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17/12/2013

Port à sec, une opportunité à Saint Pierre Quiberon ?

La Base sous-marine de Lorient retrouve des activités "civiles" !

Comme à Saint Nazaire, la base sous-marine, construite par les allemands pendant la dernière guerre, s'impose dans le paysage lorientais ! Après les échecs de la Cité de la Voile, la reconversion en locaux industriels des industries de la voile, l'utilisation de vastes locaux au bord de l'eau en "port à sec" est porteuse d'avenir !

La manutention à terre des petites unités à moteur est "semi-automatisée", ce qui veut dire, que cette activité nécessite quand même de la main d'œuvre pour son exploitation courante, à la différence d'une unité à flot, qui repose sur le principe de DIY (Do it Yourself). Le prix de la place est donc plus coûteux !

Dans la Baie de Quiberon, Saint Pierre est bien placée pour développer une unité de ce type !

A Beg Rohu ou au Port d'Orange ?


Port à sec à Lorient, premiers travaux cette semaine
Télégramme du 17 décembre 2013

Les travaux préparatoires au chantier du port à sec de la BSM vont démarrer cette semaine, pour une livraison de la première alvéole en juin. La Sellor, gestionnaire, espère un taux d'occupation de 70 % pour 2014.

« Cherche place de ponton, urgent ». Telle est l'annonce aujourd'hui signifiée par quelque 1.400 plaisanciers, qui gonflent les listes d'attente des six ports du bassin gérés par la Sellor. Un embouteillage généralisé, que l'extension annoncée du port de Guidel, qui doit passer de 90 à 187 places, ne viendra pas régler à Lorient. Faute de places à flot, la solution pour désengorger les ports se situe aujourd'hui à terre. D'autant que le marché du bateau à moteur a le vent en poupe : sur cent unités, au niveau national, 85 bateaux à moteur sont vendus pour quinze voiliers. Et sur les listes d'attente de la Sellor, qui gère 2.500 places de ponton et 1.100 de mouillage, figurent déjà quelque 300 bateaux à moteur de moins de huit mètres.

280 places sur 3.000 m²
Logiquement, l'Agglo et la Sellor ont donc opté pour la création d'un port à sec, dédié à des unités à moteur de moins de 7,50 mètres. Une solution qui permet, par ricochet, de libérer des places à flot pour les voiliers.« Lorient Port à sec » est le premier port à sec couvert en France. D'une superficie de 3.000 m², il pourra accueillir jusqu'à 288 bateaux à moteur, dans deux alvéoles du K2, grâce à un fonctionnement semi-automatisé. Sur demande de l'utilisateur, un automate ira récupérer le bateau, ensuite pris en charge par un opérateur du port, qui le mettra à l'eau. Le plaisancier récupérant le bateau sur le ponton d'attente. Un service annoncé comme « accessible, sur réservation, sept jours sur sept, et 24 heures sur 24 ».Ouvertes depuis avril dernier, les listes d'inscriptions ne sont pas encore complètes. « On vise 70 % d'occupation pour la première année d'exercice », précise Éléonore Juhel, responsable marketing pour la Sellor. « Mais on a déjà pas mal de demandes, dont beaucoup de gens qui étaient sur liste d'attente sur d'autres ports du bassin, ou d'autres qui souhaitent acheter un petit bateau à moteur, mais attendent d'avoir une place de port ».

Plus cher qu'à flot

Des propos confirmés par les professionnels : « Ce projet est pertinent sur un créneau de bateaux que l'on a du mal à gérer jusqu'à présent. On a pas mal de clients qui sont venus nous voir après s'être inscrits sur les listes d'attentes du port à sec », confirme Thomas Guilloux, de Lorient Nautic. Un concessionnaire qui réalise 70 % de son chiffre d'affaires sur les petites unités à moteur, depuis « cinq à six ans ».Pour les usagers, le coût au sec sera supérieur aux places à flot : entre 1.450 € et 1.970 € l'année (1), contre 1.300 € à 1.440 €. « Mais leur bateau sera stocké dans un endroit sec, abrité et sécurisé. Il faut voir les économies en matière d'entretien et d'assurance », rétorque la Sellor.

Première alvéole livrée en juin
Les premiers utilisateurs pourront le vérifier dès cet été. Les travaux préparatoires des alvéoles (dépose d'éléments intérieurs, préparation des sols, alimentation en fluides) doivent débuter cette semaine. Les racks de stockage seront posés en avril, et l'automate de la première alvéole installé en mai. La première alvéole (140 places chacune) sera livrée en juin, la seconde en juillet. Coût total de l'opération : deux millions d'euros, dont 400.000 € de Lorient agglomération, et 900.000 € de la Sellor sur fonds propres.

(1) Une offre de lancement à moins 10 % est proposée pour les contrats signés avant le 1er janvier 2015.ContactRenseignements à la capitainerie de la BSM,ou via le site internet de la Sellor.

Commentaires

Au Port d'Orange ,c'est facile:rallonger la digue actuelle de 100 métre dans son prolongement.Créer une nouvelle digue de la pointe de "Peutch-louis",jusqu'à la balise, en béton,renforcé par d'énormes blocs de pierre,désensabler le Port,le creuser,et ainsi on se retrouve avec une Marina comme à Port-Haliguen II,ainsi les st-Pierrois n'auront plus à mettre leurs voiliers à Quiberon,et automatiquement des emplois seront crées pour des jeunes,leurs permettants ainsi de rester vivre au pays!Quand pensez vous?çe projet avait été envisagé,mais était tombé à l'eau faute de budget,il y a de nonbreuses années!moi je serais pour,ça redonnerais une seconde vie à St-Pierre,et permettrais ainsi à l'Orange bar d'étre aussi repris par de jeunes commercants:allé faut y croire rien n,est impossible pour un petit village d'irréductibles Gaulois!

Écrit par : tchicos | 17/12/2013

@tchicos ne donnez pas de telles idées à la "SPL Ports du 56", elle serait capable de sauter sur l'occasion et on verrait peut-être notre ancien président de PH,de surcroît saint-pierrois, sauter dans ses bottes. Ce serait la pire des choses que personne ne vous souhaite.

De nos jours,il est sans doute impossible de construire un tel ouvrage dans la baie.
On pourrait comprendre les écologistes quand on voit le désastre à PH: 150.000 M3 minimum de sédiments et un projet pharaonique dans un port non dragué!
Un port se conçoit pour durer des siècles et non pour faire des opérations juteuses le temps de 2 ou 3 mandats.
Il serait criminel de laisser faire ces gens-là.

Bonne nouvelle, nous apprenons ce soir que notre maire JMB se représente. A son programme on trouve le réaménagement de PH. On peut s'attendre au pire!
@tchicos vous rêvez d'emplois et vous avez raison. Ces messieurs de Vannes ne disent-ils pas qu'un anneau dans un port de plaisance induit 13 emplois!!
Combien y-a-t-il sur la presqu'île?
Nos jeunes presqu'îliens n'ont malheureusement pas grand chose à attendre de ce côté-là.

Savez-vous qu'en 1962 et après, un chantier entre Kerhostin et Saint-Pierre était le premier ou un des premiers à faire du polyester en Bretagne ?
Les chantiers de construction que l'on trouve à Vannes auraient pu être sur la presqu'île.Dans ces années fastes financièrement avec des élus aimant la mer malgré notre éloignement,la presqu'île aurait pu être un Eldorado. Evidemment, déjà à cette époque Quiberon et Saint Pierre n'auraient dû faire qu'un!
Le chemin de fer aurait évidemment suivi et maintenant comme à Saint-Malo,La Baule et Royan nous aurions le TGV. Qu'avons-nous à la place?
Que va nous apporter l'intercommunalité montée à toute vitesse par des maires ne se représentant pas ou qui auront leur sac?

En parlant de sac, j'ai vidé le mien et ce n'est pas fini!!!

Écrit par : le guennec jean-claude | 19/12/2013

tchicos, pouvez vous nous dire quells seraient les maisons expropriées et rasées pour pouvoir créer les quai, les infarastructures portuaires, les voies d'accès (ne serait-ce que pour la construction) et les parkings necessaires et surtout désensabler .
Pouvez vous aussi nous indiquer quels sont les quiberonnais d'origine ou leurs descendants qui ont vraiment bénéficié de l'implantation du port de plaisance de Port Haliguen (car créer ce port aurait pour but de donner de l'emploi aux gens vivant déja sur la presqu'île) Pouvez vous assurer qu'il y aurait une préférence d'embauche de St Pierrois, sinon de Presqu'îliens ?
Pouvez vous chiffrer votre projet (expropriation, constructions et désensablements annuels du port créé ), et nous indiquer quel en serait le financement.
Combien de temps toute la ville de St Pierre serait-elle bloquée par ces travaux et quels seraient les dommages économiques subis.
Bien sur cela serait bien pour quelques personnes de Rennes, Nantes ou Paris qui y parkeraient des bateaux très onéreux qui ne sortiraient qu'une moyenne d'une semaine par an (moyenne d'utilisation des bateaux de Quiberon) mais serait un désastre pour les riverains (plage et centre bourg.)

Écrit par : mari de Connie | 19/12/2013

La "préférence" Saint Pierroise est une absurdité économique... un marché est une chance égale pour tous, avec une différenciation qualitative !

Écrit par : jeanbart | 19/12/2013

L'absurdité c'est vous: vous etes de ceux qui ont fait le malheur de cette presqu'ile...

Écrit par : Fal amzer | 19/12/2013

La "préférence" Saint Pierroise est une absurdité économique...
bonhomme, si les St Pierrois acceptaient de bouziller leur petit paradis pour faire la fortune et le bonheur de gens qui n'en ont rien à foutre de leur vie et leur bien être , ils seraient vraiment cons et je ne vois pas pourquoi ils laisseraient faire ça.
t'es exactement le putois qu'on m'avait dit, ta philosophie : dégagez, les autochtones que nous on s'en mette plein les poches.
Tu me fais gerber

Écrit par : mari de Connie | 19/12/2013

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