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10/02/2014

Portivy, Port d'Orange, sans les "sous" du Conseil Général...

Saint Pierre Quiberon, aux vieilles traditions de la mer, ne sait pas "surfer" sur les activités "marines" !

François Goulard, Yves Normand et Gérard Pierre à La Trin.jpg

La SPL "Ports du Morbihan" ne s'intéresse qu'au Crouesty et à La Trinité sur Mer, près de chez nous à Port Haliguen, la Sellor, ennemi de toujours, à la Base des Sous-marins de Lorient...

Ici, si vous voulez naviguer, il faut s'inscrire à Quiberon ! La coopération intercommunale n'a pas joué son rôle, car Madame G n'aime par les bateaux, tout juste les chansons de marins...

Après son départ, il serait souhaitable de proposer des aménagements de nos deux ports, plus dynamiques, que les quelques "barcasses", qui pourrissent sur place... Un port de plaisance pourrait être créé dans l'anse de Beg Rohu, et même un port à sec... une station de carburant existe, un début de capitainerie aussi !

Laurence à la barre !


Arzon, la plateforme nautique du Crouesty devient réalité
Télégramme du 7 décembre 2013

Le port du Crouesty ouvrira, dans quelques jours, sa plateforme nautique, avant-goût d'un Mille Sabords permanent. Deux nouveautés, dont on devrait parler au Salon nautique, qui débute, aujourd'hui, à Paris.


Le projet remonte à dix ans et il est maintenant une réalité. Il ne reste que les finitions à apporter sur cette immense plateforme située dans la zone du Rédo, à un kilomètre en arrière du port de plaisance du Crouesty, à Arzon. Elle est destinée à recevoir quelque 150 bateaux.On y trouvera une aire de carénage, une fosse de « déquillage », pour intervenir plus facilement sur les unités à fort tirant d'eau, et une infrastructure dallée pour des travaux de peinture et de mécanique. Cette plateforme permettra d'améliorer les services offerts par le port du Crouesty et d'accroître indirectement ses capacités d'accueil.C'est la Compagnie des ports du Morbihan (CPM), ex Sagemor, dépendant du conseil général, et propriétaire de douze ports dans le département, qui a réalisé l'investissement de 1,9 million d'euros.

Des contrats mixtes

Le Crouesty compte actuellement 1.430 bateaux à flot et 350 à terre, dont 180 vedettes à moteur superposées sur des « racks ». Bassins et terre-pleins sont complets et il y a dix ans d'attente pour un mouillage au ponton. Malgré cela, les responsables du port mettent en avant le fait qu'au Crouesty, on peut avoir sans difficulté une place à l'année. À condition d'opter pour un contrat mixte d'emplacement à terre, avec possibilités de périodes à flot. « Les plaisanciers sont de plus en plus sensibles à ces propositions », souligne Marc de Ghellinck, directeur du port. L'objectif pour la CPM est de dépasser le taux d'occupation actuel de 120 %, soit 120 clients pour 100 places à flot. Mais pour cela, il faut pouvoir augmenter les possibilités de rotation avec la terre.

L'effet Mille Sabords
Seize chantiers nautiques du Crouesty vont pouvoir également utiliser cette plateforme pour stocker des bateaux supplémentaires ou pour réaliser des travaux qu'ils ne peuvent entreprendre dans leurs propres installations.La mise en place de cette plateforme sera suivie d'une deuxième tranche de travaux, qui permettra de créer un « Mille Sabords permanent ». Le Crouesty est, en effet, réputé pour son salon du bateau d'occasion, à la Toussaint, inégalé en Europe. L'idée est d'avoir un espace d'exposition à l'année, dans des conditions non encore précisées mais qui pourrait ouvrir fin 2015. « Il faut voir comment on peut combiner cette initiative avec internet », indique Bruno Guillon-Verne, président du Mille Sabords.La Compagnie des ports ne compte pas s'arrêter là. Des plateformes similaires sont en projet à La Trinité-sur-Mer et Locmiquélic. « Il faut qu'on puisse dire partout en France et à l'étranger qu'ici, les plaisanciers sont mieux traités qu'ailleurs », précise son président, François Goulard.
Gabriel Simon

BSM, la Sellor reprend la base d'entraînement
Télégramme du 9 janvier 2014

La Sellor va reprendre la base d'entraînement des skippers de la course au large, jusqu'ici gérée par AOS, liquidée le 31 décembre dernier. Le salarié est maintenu et les tarifs inchangés.

Comme annoncé, le mois dernier, dans nos colonnes, la base d'entraînement des skippers de la course au large survivra bien à la disparition d'An Oriant Sail. Le tribunal de Nantes a en effet accepté, dans une notification du 3 janvier, le dossier de reprise partielle présentée par la Sellor. Dans l'absolu, cette reprise pourrait encore être suspendue à un recours formulé avant le 13 janvier. Recours aujourd'hui improbable, puisque la Sellor était la seule candidate sur les rangs. C'est bien Laurent Moisson, patron d'AOS, qui a sollicité la société d'économie mixte pour cette opération, avec l'objectif d'assurer la continuité du service. « Mes conditions étaient que la Sellor garantisse le maintien du concept, avec les prestations et tarifications actuelles, et en conservant l'unique salarié de l'activité », explique-t-il. « La Sellor était l'acteur le plus crédible pour faire évoluer la base et lui permettre de se développer ».

« Retombées profitables au pays de Lorient »
Déjà en charge de la gestion du port de plaisance de la base de sous-marins (BSM), et bientôt du port à sec, la Sellor a accepté de plonger dans cette nouvelle aventure.« Il s'agit, pour nous, de garantir le maintien d'une activité très complémentaire de celles dont on a déjà la charge, et qui assure des retombées économiques non négligeables, profitables à l'économie nautique du pays de Lorient », expliquait, hier, Thierry Fréchier, directeur de la Société d'économie mixte (SEM).Pour la BSM, l'enjeu était en effet de taille, et la disparition de la base d'entraînement aurait sans nul doute suscité l'appétit de nombreuses villes pour la centaine de monotypes installés à Lorient. « Un skipper dépense en moyenne 50.000 € par an sur le territoire », estime Laurent Moisson.

Moyens mutualisés
Cette reprise rapide, sans réelle coupure dans l'activité, devrait donc éviter un exode des skippers. Et peut-être permettre à la base d'entraînement de poursuivre son développement.« Le service peut encore être amélioré, car les infrastructures sont en effet un peu vétustes » convenait hier Brieuc Morin, directeur des ports pour la Sellor. « Mais on va d'abord rencontrer tous les acteurs, les représentants des différentes classes, afin d'identifier leurs besoins ».En attendant, les contrats passés avec la SEM de Keroman pour l'occupation des terrains sur lesquels AOS exerçait son activité vont être transférés à la Sellor. Qui pourra faire bénéficier la base d'entraînements de ses moyens déjà présents sur le port, afin d'épauler le salarié en place.

Port exemplaire, le projet suit son cours à La Trinité sur Mer
Télégramme du 10 février 2014

François Goulard, Yves Normand, Gérard Pierre et Jean-Jacques Prévot. Vendredi, le président de la Compagnie des ports du Morbihan et du conseil général, François Goulard, accompagné de Gérard Pierre, vice-président du conseil général, sont venus découvrir sur place les travaux déjà effectués dans la rue des Résistants et sur le front du port. Ils ont été reçus par le maire, Yves Normand, et le directeur du Port, Jean-Jacques Prévot. Réalisé en partenariat avec la Compagnie des ports et le conseil général et démarré en 2012, le projet de « Port Exemplaire » avance par phases. Pour François Goulard, l'attractivité des ports comme celui de La Trinité est d'une grande importance pour le Morbihan : « Il est relativement nouveau que les villes se tournent vers leurs ports, mais c'est une donnée essentielle d'aujourd'hui. Les gens aiment la mer, voire des bateaux. Il faut le prendre en compte dans l'aménagement urbain. Les ports se trouvent ainsi dynamisés et les villes aussi. Le lien fort avec le site attire les entreprises dans le département, réputé pour sa qualité de vie ».

Un port complet

Le port de La Trinité témoigne de ce regain, ayant vu récemment le retour de très grands bateaux, tel que « Spindrift ». Le port affiche complet, aujourd'hui, pour les grands bateaux de course. Le réaménagement à La Trinité a pour objectif une cohérence pour tous les usagers, ainsi que la valorisation des lieux, ajoute le maire, qui souligne également l'importance du choix des matériaux, dont un granit breton en provenance de Languédias (22) pour la réalisation des trottoirs.

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