19/12/2013
Cap sur l'avenir, Open data pour tous...chiche !
La campagne électorale de 2014 manque de "chiffres"... l'équipe en place fait de la rétention !
Le Père François, dans son blog, Cap sur l'avenir, prétend, que l'accès aux chiffres de la Commune de Saint Pierre Quiberon est libre !
La procédure actuelle est "lourde" pour un citoyen ! Rendez vous avec la DGS, obtention d'un document récapitulatif avec lecture dans la salle du Conseil, pas équipée du tout en moyens électroniques... pas d'information sur le budget 2013 en cours...
Alors pourquoi ne pas publier sur le site de la commune un état récapitulatif par exercice et un détail complet des écritures comptables, permettant de faire une analyse fine des dépenses de Saint Pierre Quiberon ?
Ce serait de l'Open data communal avant l'heure !
Et soulager ainsi la DGS, qui n'est pas aimable...
Etre démocrate, c'est ouvrir les livres de compte et rendre compte de ses douze années de mandat !
Le Sénat se met à l’Open Data et ouvre la plateforme data.senat.fr
La Data dans mon Palais
Xavier Berne
PC Inpact du 28 octobre 2013
Après « data.gouv.fr », la plateforme d’Open Data gouvernemental, voici « data.senat.fr », le site dédié à l’ouverture des données publiques détenues par le Sénat. Pour l’heure, seul un jeu de données - relatif aux dossiers législatifs - est proposé, mais plusieurs bases concernant les comptes rendus, les amendements ainsi que les questions écrites et orales devraient être mises en ligne avant la fin de l’année.
Ça y est : le Sénat vient de se doter de sa propre plateforme d’Open Data, « data.senat.fr ». Ce mouvement d’ouverture des données publiques détenues par la Haute assemblée a été autorisé en interne par les questeurs en juin 2013, avant de faire l'objet d'une communication au Bureau du Sénat mercredi dernier.
En ligne depuis quelques jours, ce nouveau site à vocation à mettre à disposition des internautes différents jeux de données publiques. Pour l’heure, il donne accès à la base « DosLeg », laquelle contient l’ensemble des informations relatives aux documents parlementaires déposés au Sénat (références depuis octobre 1977 et liens vers le texte intégral pour après octobre 1995), et ce que ce soit des projets ou propositions de lois, des rapports parlementaires, des propositions de résolutions, etc.
De nouveaux jeux de données devraient cependant être bientôt rajoutés :
• La base « Questions ». Il s’agit des références à l’ensemble des questions écrites et orales posées par les sénateurs depuis le 2 avril 1978. L’ouverture de ce jeu est prévue pour novembre.
• La base « Comptes rendus ». Ce jeu contient les informations relatives aux comptes rendus intégraux de la séance publique depuis juin 1996, ainsi qu’aux comptes rendus des commissions (de la culture, des finances,...) depuis octobre 1998. L’ouverture de ces données est elle aussi prévue pour novembre.
• La base « Ameli ». Il est ici fait référence à l’ensemble des amendements déposés par les sénateurs en commission (depuis octobre 2010) et en séance publique (depuis octobre 2001). Pour chaque amendement, le nom de son ou de ses auteur(s) devrait être indiqué, de même que son contenu, son objet, s’il a été adopté ou non,... L’ouverture de ces données est prévue pour décembre.
Si la libération des données va se faire progressivement,
Avec cette mise en ligne de données au format Open Data, le Sénat prend une certaine avance sur l’Assemblée nationale, qui ne propose pas encore de plateforme de ce type. Aussi, l’institution affiche une ambition politique. L'action devrait satisfaire des sites réutilisant ses données publiques, tels que NosSénateurs qui profitera d'une base plus formaliste que celle disponible jusqu'alors.
Etalab, un nouveau portail pour démocratiser l' open data
Les Echos du 19 décembre 2013
Nicolas Rauline
Data.gouv.fr est désormais ouvert aux contributions de tous.
Pour Henri Verdier, directeur de la mission Etalab, l'ouverture de la plate-forme au public est un enjeu fort. - Photo DR
La politique française d'ouverture des données publiques va franchir un nouveau cap. La mission intergouvernementale Etalab, chargée de cette démarche, présentait hier la nouvelle version de son portail, Data.gouv.fr. Principale évolution : la plate-forme sera désormais ouverte à toutes les contributions, dans un « esprit wiki ». « Nous voulons que le grand public s'empare du sujet, c'est un enjeu de démocratie fort, il faut que tout le monde soit concerné », explique Henri Verdier, directeur d'Etalab. Chacun pourra donc publier des données, les mettre en forme, les commenter. Et une modération aura lieu a posteriori. Il faudra toutefois s'identifier et une certification aura lieu pour certains contributeurs, ce qui permettra à l'utilisateur de connaître précisément la source des données.
La plate-forme adopte également une vraie logique de réseau social, avec la possibilité de suivre des contributeurs ou de noter la qualité des données. Selon la précision de celles-ci, un indice de qualité sera déterminé : les jeux de données les mieux notés ressortiront en tête des résultats du moteur de recherche. La plate-forme propose aussi de nouvelles données, comme les comptes détaillés de campagne de chaque parti politique ou la base de données publique des médicaments.
Deuxième révolution : le portail arrête la course au volume. Etalab a effectué ces derniers mois un travail important pour regrouper les données, alors que certains organismes publiaient plusieurs fichiers pour un même type d'informations (comme ceux concernant le recensement). Le nombre de jeux de données disponibles est ainsi passé de 350.000 à 13.000. Un travail d'éditorialisation est également mené, avec la mise en avant des meilleures réutilisations de données.
Des économies à terme
Testée depuis plusieurs semaines, cette nouvelle version aurait déjà eu un effet de masse. D'une vingtaine d'organisations qui publient des données, le nombre de contributeurs est passé à plus de 200, dont une cinquantaine de collectivités locales, des entreprises privées (Data Publica, spécialisé dans la data-visualisation, JCDecaux, qui publie par exemple les données des vélos en libre-service en région parisienne...), mais aussi des instituts d'études ou encore des médias.
Les coûts de fonctionnement de la plate-forme seraient également réduits. Selon nos informations, la nouvelle version aurait coûté environ 200.000 euros, mais cet investissement sera amorti l'an prochain grâce aux économies d'environ un million d'euros réalisées dans le même temps sur l'hébergement et la maintenance.
« Le mouvement d'ouverture des données libère des énergies, à la fois démocratiques, citoyennes et économiques, s'est félicité hier Jean-Marc Ayrault, présent lors de l'inauguration du nouveau site. Il faut maintenant convaincre tous les opérateurs susceptibles d'y participer. »
Nicolas Rauline
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