dans le Morbihan (chiffre 2010) : 316 kg d'ordures ménagères et 259 kg en déchèterie. Pour ce qui est des ordures ménagères, l'objectif est de faire baisser leur tonnage de 25 % en 2025.

Des associations aux créneaux
Ce sont cinq associations (Bretagne Vivante, le comité de liaison d'associations de consommateurs du Morbihan, Eau et Rivières, l'Union départementale des associations familiales, UFC Que Choisir) qui ont communiqué la décision prise par les trois commissaires enquêteurs : Jean-Pierre Elias, Michel Stervinou, Roger Vacquier. Ces associations avaient claqué la porte de la commission consultative chargée d'élaborer le plan. Et elles estiment que le rapport final de la commission d'enquête va dans leur sens. « La législation européenne prévoit de hiérarchiser les priorités : prévention, réemploi, recyclage, valorisation, élimination. On a fait l'inverse en prévoyant des outils surdimensionnés et sans qu'il y ait eu de bilan critique du précédent plan. Ce plan ne présente aucune orientation nouvelle », souligne Gilbert Jeffredo, l'un des porte-parole de ces associations. « Si l'on avait donné la prioriété à la prévention, l'extension des centres d'enfouissement de Gueltas et de la Vraie-Croix n'auraient pas été nécessaires et il n'y aurait pas besoin d'un deuxième four à Pontivy, ni d'incinération à Plouharnel ».

Réponses en juin

Dans leurs observations, les commissaires estiment, notamment, que « les objectifs de prévention et de réduction des déchets sont nettement sous-estimés au regard des tendances déjà observées entre 2007 et 2010 ». Hier, le conseil général faisait savoir que le plan soumis à enquête sera présenté en l'état à la session de juin et que les réponses aux observations des commissaires enquêteurs seront apportées à ce moment-là.

Plan départemental de prévention et de gestion des déchets non dangereux

Wikipedia

Le Plan Départemental de Prévention et de Gestion des Déchets Non Dangereux ou PDPGDND est la nouvelle appellation des plans départementaux de gestion des déchets instaurés en 1992. Il fait référence à l'article L 541-14 du code de l'environnement, modifié par l'ordonnance n°2010-1579 du 17 décembre 2010 - art. 13, et remplace le PDEDMA (Plan Départemental d’Élimination des Déchets Ménagers et Assimilés).

Cette évolution fait écho au Grenelle de l'Environnement, le terme d'"élimination", relativement péjoratif car évoquant des modes de traitement des déchets ultimes, est remplacé par les termes "prévention" et "gestion".

Validé par délibération du Conseil Général, ce document se compose de quatre phases, à savoir :
Un état des Lieux, qui recense les installations de gestion de déchets sur le territoire ainsi que les quantités de DMA produites, une analyse des contraintes et opportunités, avec les forces et faiblesses de la gestion territoriale des déchets

Des analyses multicritères et une présentation des scénarios envisageables détaillés (installations à mettre en œuvre etc.) pour répondre aux objectifs fixés précédemment un approfondissement du scénario retenu, avec notamment une analyse des coûts des différentes filières

Le Plan fixe donc les grandes orientations en matière de gestion des déchets à l'échelle départementale et doit par ailleurs répondre aux objectifs du Grenelle (Diminution de la parts des déchets stockés ou incinérés, augmentation de la valorisation matière et organique, etc).

Le plan une fois approuvé est valide pour une période de 12 ans, avec une révision au bout de 6 ans.

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