07/03/2014
La "DGF", gonflée par les résidents secondaires !
A Saint Pierre Quiberon, les résidences secondaires représentent 70% des habitations !
Madame G, encartée socialiste (PS), avale son chapeau, lorsqu'elle parle des résidences secondaires...
Selon Nono
Une grande partie des finances de la commune est fournie par les résidents secondaires, et non les nouveaux habitants des HLM communaux... être élue par les habitants est une chose, dépenser selon ses convictions l'argent des contribuables dans des projets faramineux et peu rentables (Nouvelle Mairie, Office de Tourisme, Salle de gymnastique dans les poireaux, street basket, aires de jeux dangereuses pour les enfants, spectacles de colonie de vacances, animation ratée autour du terroir, subvention aux associations "boiteuses", Cocon de la Baie et autres fariboles...) en est une autre...
Un exemple, celui du Petit et Grand Rohu : près de 150 maisons et une trentaine d'inscrits sur les listes électorales !
La démocratie, bien ordonnée, consiste à répartir correctement les dépenses de la commune, et non à "flatter" ses électeurs potentiels !
Élections, des résidents pas si secondaires
Télégramme du 7 mars 2014
Mathieu Pélicart
Dans certaines communes du trait de côte, il y aura plus d'électeurs aux municipales que d'habitants. En cause : les résidents secondaires qui choisissent de voter ici, et qui ont une influence non négligeable sur le scrutin et les politiques municipales.
En France, il est possible de s'inscrire sur les listes électorales de la commune de sa résidence secondaire, à condition d'y payer des impôts locaux depuis plus de cinq ans. Dans le pays de Vannes, comme dans d'autres régions touristiques où il fait bon vivre, les électeurs sont de plus en plus nombreux à faire ce choix pour les élections locales. Parce qu'ils sont attachés à leur commune d'origine ou de cœur. Parce qu'ils pensent que leur voix y aura plus d'influence que dans la grande ville où ils travaillent. Ou parce qu'ils comptent bien y couler des jours paisibles pour leur retraite.
Ainsi, dans certaines communes du littoral, il y aura pour ces élections municipales plus d'électeurs que d'habitants à l'année. C'est le cas notamment à Larmor-Baden (940 électeurs contre 907 habitants à l'année), à l'Île-aux-Moines (676 contre 659), à Saint-Gildas-de-Rhuys (1.800 contre 1.711) et à Damgan (1.749 contre 1.700). En réalité, le différentiel est même plus important, puisqu'il faut soustraire au nombre d'habitants les moins de 18 ans, qui ne peuvent pas voter.
Développement économique contre qualité de vie
Au-delà de l'enjeu électoral qu'ils représentent, les résidents secondaires auront forcément une influence sur l'action municipale. « On aimerait toujours avoir plus de résidents principaux, pour que la commune vive toute l'année et pour garder nos écoles. Mais on a besoin des résidents secondaires pour soutenir l'activité touristique et financer nos infrastructures », résume le maire de Damgan, Alain Daniel, qui brigue un troisième mandat. Ici, résidents principaux et secondaires ont fait cause commune, l'année dernière, contre la création de parcs à moules de bouchot au large de la grande plage. Mais si la protection de l'environnement est désormais l'affaire de tous, ne serait-ce que par le durcissement de la réglementation ces dernières années (loi Littoral, Grenelles 1 et 2), les intérêts divergent encore souvent entre développement économique d'un côté et qualité de vie de l'autre.
« Les résidents secondaires veulent être tranquilles quand ils sont là. La vie à l'année et au quotidien, ça les concerne moins », constate le maire de Saint-Gildas-de-Rhuys, Dominique Vannard, qui ne se représente pas. Au moment de la révision du Plan local d'urbanisme (Plu), qui acte la densification de l'habitat dans le centre-bourg, son équipe a dû faire face à une dizaine de recours au tribunal administratif et à l'opposition d'une association de résidents secondaires. « Ils veulent remettre le couvercle sur Saint-Gildas, quand nous, on souhaite favoriser l'installation de jeunes sur la commune ».
Dotation
Selon elle, « ils partent souvent du principe qu'ils payent plus d'impôts ». De fait, les résidents secondaires ne bénéficient pas de l'abattement à la source, comme les résidents principaux. « Ils payent les mêmes taxes que les autres, et l'État compte une personne par résidence secondaire pour calculer la Dotation globale de fonctionnement (DGF) qu'elle attribue à la commune », souligne Alain Daniel. À Damgan, elle se base ainsi sur 4.657 habitants, soit bien plus que les 1.700 qui y vivent à l'année. « Heureusement, sinon on ne pourrait pas financer nos réseaux, nos aménagements et nos services à la personne ».
Commentaires
le vote des résidents secondaires devient une forme de colonisation quand ces gens ont ta mentalité.
Heureusement qu'ils ne sont pas tous comme toi
Écrit par : jamie | 07/03/2014
Un commentaire intéressant est celui qui émane d'un lecteur ayant compris le sujet du blog ! Jamie, un effort...
Écrit par : jeanbart | 07/03/2014
seul les riches peuvent avoir une résidence secondaires à st-Pierre-quiberon,nous on a du mal a avoir une maison en étant retraités,aprés avoir travailler trés jeunes!Alors pour les jeunes couples avec enfants t-piérrois,ils contruisent tous dans les terres,raison de budget!
Kénavo
Écrit par : jeanzyscan | 07/03/2014
mais on vient ici pour se marrer car si un article interessant est un article écrit par un auteur sain d'esprit un article comique est un article écrit par un loufdingue
Écrit par : jamie | 07/03/2014
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