UA-69286360-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

11/12/2013

Fiabiliser les approvisionnements ?

La Centrale de Landivisiau, initiée par notre Ministre Le Drian, n'avance pas comme un char d'assaut !

Les énergies "renouvelables" ne sont pas encore au rendez-vous en Bretagne, le retard est conséquent !
Un hiver froid pourrait entraîner un "black Sunday"...

Le fameux "Triskell" breton est en panne !


Centrale au gaz de Landivisiau, une recommandation retarde le projet
Télégramme du 11 décembre 2013

Xavier Caïtucoli, P-DG de Direct-Energie était à Quimper, hier, pour une rencontre d'étape avec le préfet. Le dirigeant de la société qui va développer et exploiter la centrale au gaz de Landivisiau (29) ne cache pas son irritation. Une nouvelle réglementation est responsable du coup d'arrêt porté au projet dont l'enquête publique aurait dû démarrer cet automne. Cette recommandation prône une étude d'impact unique entre le projet de centrale et l'ensemble des raccordements de gaz et d'électricité. Ce qui reporte l'enquête publique à juin 2014, dans le meilleur des cas, pour une mise en service en 2017. Direct-Energie avait prévu de réaliser ces études d'impact en deux phases distinctes puisque la construction de l'usine (26 à 28 mois) et les raccordements (12 mois) ne démarrent pas simultanément. Mais la recommandation du commissariat général risquant d'entraîner des procédures contentieuses si elle n'est pas respectée, la société exploitante a préféré s'y conformer.

5 millions de taxes par an
Pour l'entreprise, ce report a forcément un coût. Le P-DG se demande même s'il ne va pas se voir appliquer des pénalités de retard... Il n'ignore pas non plus que du côté des élus locaux, on fait ses comptes car ce report va financièrement peser. « Un projet comme le nôtre représente 5 millions par an en taxes locales. Avec ce retard d'environ un an, le calcul est facile à faire ».

Réunis au sein du collectif Gaspare, les opposants maintiennent la pression et viennent de se manifester à nouveau pour dire que ce qui menace la Bretagne, « c'est un black-out gazier et non un black-out électrique », en se fondant sur des prévisions de GRTgaz « s'inquiétant de l'état actuel des stocks de gaz, insuffisants en cas de grand froid ».À l'inverse, les partisans de ce projet, réunis lundi soir au sein du collectif Gespere, ont déploré « la longueur des procédures d'autorisation alors qu'il y a urgence à fiabiliser l'approvisionnement ».

Les commentaires sont fermés.