UA-69286360-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

08/03/2014

Le 23 mars au soir, à Saint Pierre Quiberon, le résultat sera connu !

Les scrutins à deux listes sont simples à dépouiller, le résultat sortira tôt !

Le "panachage" et les "suppressions" compliquaient copieusement le dépouillement du scrutin municipal avec un comptage un peu compliqué...

Le 23, le scrutin de liste risque seulement de heurter les vieilles habitudes de vote !


Municipales, un seul tour en majorité en Bretagne
Télégramme du 8 mars 2014

Dans la majorité des communes bretonnes, un seul tour suffira pour les élections municipales. Le 23 mars, les communes ne comptant qu'une ou deux listes auront déjà bouclé la boucle. Et elles sont bien plus nombreuses que lors des scrutins précédents. Faut-il y voir une désaffection pour l'engagement dans la vie publique ?


On a craint le pire mais finalement, en Bretagne, trois communes seulement ne présenteront aucune liste au premier tour des municipales. Toutes trois sont situées dans les Côtes-d'Armor et mettent la Bretagne dans la moyenne nationale puisqu'on compte 64 communes dans ce cas en France. Un vingtième du total : le compte est bon. Mais la tendance, elle, n'est pas bonne. De toute évidence, des centaines de têtes le listes ont dû batailler ferme pour réussir à boucler leur liste, phénomène dont on n'avait pas eu la perception aussi nette lors des scrutins municipaux précédents.

Une forme de désaffection pour la vie publique ?
Comme la crise du bénévolat ? Ces difficultés de recrutement tiennent, en partie, à l'abaissement à 1.000 habitants du seuil pour les listes paritaires obligatoires. Cette disposition a compliqué la donne mais elle n'est pas déterminante quand on constate que les communes n'ayant pas réussi à constituer des listes sont situées au-dessous de ce seuil des 1.000 habitants, dans une strate où la règle de la parité ne s'applique pas. Alors faut-il voir aussi dans cette difficulté une forme de désaffection pour la vie publique ? C'est probable car ce constat est déjà bien perceptible dans le bénévolat. Nombre d'associations se plaignent de voir les bonnes volontés se faire rares, au point que cette crise de recrutement menace l'existence même de certaines structures. Le mouvement a-t-il gagné la vie municipale où on semble, aujourd'hui, beaucoup plus hésitant à s'engager ? Ce ne serait finalement pas très étonnant si on additionne le discrédit qui touche la vie politique, même à l'échelle communale, la judiciarisation de la vie publique où les contentieux se multiplient, la prolifération des normes qui rend la vie municipale de plus en plus compliquée...

Au passage, on peut aussi ajouter que la strate des jeunes retraités est, de nos jours, moins disponible pour s'engager car la crise et le vieillissement de la population la contraignent à être à la disposition de deux, voire trois générations, des parents très âgés aux petits-enfants. Ce qui lui laisse moins de temps pour se mettre au service des autres, contrairement aux générations précédentes. Ces causes multifactorielles vont donc avoir pour conséquence d'élaguer très sérieusement le paysage électoral dès le premier tour. Dans des centaines de communes bretonnes, on commencera à démonter les panneaux électoraux dès le lundi 24 mars.

Le FN dans les quatre départements
La veille au soir, on aura aussi eu la réponse à une des grandes inconnues de ce scrutin : quel score aura réalisé le Front national en Bretagne ? Et dans quelle ville sera-t-il en mesure de se maintenir au second tour, comme il en a la ferme intention ? Pour la première fois, le parti de Marine Le Pen a constitué des listes dans les quatre départements bretons puisqu'il sera présent à Vannes, Lorient, Rennes, Fougères, Saint-Malo, Saint-Brieuc, Morlaix, Brest et Quimper, où un couple et sa fille affirment avoir été inscrits à leur insu. Curieusement, c'est dans les Côtes-d'Armor qu'il est le moins présent, alors que c'est le département où le FN manifestait le plus d'ambitions avec des projets de listes à Lannion, Paimpol, Plérin, Pléneuf-Val-André, Moustéru... Elles n'ont finalement pas abouti. À Carhaix aussi, il y a de l'inachevé dans l'air. Car l'ex-capitale de l'Armorique, celle qui ne fait jamais rien comme les autres, la ville des Vieilles Charrues, des bonnets rouges et du lait pour les Chinois, sort une fois de plus de l'ordinaire : il n'y aura pas de liste de droite aux municipales. Pas une ! Jadis, on aurait sonné le tocsin pour moins que ça.

Commentaires

Sur le blog de Laurence Le Duvéhat, il est écrit qu'il
y aura PROBABLEMENT un seul tour. Après l'orthographe, le français (les mots ont un sens !) voilà
le calcul : ils sont fâchés avec les pourcentages et
les proportions. Inquiétant pour diriger une commune :
il manque les bases...

Écrit par : dudule | 08/03/2014

A St Pierre comme à Quiberon il n'y a pas de panachage, il y en a eu a Quiberon il y a quelques années et c'était bien car il y avait des gens bien sur toutes les listes que l'on pouvait élire personnellement;
Les têtes de liste ne pouvaient mettre des potiches comme le sont certain(e)s élu(e)s de Quiberon qui n'ont été pris(es) que parce que l'on sait qu'il suivront le maire envers et contre tout.
Avoir un dépouillement plus long n'était pas cher payer pour avoir un conseil municipal vraiment représentatif des désirs de la population.
Ce système d'élection de listes à la proportionnelle est une vraie merde pour les petites communes car il politise les élections

Écrit par : Jamie | 09/03/2014

La simplicité du dépouillement est-elle un critère valable pour le choix d'un mode de scrutin?
Il est vrai que l'ancien mode "compliquait" une opération "compliquée" (je te cite)

Écrit par : JPD | 09/03/2014

il faut tout de méme plus de 25% de suffrages exprimés,sur une commune comme la notre 2000 habitants,500 votants!
kénavo

Écrit par : jeanzyscan | 09/03/2014

@jeanzy : où as-tu trouvé qu'il fallait 25 % de suffrages exprimés ? Je ne vois pas cela dans les textes. Merci pour la réponse.

Écrit par : Séraphine | 09/03/2014

il leur faut 50% des suffrages exprimés
Au premier tour, la liste qui obtient la majorité absolue des suffrages exprimés (50% des voix plus une) reçoit un nombre de sièges égal à la moitié des sièges à pourvoir. Les autres sièges sont répartis à la représentation proportionnelle à la plus forte moyenne entre toutes les listes ayant obtenu plus de 5% des suffrages exprimés en fonction du nombre de suffrage obtenus.

Lors de l’éventuel second tour, seules les listes ayant obtenu au premier tour au moins 10% des suffrages exprimés sont autorisées à se maintenir. Elles peuvent connaître des modifications, notamment par fusion avec d’autres listes pouvant se maintenir ou fusionner. En effet, les listes ayant obtenu au moins 5% des suffrages exprimés peuvent fusionner avec une liste ayant obtenu plus de 10%. La répartition des sièges se fait alors comme lors du premier tour.

Les premiers des listes élues auront vocation à siéger au sein des intercommunalités. La loi de 2013 instaure donc l’élection directe, dans le cadre des élections municipales, des conseillers siégeant dans les organes intercommunaux.

Écrit par : Jamie | 10/03/2014

suffrage exprimé : Vote comptant dans le résultat d’une élection, à la différence des votes blancs et des votes nuls.

Écrit par : Jamie | 10/03/2014

@ Séraphine,ben,c'est sur le marché ,l'autre jour,les Candidats qui faisais leur campagne!

Écrit par : jeanzyscan | 10/03/2014

Merci jeanzy : ils sont nuls alors ! quand ils sont
venus chez moi, ils m'ont dit aussi plein de bêtises..
ça promet !

Écrit par : Séraphine | 10/03/2014

Les commentaires sont fermés.