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20/12/2013

Alea AQTA !

Le nom de l'Intercommunalité du Pays d'Auray fait sourire ! Le choix des compétences "communes" se fait attendre !

Le calendrier est serré : le 1er janvier 2014 est celui du démarrage de l'Interco, mais c'est aussi celui des budgets des 24 communes, qui aujourd'hui sont incapables d'évaluer les charges supplémentaires sur le prochain budget...

Seules les Collectivités territoriales en France peuvent se permettre de naviguer dans le "flou" à 15 jours de 2014 !

Les délégués de la Commune de Saint Pierre Quiberon, dont Madame G, sont muets comme des carpes ! Le "baratin" sur les distributions de châtaignes emplit les feuillets du "Dialogue", alors que les "compétences" reprises par l'Interco modifient complètement l'architecture du budget 2014, l'affectation du personnel communal, en un mot, les "impôts locaux" !

Même le Père François ne traite pas le sujet de l'Interco sur le blog "Cap vers l'avenir"... vive la démocratie !


Intercommunalité du Pays d'Auray, le cas Aqta divise
Télégramme du 19 décembre 2013

Ce soir, les élus d'Auray communauté se réunissent pour la dernière fois.

Dans quinze jours, l'Aqta se lance. L'Aqta ? Kesaco ? L'acronyme d'Auray Quiberon Terre Atlantique, la grande intercommunalité. Un nom qui, depuis un mois, fait causer. Pour le meilleur et parfois pour le rire.

Les derniers feux d'Auray communauté s'éteindront paisiblement ce soir, avec la dernière réunion à dix des élus communautaires. Leurs homologues de la Ria d'Étel, des Mégalithes et des Trois-rivières ont déjà rangé leurs crayons. Le 31 décembre, les noms des quatre communautés de communes réparties sur le territoire alréen seront à classer au registre « souvenirs ». Dès le lendemain, place à la grande communauté de communes, Auray-Quiberon Terre Atlantique. Un nom à rallonge et qui ne fait pas l'unanimité. Même s'il faut bien avouer que ce n'est que très rarement le cas en pareille circonstance...Un nom extrait des cogitations du cabinet parisien « Quadrants solaires », missionné par Philippe Le Ray, le député et président pressenti de la future grande communauté. « Ils ont également créé la charte graphique et le logo », expliquait, il y a quelques semaines, le maire d'Auray, Guy Roussel qui, à la demande de l'opposition, avait également révélé le coût du relooking : 15.000 €.Si nombre d'élus sont restés neutres, voire plutôt positifs, à l'évocation du nom de baptême de la grande intercommunalité, quelques grincements de dents ont bien été entendus, le plus souvent lors des séances de conseils municipaux. L'un des premiers à avoir expédié une cartouche est Bruno Bothua, l'adjoint aux travaux alréen (qui a depuis mis le cap vers Brec'h) : « Ce nom ne prend pas suffisamment en compte le côté terrien du pays d'Auray. Je souhaite du courage aux futurs délégués avec ce nom beaucoup trop long ». Il n'aura d'ailleurs pas fallu bien longtemps pour que les élus se servent de l'acronyme Aqta pour désigner la nouvelle venue.

Ils actent Aqta
Sur son blog, Roland Le Sauce, lui, regrettait que les habitants du pays d'Auray n'aient pas été sollicités : « N'aurait-il pas été plus sage d'y travailler avec les populations de nos communes ? Dommage ! ».Plus consensuel, Jean-Loïc Bonnemains, maire de Crac'h et futur ex-président des Trois-rivières, semble plutôt satisfait : « Faut trouver un nom. Il n'est pas si mal que ça. Ça résume bien le pays d'Auray avec les côtés terre et mer. C'est nouveau, il faut s'habituer. Je pense que, dans deux ans, on n'en parlera plus... ».Un avis partagé par le maire de Plouharnel et président des Mégalithes, Gérard Pierre : « Il fallait trouver un nom qui révèle les aspects les plus représentatifs du territoire. Évoquer la ville centre me paraît logique tout comme "Quiberon", qui est un repère géographique connu. Mettre en avant les deux aspects du territoire "maritime et rural" était une nécessité absolue ».

Les oubliés râlent (un peu)
Voilà pour les bons points. Mais du côté de Camors et de Pluvigner, l'Aqta en a pris pour son grade lors des derniers conseils, les élus se sentant « mis à l'écart » par un nom « qui ne prend pas en compte l'arrière-pays ». Dans les rangs des « oubliés », les élus de la Ria d'Étel ont également diversement apprécié. Erdeven a voté contre. Et Jo Nigen, le maire d'Étel, avait ainsi ironisé sur ce nom lors du dernier conseil du 13 décembre : « Avec les lettres dans l'autre sens, on aurait eu Qata ! Payer un bureau d'études pour ça ? On aurait pu le faire et trouver mieux ! ». Vlan. Aujourd'hui, l'élu préfère tourner la page de la polémique, mais rappelle avoir voté contre, en communauté de communes, pour des raisons de fond : « Ce nom ne semble pas assez porteur pour le tourisme. Terre Océane aurait été plus porteur ». Sur ce registre touristique, Jo Nigen regrette d'ailleurs également que les pôles touristiques majeurs du pays d'Auray comme Carnac, La Trinité, Erdeven ou la Ria d'Étel, soient oubliés ». Alea Aqta est, les dés sont jetés.

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