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27/03/2014

L'abstention au 1er tour, l'enjeu du 2ème tour à Auray !

La "Droite" peut reprendre les commandes de la ville, après un trop long règne "communiste"...

Entre Vannes et Lorient, Auray, carrefour vivant depuis le Moyen-Age, est devenue "un passage"... 4 voies, qui contourne la commune, TGV, qui ne s'arrête pas toujours, équipement commercial "suburbain" de mauvaise qualité... La dénomination de "Pays d'Auray" est un rapprochement de communes rurales et de communes de bord de Mer... le jour et la nuit !

Auray a perdu "son âme", il lui faut retrouver "une gouvernance" capable dimanche prochain !


Jean Dumoulin, c'est la chance de la droite
Télégramme du 27 mars 2014

Cette fois c'est la dernière ligne droite avant le verdict final qui tombera dimanche soir. Après avoir fusionné sa liste avec celle de Ronan Allain, Jean Dumoulin se dit confiant en présentant les derniers éléments de son programme.


Comment envisagez-vous ce second tour ?
Sereinement. La fusion opérée avec Ronan Allain s'est faite de manière très naturelle et dans de très bonnes conditions. Je pense que cela nous sera favorable. Nous sommes d'accord sur de nombreux points, et surtout, nous voulons tourner la page de la précédente mandature. Politiquement parlant, je suis fier et content d'être présent au second tour. C'est la première fois depuis 25 ans que la droite et le centre proposent une liste unie à Auray. Cela mérite d'être souligné. Étant donné le contexte, cette élection, c'est la chance de la droite. Nous sommes l'alternance crédible.

Quelles sont les grandes lignes de votre programme que vous souhaitez mettre en avant ?
Il y a quatre grandes lignes que je souhaite soumettre aux électeurs pour changer les choses.

Tout d'abord, je veux relancer vigoureusement l'activité économique pour assurer l'emploi des Alréens en créant un technopôle, en définissant des pôles d'excellence, en rapprochant les jeunes de l'emploi par une politique locale de formation et d'apprentissage, en améliorant la compétitivité fiscale d'Auray qui apparaît comme l'une des plus mauvaises élèves du Morbihan avec une note de 4 sur 20, en proposant aux entreprises des montages fonciers et immobiliers attractifs.

Le deuxième point qui me semble important, c'est le développement durable de notre ville. Il faudra être économe de notre espace restant à construire, avoir une vraie politique de l'eau, prendre en compte la pollution sonore par la quatre-voies, améliorer la circulation, les parkings, les trottoirs, la voirie, la propreté. Nous ne sommes pas pour le tout-piétonnier, mais pour certains jours avec des animations. Autre élément à prendre en compte, l'image et la notoriété de la ville qui nous font défaut. L'idée est de mettre en place des actions médiatiques et évènementielles, de faire du centre Athéna un lieu culturel pour tous, de préserver la promotion de la langue bretonne dans son ensemble et surtout de reconquérir le label « Ville d'art et d'histoire ».

Enfin, dernier point, nous souhaitons dynamiser l'action sociale pour faire d'Auray une ville solidaire qui renforce la cohésion et la mixité sociales et favorise les échanges intergénérationnels. La ville vieillit et a besoin d'un rajeunissement. Nous voulons faire des jeunes une priorité (emploi, logement, loisirs) tout en favorisant le maintien des seniors.

Comment analysez-vous l'abstention ?
À Auray, le taux d'abstention a été extrêmement élevé puisqu'il atteint les 40 %. C'est beaucoup trop et c'est inquiétant. Il faut inciter les gens à aller voter dimanche prochain. Je pense sincèrement que je dispose encore d'une réserve de voix parmi les abstentionnistes de dimanche dernier, y compris dans des quartiers comme Le Gumenen.

Quelles sont les dernières cartes qu'il vous reste à abattre ?
Il faut faire des faiblesses de la commune une force. Je représente la nouveauté. Cela fait 19 ans que la gauche est au pouvoir ici, c'est largement assez. D'ailleurs, à titre personnel, je suis partisan de ne faire que deux mandats. Après, il y a une certaine usure. De plus, je ne pense pas qu'Auray soit une ville communiste. Je pense que cette élection va bien au-delà du clivage droite-gauche. Beaucoup de personnes de gauche, y compris parmi le personnel communal, souhaitent l'alternance. Nous sommes ce regard neuf.
Guy Roussel, poursuivre le travail, ensemble

La course à la mairie d'Auray s'achève par un sprint. Comment avez-vous traversé cette semaine, entre fusion et mobilisation pour convaincre les électeurs ?


Roland Le Sauce :
« On a très rapidement situé les enjeux : notre objectif reste de battre la droite ». Guy Roussel : « Sur la campagne, il y a eu du respect entre les candidats... Mais j'ai tout de même senti de l'agressivité (NDLR : venue des candidats de la droite). Quand on entend que l'équipe en place a passé 19 ans sans rien faire... Je ne peux pas laisser dire cela sans réagir. C'est un mensonge ou une méconnaissance du terrain et des dossiers. Ensuite, cette semaine, on s'est vite retrouvé avec Roland (Le Sauce). On partageait une façon de voir les choses, on a un vécu commun... Quand les programmes sont complémentaires ou similaires à 80 %, c'est facile de se rejoindre sur les 20 % qui restent. Pour ma part, lors de cette campagne, je me suis consacré exclusivement à Auray, sans me préoccuper des enjeux nationaux. J'aime cette ville, j'y suis né. Et toute mon énergie a été consacrée à Auray. Ce qui m'intéresse, c'est le local. Je ne me suis jamais engagé et je ne m'engagerai jamais dans d'autres élections ».

Ces élections vont également permettre de désigner les représentants à Aqta... Un enjeu d'importance mais qui n'a sans doute pas inspiré les électeurs...

Guy Roussel : « Nous l'avons pourtant répété : l'action d'Aqta (NDLR : Auray Quiberon Terre Atlantique, la grande communauté de communes du pays d'Auray) aura des conséquences directes et des implications sur le fonctionnement des villes ». Roland Le Sauce : « Les électeurs n'ont peut-être pas encore mesuré l'impact qu'aura Aqta dans leur vie quotidienne. Ces élections municipales vont permettre de choisir les élus qui représenteront Auray dans l'intercommunalité et défendront leurs intérêts, dans une approche de solidarité, de partage... On ne voit pas l'intercommunalité comme une concurrence entre les communes, entre le nord et le sud du pays, c'est un outil qui doit permettre de valoriser ce pays d'Auray qui dispose de tous les atouts... ». Guy Roussel : « Il ne faut pas nous diviser : le littoral doit pouvoir tirer profit d'Auray et inversement... Le tourisme est l'une des principales richesses du pays d'Auray. Mais notre problème, c'est l'emploi saisonnier. En travaillant tous ensemble et en faisant vivre le tourisme toute l'année, sur le littoral, mais aussi à Auray, à Sainte-Anne... Nous pourrons faire en sorte que ces emplois saisonniers se transforment en emplois à l'année ».

Que diriez-vous pour rassembler les électeurs qui n'ont pas voté ?
Roland Le Sauce : « On a entendu le mécontentement des électeurs qui se sont abstenus au premier tour. Mais dimanche prochain, c'est l'avenir de la ville qui est en jeu ». Guy Roussel : « On appelle à la mobilisation, parce qu'il y a un travail qui a été mené pendant des années et qu'il faut le poursuivre et conforter tout ce qui a pu être fait sur Auray. Notre dossier prioritaire, c'est le cadre de vie pour tous. Le Pôle nautique, c'est important. La piste d'athlétisme, aussi... Mais c'est avant tout le bien vivre qu'il faut mettre en valeur, avec le cheminement, les espaces verts... Nous invitons tous les Alréens et Alréennes à venir partager notre programme et à venir l'enrichir, à travailler avec nous. On ne promettra pas des projets irréalisables où qui menaceraient l'avenir de la ville, mais nous mettrons toutes nos forces pour faire qu'Auray demeure une ville à taille humaine, où l'on se sent bien. Où l'on vit bien ».

Commentaires

@ Jeanbart:je suis étonné aucun d'entre ne parlent de la gare,et pour Auray c'est trés important,avec l'arrivé du 'LGV",ce seras la plaque tournante de la ville,ils doivent se battre pour que la gare d'Auray ne soit pas fermée et que tous les trains s'arrétent.Aller à Vannes c'est trop loin pour nous,les habitants de Carnac,la trinité ,Plouharnel,et les environs pense comme moi,ainsi que tous les touristes qui viénnent dans nos stations balnéaire!
le cheminot cégétiste!

Écrit par : jeanzyscan | 27/03/2014

Que ,çe soit la droite ou la gauche qui passe,je m'en fous,moi c'est le maintien de la gare qui me préoccupe,si on doit se battre ,je serais avec eux comme il y a plus de 25 ans pour que les "Tgv"s'arrétent tous,le combat avait été rude ,mais la"SNCF"avait cédée!
Kenavo

Écrit par : jeanzyscan | 27/03/2014

Les commentaires sont fermés.