UA-69286360-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

18/01/2014

"Grignous, chu-chen..."

Au moment, où le Sénat rejette pour ses membres le cumul des mandats, et conteste la compétence de l'Assemblée nationale sur la réforme des territoires, les "politiques" donnent de la voix !

La cacophonie gagne le sommet de l'Etat ! Qui fait quoi, aujourd'hui ? Le Président, le premier Ministre, le Ministre, les élus...

Marylise Lebranchu à la hache.jpg



Marylise Lebranchu par Télégramme

Cette équation difficile entre Girondins et Montagnards n'est toujours pas en voie d'être résolue ! Le clivage dépasse la ligne Droite-Gauche, car il touche des milliers d'élus...

Les projets de réforme télescopent en ce moment le rapprochement intercommunal sous contrainte, à 3 mois des élections municipales.

Si la Gauche a des penchants de planification, le coup est mal parti !

Réforme des régions, Ayrault dit « non » à une fusion entre la Bretagne et les Pays-de-la-Loire
Télégramme du 17 janvier 2014

Jean-Marc Ayrault est favorable à la simplification du « mille-feuille » administratif, annoncée, mardi, par François Hollande. Mais le chef du gouvernement dit « non » à la fusion entre la Bretagne et les Pays-de-la-Loire, dont la capitale régionale est Nantes, ville dont il a été le maire. « Il ne faut pas prendre des bouts de régions pour les mettre avec une autre. C'est une question sérieuse. Ce chantier, il faut l'engager ».

Quant à François Goulard, président du conseil général du Morbihan, il est, lui, sceptique sur cette réforme des collectivités territoriales. « Sans être exagérément pessimiste, ce n'est pas d'une réforme des collectivités ? pourtant nécessaire ? que viendront la baisse des dépenses publiques ni la simplification de l'administration de notre pays. La France a besoin de plus d'audace réformatrice ».

Régions, rationaliser, mais pas à la hache
Télégamme du 18 janvier 2014
Propos recueillispar Sophie Prévost

Marylise Lebranchu était à Morlaix, hier. L'occasion pour la ministre de la Réforme de l'État, de la Décentralisation et de la Fonction publique de s'exprimer sur le redécoupage territorial qui s'amorce.


Quelle est votre position sur la simplification territoriale qu'a appelée de ses vœux François Hollande, mercredi ?
J'ai présidé un débat public sur la régionalisation au Sénat, il y a une semaine. Il y a eu cinq heures d'échanges, avec des élus de l'opposition comme de la majorité. Nous sommes tous tombés d'accord pour dire qu'il fallait que les Régions aient des compétences plus fortes en matière de développement économique, de formation professionnelle, d'aide à l'innovation... Mais je ne suis pas favorable, en ce qui me concerne, à la suppression pure et simple des départements. Je pense qu'il faut les garder lorsqu'il n'y a pas de métropole à proximité. Les départements peuvent apporter un soutien utile à nos communautés de communes rurales, par exemple.

Vous préconisez donc une gestion au cas par cas ?
Il faut prendre en compte la diversité des territoires en France. Si des départements veulent fusionner entre eux, l'État les aidera. Si des régions veulent fusionner avec des départements, on les aidera aussi. Et si des régions veulent s'agrandir, on les aidera encore, sous forme d'un bonus financier. Mais ce sera, à chaque fois, sur la base du volontariat. Il faut garder un respect des élus, celui aussi des territoires et de leurs objectifs. Pas question d'y aller à la hache ».

Jean-Jacques Urvoas prône que les quatre départements et la région fusionnent dans un seul et unique Parlement de Bretagne. Votre avis ?

La régionalisation est quelque chose d'évidemment important. Il faudra, quoiqu'il arrive, rationaliser un peu plus, mettre en place plus de guichets uniques et mutualiser les services, notamment ceux des intercommunalités. Si la Région et l'ensemble des départements bretons veulent fusionner, il n'y a aucun problème. Mais je ne mettrai, moi, le couteau sous la gorge de personne.

Ne vous sentez-vous pas un peu isolée au sein du gouvernement, alors que tout le monde parle, ces temps-ci, un peu à votre place ?
Tout le monde parle de ce que je fais, c'est vrai. Mais moi je suis plutôt fière d'avoir à gérer, ensuite, les propositions de chacun, et de contribuer à la qualité du débat parlementaire. Je ne suis pas découragée, loin de là. J'aime trop ce que je fais !

Réactions

Paul Molac, député du Morbihan apparenté UDB.
« Repenser le contour des régions, c'est repenser aussi le rôle qu'on leur donne. Une région Bretagne amputée du département de la Loire-Atlantique ou deux régions Normandie au lieu d'une seule, provoquent un affaiblissement de celles-ci par manque de légitimité et de visibilité auprès des citoyens. Ainsi, le renforcement du pouvoir des régions comme l'a annoncé Ayrault à Rennes, doit s'accompagner d'une révision de leurs limites. Outre ces redécoupages il faut également repenser le millefeuille administratif. Les échelons d'avenir sont pour moi clairement les intercommunalités et la région. Les compétences des départements doivent être partagées entre ces deux niveaux, et ceux-ci fusionnés pour créer une collectivité unique de Bretagne ». Christian Troadec, maire de Carhaix et conseiller général du Finistère. « L'avenir de la Bretagne passe par la réunification des cinq départements bretons » juge celui qui est aussi l'un des porte-parole des bonnets rouges. Christian Troadec dénonce, la réaction de Jean-Marc Ayrault qui, jeudi matin, en déclarant qu'« il ne faut pas prendre des bouts de régions pour les mettre avec une autre... », a révélé « une fois de plus sa profonde hostilité à la Bretagne et confirme sa politique délibérée de débretonnisation de la Loire-Atlantique ». Yannik Bigouin, conseiller régional Europe Écologie Les Verts Bretagne, et Ronan Dantec, sénateur EELV. « Suite aux déclarations du Président de la République, l'espoir est de nouveau permis de voir la Bretagne enfin réunifiée avec le retour de la Loire Atlantique. La Bretagne, mais aussi les régions voisines prendraient enfin une dimension digne des Landers allemands tant vantés. Aussi, nous nous prononçons pour la disparition de la région Pays de la Loire, construction technocratique qui n'a pas montré sa cohérence (...) ».

C'est du chinois !
La Chine et la France célèbrent les cinquante ans de l'établissement de leurs premières relations diplomatiques et Marylise Lebranchu, notre ministre, vient d'y passer cinq jours pour renouveler un accord de coopération dans la fonction publique. On ignorait que nos deux pays étaient liés par ce type de partenariat mais on comprend mieux pourquoi certains textes pondus par notre administration semblent avoir été rédigés en chinois. C'était donc ça ! On espère que pour y remédier, notre ministre morlaisienne va bientôt publier un petit livre rouge pour guider la fonction publique sur la longue marche vers la simplification souhaitée par François Hollande, notre Grand Timonier. Sans doute aussi Marylise Lebranchu suivra-t-elle maintenant avec un double intérêt le chantier de l'usine chinoise de lait dont la construction démarre à Carhaix. Destiné au marché asiatique, ce lait en poudre aurait pu s'appeler « Le bonnet rouge » pour faire couleur locale. Mais c'est trop tard. Il existe déjà sous forme de lait concentré, vendu dans plusieurs pays africains sous la marque « Le bonnet rouge ». Parfaitement. Et savez-vous de quel pays est la société qui le commercialise ? De Hollande. Ce qui vient nous rappeler que les Bonnets rouges de Sébastien Le Balp s'étaient soulevés contre les impôts pour les frais de guerre de Louis XIV contre le souverain de quel pays ? De Hollande ! Décidément, ils reviennent en boucle les apparentements avec notre Président, dont la soudaine exigence d'une réduction du nombre de régions a tout du casse-tête chinois. Mais l'essentiel maintenant, c'est de savoir que des centaines de milliers de bébés de l'Empire du milieu seront bientôt élevés au bon lait breton dont les protides et lipides, un peu breizhoù sur les bords, vont forcément peser sur leur métabolisme. Le matin, ils se réveilleront sûrement un peu grignous avec des pikouz plein leurs petits yeux bridés. Mais à l'adolescence, ils seront solides, intelligents, cabochards, un peu délurés et ils s'en iront, dans des festivals géants, danser sur des airs de gengis-khan-ha-diskhan en buvant du chu-chen. Car comme le disait si bien Confucius, « Dis moi ce que tu bois, je te dirai qui tu es ».

Commentaires

Quelle est cette "équation entre Girondins et Montagnards"?
Sais-tu ce qu'est une équation?
Ne pourrais-tu pas employer les mots "problème" ou "difficulté"?.
Ils font moins "savants", moins pédants!

Écrit par : JPD | 18/01/2014

Les commentaires sont fermés.