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28/01/2014

Le Télégramme, ravalement de façade...

La nouvelle mouture du quotidien breton sort aujourd'hui !

Télégramme, nouveau visuel.jpg



Les incidents informatiques ont été nombreux au cours des mois précédents !

La charte graphique s'adapte au "multi-écran" et à la publication Web. Des avancées techniques, comme la liste à gauche des localités proches, disparaisssent, alors qu'elles étaient bien pratiques ! L'historique est aujourd'hui tronqué. La tarification remplace le "tout gratuit", ce qui est un non-sens dans le contexte de la disparition du papier !

La grande question, celle de la concurrence sur le Web de "Google actualités" est à nouveau posée ! La presse locale a des atouts, à condition de proposer les mêmes service, que son grand ainé américain !

Rapidité de mise en ligne, qualité de la rédaction, souvent plurielle en raison de la multiplicité des correspondants locaux, facilité de choix...

A priori, le Télégramme n'a pas fait ce choix là ! A l'image de Ouest France, il souhaite monétiser ses informations, dans une tarification, qui privilégie le papier à l'Internet !

Pour l'instant le "brouillon" n'est pas concluant ! La survie est au prix de l'innovation !

Le Télégramme investit pour son quotidien et mise sur le hors-presse
Les Echos du 28 janvier 2014

Stanislas Du Guerny

Le quotidien régional sort une nouvelle formule « print » et Web.
Cerné d'un côté par la mer, de l'autre par son principal concurrent « Ouest-France », le finistérien « Le Télégramme » ne cesse d'innover pour continuer d'exister. Il a mis en kiosque ce matin une nouvelle formule de son quotidien print et Web. Edouard Coudurier, le président du groupe familial qui fête cette année ses soixante-dix ans d'existence, la veut « plus attrayante avec un maximum d'iconographies ». A cette nouvelle formule accompagnée par 4 millions d'euros d'investissements dans la modernisation des rotatives et 500.000 euros en moyens informatiques, correspond une complète réorganisation des méthodes de travail. Les journalistes vont notamment être chargés d'alimenter, en temps réel, le site en textes mais aussi en vidéos puisque les équipes des deux télévisions locales (Tébéo et Tébésud) appartenant au « Télégramme » fourniront des reportages d'actualité.

L'objectif est clair : stopper la légère érosion du quotidien, dont les ventes ont diminué de 0,8 % l'an dernier, pour descendre à 207.500 exemplaires, alors que la publicité en net recul tombe à 27 % de l'ensemble des recettes. L'activité globale du groupe en souffre. Il a réalisé un chiffre d'affaires de 130 millions d'euros en 2013, contre 135 millions en 2012. Côté résultat, « Le Télégramme » reste dans le vert, mais son bénéfice net pour 2013 - non encore établi - sera en « repli sensible » par rapport aux 2 millions de 2012. Pour retrouver des marges de manoeuvre, Edouard Coudurier, qui fait état de 3 millions de visiteurs mensuels sur le site - dont la lecture payante devient la règle -, mise sur les diversifications dans l'événementiel et les services numériques.

Rachat du Printemps de Bourges
Alors qu'actuellement 65 % des activités du groupe sont liées à la presse, l'objectif à court terme est d'atteindre un parfait équilibre entre le quotidien papier et Web et ses autres nouveaux métiers. Dans l'événementiel, il a pris le contrôle du Printemps de Bourges - il était déjà le propriétaire des Francofolies de La Rochelle. Deux événements qui génèrent un chiffre d'affaires annuel de 5 millions. Sa filiale Pen Duick organise des courses à la voile. Elle prépare une nouvelle édition en novembre de la Route du Rhum, un rendez-vous populaire de 5 millions d'euros de budget.

Dans les services numériques, « Le Télégramme » est le principal actionnaire du site d'offres d'emplois RégionsJob, et il a récemment repris la Web agency Yellow Cake. D'autres opportunités sont recherchées dans ce secteur et ailleurs, puisque le groupe a montré son intérêt pour « Le Nouvel Observateur ». Défait de la majorité du capital du mensuel « Le Journal des entreprises », le quotidien « Le Télégramme » « gèle » ses recrutements. Les 100 départs en retraite prévus d'ici à 2022 (sur 500 salariés) ne seront donc pas remplacés.
Stanislas du Guerny, Les Echos

Commentaires

Maquette très réussie

Écrit par : arthur | 03/02/2014

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