UA-69286360-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

18/01/2014

Un coup de vent...

Après la "submersion", l'"érosion" !

L'Etat est "impuissant" !

Les cartes de submersion ne sont pas toutes publiées, et encore moins considérées dans la politique de l'urbanisme des communes. Les "PLU" sont les meilleurs témoins de l'inconscience collective ! Il suffit de regarder les projets de Saint Pierre Quiberon à Penthièvre...

Après plusieurs sérieux coups de vent, dont les ravages sont aujourd'hui visibles ici en Bretagne, l'Etat propose d'établir des "cartes d'érosion" à 10, 40 et 90 ans... certes du travail pour les géographes, mais également du grain à moudre pour les "politiques"...

Ces éléments de base, les cartes de submersion et d'érosion, manquent encore aujourd'hui dans la définition d'une politique d'urbanisme locale... ce qui prouve le peu de sérieux du travail des cabinets spécialisés dans la préparation des PLU, et généreusement rétribués par des équipes municipales complètement désorientées !

Le "trait de côte" sableux évolue, les mentalités persistent !


Érosion des côtes, le plan d'attaque de l'État
Télégramme du 17 janvier 2014

Les intempéries de fin décembre-début janvier l'ont cruellement rappelé : les côtes sont fragiles et très exposées. Ce jeudi, le ministre de la Mer a annoncé une série de mesures.

La série de coups de vent qui s'est abattue sur la Bretagne récemment a fortement détérioré le trait de côte, notamment dans le sud de la région. En métropole, quelque 43,6 % du littoral restent stables mais 24,2 % subissent une érosion, et 43,8 % des côtes sableuses reculent, soit 1.150 km, selon le ministère de la Mer qui a annoncé, hier, une série de mesures pour épargner le littoral des inondations, des submersions et de l'érosion.


Une cartographie de l'aléa d'érosion côtière. C'est la première mesure concrète annoncée par Frédéric Cuvillier : la production d'une « cartographie de l'aléa d'érosion côtière à l'échelle nationale », rendant compte de l'état actuel du littoral, avec une prévision à 10, 40 et 90 ans. « Il faut dresser un état des lieux, à recouper avec les observations des collectivités locales » sur l'évolution des écosystèmes côtiers, de manière à « modéliser ces phénomènes de manière globale et non plus parcellaire », a déclaré le ministre de la Mer.

Pour rappel, près d'un quart du littoral français métropolitain recule du fait de l'érosion côtière, alors que les zones urbanisées représentent 23 % des terres situées à moins de 50 m des côtes en recul.

Gérer à la fois les risques pour le littoral et pour les habitants. Seconde initiative annoncée : le lancement d'un « programme de gestion intégrée » de tous les risques encourus par le littoral et ses habitants, pour une meilleure prévention de l'érosion et de la submersion.

Déplacer quand c'est « nécessaire ». Une fois établies les données, « il faudra bâtir une stratégie d'aménagement », avec un « déplacement d'activités, quand nécessaire », a expliqué le ministre, face à une hausse attendue du niveau de la mer et aux tempêtes plus fortes et plus fréquentes qui devraient l'accompagner dans les années et les décennies à venir.


Limiter les protections artificielles. Les opérations de protection artificialisant fortement le trait de côte - souvent réclamées par les collectivités locales pour parer aux menaces immédiates -, ne devraient plus être décidées que dans des secteurs côtiers très peuplés ou jugés d'intérêt stratégique pour le pays.
En empêchant le jeu de l'érosion naturelle par le blocage des lames et des courants, les zones portuaires ainsi que les digues et les remblais provoquent, en effet, des dégâts sur d'autres points du littoral.

Se servir de la nature. Restaurer zones humides, cordons dunaires, mangroves et récifs coralliens, qui, tous, servent à protéger le littoral en absorbant et en dissipant l'énergie de la mer, devient une nécessité.


Commentaires

Alors Mme Dadu? Va falloir en tenir compte! De l'autre côté du Bego, il paraitrait que l'herbe est plus verte!

D'ailleurs la mer monte inexorablement de lune en lune... Nous à Port Haliguen on a même parfois les pieds dans l'eau à grande marée haute . (ca change des pieds dans la vase à marée basse, me direz-vous...)...

Rassurez-vous avec l'intercommunalité , on va réunir les compétences nécessaires pour régler tout cela!.... Il vont vider la mer parait-il!

Écrit par : Patrick LUCO | 18/01/2014

Alors Mme Dadu? Va falloir en tenir compte! De l'autre côté du Bego, il paraitrait que l'herbe est plus verte!

D'ailleurs la mer monte inexorablement de lune en lune... Nous à Port Haliguen on a même parfois les pieds dans l'eau à grande marée haute . (ca change des pieds dans la vase à marée basse, me direz-vous...)...

Rassurez-vous avec l'intercommunalité , on va réunir les compétences nécessaires pour régler tout cela!.... Il vont vider la mer parait-il!

Écrit par : Patrick LUCO | 18/01/2014

Mr jean Berty Hennel,nos cotes sont à nouveaux touchées par une pollution,des milliers de seringues,boites d'aliments de poissons,et bien d'autres objets sont venues s"échouées sur nos gréves:Que faire,les ramasser comme moi à la main et les mettres dans des sacs ,un travail de fourmie,que feront les communes,difficiles avec des tracteurs et tamiseuses,car elles se briseront sous les roues:De Penthiévre à Etel,c'est désolant de voir un tel spectacle,Groix,les cotes du Finistéres sont touchées aussi!des sacs et des gants mis à notre disposition seraient le bien venue.Bonne journée à vous,moi je part sur la gréve,j'espére qued'autres camarades le feront aussi!un seul mot :tous ensemble!
Kénavo

Écrit par : jeanzyscan | 19/01/2014

Les commentaires sont fermés.