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04/03/2014

A Quiberon, on échange pendant les conseils !

A Saint Pierre, on se dirait "dans une salle funéraire" !

A l'heure du dernier conseil municipal de Saint Pierre Quiberon (7 mars 2014), il est intéressant de se pencher sur les 6 dernières années de Conseil municipal de SPQ, sur le semblant de démocratie de cette assemblée, où la seule fraîcheur d'esprit venait de Bécassine...

Les "chiens aboyeurs" y sont nombreux, par absence d'une opposition, qui n'a pas joué son rôle. Les questions importantes sont en général commentées par Madame G, le Père François étant en général sollicité pour les questions financières, lui ôtant tout lyrisme et toute imagination !

Les "gauchistes" tiennent leur rôle dans la défense de l'éducation laïque : deux femmes, dont l'une tient un gîte cossu dans les beaux quartiers...Un "apologue", au verbe sirupeux, à genoux, courbé devant Madame G...

Deux "vieux pêcheurs", à peine débarbouillés, empêtrés dans des affaires d'eau pluviale de mauvaise odeur...

Une "flopée de DGS", à la petite voix, fabriquant des tonnes de papiers inutiles, à la solde du premier magistrat...

Les décisions sont préparées "en commission", fagocitée par la majorité actuelle, donc non discutables par l'Assemblée, qui d'ailleurs pour la plupart découvre le Conseil en arrivant...

A Quiberon, la présence d'un ancien industriel change tout ! Sommes nous, là bas, plus près de la démocratie locale ?


Conseil Municipal du Lundi 24 Février 2014, sacrée soirée
Blog A Quiberon du 28 février 2014
jc-leguennec

La fin de la semaine dernière fut marquée par la 2ème réunion publique (je dis bien la 2ème) de monsieur Belz sur laquelle je vous propose de revenir prochainement car il y a beaucoup à dire.

Je préfére en effet vous relater le CM du lundi intitulé « compte administratif 2013, ZA Plein Ouest, vente de terrain etc...

Fraîchement diplomé de l’école de journalisme des « Esclassiers » et simple pigiste au journal satirique « Goéland Mazouté » je n’eus pas le droit à la bise des conseillers comme mes 2 collègues féminines de Ouest-France et du Télégramme. Vous ne pourrez donc pas m’accuser de collusion !...

Avant la séance nous sûmes que le quorum était atteint. Il manquait toutefois Patrick Le Roux fraîchement agrégé d’économie et de gestion (félicitations Patrick et hommage à ta constance) empêché par son travail sans doute mais représenté par le maire, lui-même. Lorsque l’on sait depuis vendredi dernier qu’il serait premier adjoint en cas de victoire on est en droit de s’inquiéter pour l’avenir de Quiberon. La part belle reviendrait à monsieur Belz, seul chef après l’ Eternel, mais n’est ce pas déjà le cas ?
Toutefois, ce lundi soir, la prestation de monsieur Le Goff m’amena à me redemander qui était le chef dans cette mairie. Belz, Le Goff ou le directeur général des services ?

Il manquait également Claudine Gontard excusée et non représentée. Après avoir avalé tant de couleuvres et s’être tant investie on peut la comprendre !

Il manquait aussi d’autres personnes que je ne citerai pas car malheureusement pas représentatives.
Bernard Hilliet (BH), toujours fidèle au poste quoiqu’en disent certaines mauvaises langues, grain de sable dans la machinerie était là. Sorti de son placard, il fut la bête noire et le punching-ball de Le Goff. Sans faire dans le pathos j’ai admiré sa « zénitude » comme dirait Ségolène la bien-aimée de Le Goff et consorts.
Revenons au héros de la soirée. Depuis mon retour définitif à Quiberon, j’ai eu l’occasion lors de plusieurs réunions publiques de découvrir son côté soupe au lait, sa partialité douteuse et sa mauvaise foi à toutes épreuves. Ce soir là, il avait mis le turbo, force 12 . Dommage que le studio Moreau n’ait pas été là pour le filmer. Je crois qu’il aurait fait un carton sur YouTube, après tout voilà une reconversion toute trouvée et parait-il bien rémunérée !

Je connaissais ses tendances : « bouffeur de curés à la manière de Pépone », mangeur des gens de droite quand ils distribuaient le programme de leur favori et que lui proposait le programme de son camarade ou de sa camarade socialo-communiste qui se présentaient contre son ami Belz. Déjà, la place du marché était à lui et un vieil ami qui eut l’heur de le rencontrer en parle encore très souvent avec des termes que je tairai.

Ce vendredi 24 février fut dantesque et pitoyable. Ses admirateurs diront qu’il a fait du mauvais de Funès. Personnellement, je crois que ce n’était pas du cinéma, mais un dédoublement de la personnalité. Nous avions devant nous le vrai personnage : docteur Jekyll et mister Hyde.

Je vous ai parlé de « bouffeur de curé » mais ce soir là il avait avalé le pape en personne et lui avait piqué son infaillibilité.

Pensez donc ; tout seul, il magnifia son bilan à plusieurs reprises. Il le trouva même incroyablement génial. A croire que tous les matins en se rasant il voyait SULLY dans sa glace !

Avec des effets de manches il nous présenta les dossiers contenant les chiffres 2013. Entorse au protocole, il s’abaissa à louer le travail de la commission des finances et du personnel de mairie.
Ayant assisté depuis plusieurs mois au réunions du CM je ne fus pas étonné.
Quand même, ce soir-là il fit fort. Je crus un moment qu’il allait s’autoproclamer prix Nobel d’économie et se remettre la Légion d’honneur
.
Très satisfait, après cette présentation idyllique des comptes, il continua en nous lisant le passage du rapport de la cour régionale des comptes (CRC) qui l’intéressait en omettant évidemment les recommandations qui fâchent :

1/ Etonnement du président quant au choix des entreprises, toujours les mêmes.
2/ Mauvais suivis des travaux par le personnel de la mairie qui entraînent des finitions par les services techniques et pourtant payés.
3/ Dépassement dangereux des heures de travail de certains membres du personnel, toujours les mêmes !
4/ Inventaire des biens immobiliers de la commune non tenu à jour etc.....

Si la soirée s’était arrêtée là, on aurait pu dire que monsieur Le Goff (mister Jekyll) avait fait un de ses derniers tours de piste. On lui aurait pardonné. A la mairie de Quiberon on aurait eu un paon, après avoir eu une poule à l’assemblée nationale et un goéland au palais des congrès. Tout pour la volaille !!
Il n’y aurait jamais dû avoir de questions et encore moins de votes. Le docteur Hyde serait resté tapi dans le subconscient de notre homme et nous n’aurions pas assisté à une démonstration de quasi-dictature.
Mais où est la démocratie là-dedans, par qui avons-nous été dirigés depuis 1995 ?
Quelques explications :

Lorsque BH posa la question de savoir s’il n’aurait pas été préférable d’emprunter plutôt que de brader de beaux terrains appartenant à la commune (environ 14.000 M2, excusez du peu) à des promoteurs et non à des lotisseurs de logements sociaux comme à tenter de le faire croire Le Goff.

Ce dernier entra dans une rage folle, là ce n’était plus du cinéma.
Levant les bras, tel un sémaphore, fermant les poings il apostropha violemment BH allant jusqu’à lui reprocher son brillant passé d’industriel exemplaire. Il alla même jusqu’à brandir le programme de BH. On se serait cru à la Fac de Rennes en 1966 quand Mao rappela ses étudiants. Ces derniers, eux, brandissaient eux le « petit livre rouge » en nous promettant de revenir.

Lorsque BH lui demanda calmement s’il pouvait continuer son argumentation ou s’il devait quitter la salle, Le Goff se calma 30 secondes puis tel un ressort comprimé, il se détendit, se leva et montrant la porte ouverte ordonna à BH de dégager.

Pour un peu, tel Khrouchtchev, il se serait déchaussé pour frapper la table. Quel exemple !!
A bout d’arguments, il reprocha à BH de faire son cinéma à l’approche des élections car il y avait une quinzaine de spectateurs au fond de la salle. Comment n’a-t-il pas vu que 80% étaient des membres de l’équipe Belz.

Quelle honte pour nous, citoyens , si ce monsieur se comportait ainsi avec des visiteurs inconnus, pire avec des banquiers. Avec de tels débordements on peut sans doute impressionner une fois. Il n’est pas dit que le même interlocuteur se laisse prendre au jeu une seconde fois.

Au fait, en parlant de spectateurs, est-il normal que des infirmes, des blessés, des vieilles personnes ne puissent assister aux débats faute d’ascenseur ? Qu’en pense le préfet de cette discrimination ?
Ne fallait-il pas rénover la mairie avant d’entreprendre les pharaoniques (dans tous les sens du terme) travaux de la place Hoche ? Bâtiment dont les planchers s’effondrent...

Autre solution, nous pourrions peut-être organiser aux beaux jours les CM en plein air dans l’amphithéâtre construit dans le jardin de la mairie. Deux gladiateurs pourraient en venir aux mains à la grande joie des citoyens. Monsieur M..., celui de l’autre soir au palais des congrès, venu de Port-Haliguen pourrait passer la vaseline sur les bosses.

Durant cette joute, l’attitude de monsieur Belz me scandalisa. N’était-ce pas à lui de siffler la fin de la récré ? Lui un ancien directeur d’école ?

Hélas pendant ce temps, la tête baissée pour cacher sans doute son contentement, il tournait et retournait nerveusement les pages de son classeur.
Après réflexion, ce coup de sang ne viendrait-il pas de notre fameux emprunt DEXIA longtemps nié mais mis au grand jour par la CRC ?
Un tel éclat, une telle agitation, n’avaient-ils pas pour but de brouiller le débat ?
On a peut-être le temps d’en parler un peu :

Différents organismes sérieux tels que l’institut des libertés, l’ iFRAP pointent Quiberon dans le peloton de tête des endettés.

Pour l’ iFRAP, Quiberon par son ratio de 0,7 aurait la médaille d’argent derrière Megève, rien que du beau monde !
0,7 ou 70% représente le surcoût. Ainsi l’emprunt de 2007 d’un montant de 2.872.000€ entraînerait un surcoût de 2.493.000€. Excusez du peu, environ 9.800 M2 à Beg Er Vil !!
Nous dire que nous ne sommes pas les seuls, 5.500 communes de flouées sur 36.000 n’est pas une raison. Les lobbyistes de Dexia ont fait fort, sûrement un soir de congrès des maires de France.
Le reste de la séance de ce funeste lundi pourrait paraître normal si ce n’est un surcoût de 2,6% sur les travaux soit parait-il 100.000€. Rien quoi, cependant un grand remerciement à Belz et à Le Goff qui nous ont informé de la chose alors qu’ils auraient pu statutairement ne rien dire.
Merci à eux, la mairie est en de très bonnes mains. Mdr ! ou LoL ! comme diraient nos petits-enfants
Bon courage à ceux qui prendront - je l’espère- la suite !
Bonne retraite monsieur Le Goff. L’autre soir vous m’avez peur ; un moment je craignais que vous n’y parveniez pas !. A cette heure, vu le désert médical, ce n’était pas gagné.
Cela est une autre histoire.
A Quiberon
Le Guennec Jean-Claude

Commentaires

Plutôt "phagocytée", non?
Quand on veut parler plus haut qu'on n'a le ....

Écrit par : JPD | 04/03/2014

je lis ce texte superbe de monsieur le Guennec que j'approuve totalement.
je pense que c'est ce que TU appelles démocratie.


En tout cas, Monsieur Hilliet si vous lisez mon mot, NE QUITTEZ JAMAIS LA PLACE c'est exactement ce qu'ils cherchent, et , la prochaine fois, interrompez ces petits dictateurs hurlants calmement en leur demandant de faire attention à leur coeur, qu'à leur age, hurler comme ça est dangereux.
S'ils se comportent ainsi c'est qu'ils savent qu'ils ont tort.

Écrit par : jamie | 04/03/2014

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