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16/03/2014

La pêche, le charbon des années 60 ?

La "Thalasso" de Quiberon rapporte beaucoup plus que la "pêche" à Quiberon !

Port Maria.jpg

Aussi bien en nombre d'emploi, qu'en résultat net pour l'économie locale...

L'ancien Maire ne voit pas beaucoup plus loin que le bout de son nez et raisonne en "vieux Quiberonnais" !

L'évolution rapide du mode d'alimentation des ménages français, la rareté évidente de la ressource, le métier difficile et peu rémunérateur de pêcheur entrainent une baisse de vocation chez les jeunes... quant aux sardines, fini le temps où à la fin de la journée on ramenait une barque de 800 kg de poisson...

Ce "métier" devient historique, comme à Etel au Musée des thoniers...

L'avenir est "ailleurs", c'est dans cette direction qu'il faut investir, et non "dans les souvenirs jaunis" !


Élections municipales, quel avenir pour la pêche ?
Télégramme du 15 mars 2014


Premier port sardinier de France en 1955, Quiberon a forgé son identité en partie autour de son port de pêche. La ville a aujourd'hui la seule criée du Pays d'Auray. Quel avenir pour les pêcheurs locaux ? Pour la criée municipale aujourd'hui en déficit ? Faut-il la maintenir ? À quel prix ? Ces questions ont été posées aux quatre candidats aux élections municipales.

Jacques Leroy : « un secteur à redynamiser »
« Notre criée est la 33e en valeur en France. En 2012, son apport était d'environ 1.000 tonnes, le volume débarqué avait baissé de 12 % par rapport à 2011. Ces chiffres sont préoccupants. Affichant des volumes plafonnant à 150 tonnes, des espèces emblématiques comme le congre et la sardine n'ont pas rattrapé le manque de dorade grise, de lieu jaune et de rouget. Après trois années d'interdiction, la réouverture de la pêche de coquille Saint-Jacques n'a pas fait remonter la moyenne avec les 100 tonnes draguées en baie de Quiberon. L'avenir de la criée est lié à cette évolution. Il faut relancer l'activité pêche. Pour ce faire, quatre axes : valoriser les fruits de la pêche à pied, avec une réactivation des bassins de purification du port ; aider les jeunes qui quittent des armements pour des petits bateaux dès qu'ils en ont l'occasion car ils préfèrent naviguer à la journée que 12-13 jours d'affilés. Ils ne font pas les mêmes sacrifices que les générations précédentes. Il faut aussi faciliter l'achat par les nouveaux patrons de bateaux neufs. Enfin, inciter ceux qui veulent s'installer comme pêcheurs à se tourner vers le modèle coopératif. Beaucoup de patrons ont démarré comme ça, puis sont passés à un autre mode de gestion ».

Jean-Michel Belz : « La pêche fait partie de notre identité »
« La pêche professionnelle est un élément historique et traditionnel de l'identité quiberonnaise. La surpêche industrielle un problème mondial. Des solutions existent. Il faut changer notre façon de penser, trop administrative. Nous ferons émerger des solutions locales en écoutant et en créant des liens avec les professionnels de la pêche, sans ignorer les contraintes nationale et européenne. La criée de Quiberon est la seule du pays d'Auray, nous la conserverons en gestion municipale. Nous la moderniserons en amplifiant la vente sur internet. Nous voulons davantage utiliser la marque "Quiberon" pour vendre le produit de la pêche à bon prix. Ici, on pratique une pêche côtière artisanale. Le poisson est d'excellente qualité, nous voulons et devons le faire savoir. On parle d'un secteur économique, la criée est un outil que nous maintiendrons au service des professionnels. Il est important que nos pêcheurs puissent vivre de leur métier et transmettre leur outil de travail ».

Commentaires

Pauvre con, c'était pas une "barque" de 800kg, les sardiniers ramenaient plusieurs tonnes, je le sais, mon beau-père avait un sardinier.

Écrit par : jamie | 16/03/2014

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