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11/12/2013

Le Port d'Orange, la pétole !

A l'image de la commune, le Port d'orange n'attire plus !

Le Père François peut être inquiet... une commune, qui meurt progressivement, est une commune triste... les anciens partent (16 heures par jour à comparer aux horaires des municipaux...), les commerces aussi...

La centaine de HLM, prévue dans son programme, ne changera pas grand chose !

Dans six ans, Saint Pierre Quiberon sera une "cité" dortoir !


C'est décidé, l'an prochain, Sonia prend sa retraite
Ouest France du 11 décembre 2013

L'histoire
Cinquante et un ans que Sonia Cauchie-Padellec n'a pas quitté le quai d'Orange ! En 2014, c'est décidé, elle prendra sa retraite.

Elle a rencontré son mari Émile Padellec, à Saint-Pierre, « jusqu'en 1973 il a tenu une auto-école et j'ai été sa première cliente ! raconte Sonia. À l'époque, sur le quai, il y avait beaucoup de vie, hôtel, crêperie, pension de famille, le Vieux Briscard, et ici, c'était une mercerie », dans laquelle elle a travaillé vingt-cinq ans avec sa belle-mère Alexine, dite « Nénette ».

En 1994, la mercerie devient l'Orange Bar. « La boutique était essentiellement fréquentée par des femmes, quand on leur a annoncé qu'on allait ouvrir un café, j'ai imaginé qu'elles s'y retrouveraient à l'heure du thé, ou, pour boire un verre, mais non, la clientèle est devenue masculine. »
« On partage tout »

Elle reprend la gérance en 2006, à la retraite de son mari, qui décédera en 2008. « Je conseillais les dames pour choisir du fil et des boutons, et je me suis retrouvée assistante sociale, confidente. Derrière un bar, on partage tout, mais on se doit de rester discret. » Sonia envisage d'arrêter, mais elle reste à Saint-pierre, on ne peut pas quitter un endroit pareil.

« J'ai des bons souvenirs ici, quand on était jeune, après la classe, on allait faire un bout', c'est comme ça qu'on disait pour aller au bout de la jetée, on sautait dans l'eau, même si c'était défendu ! »

Aujourd'hui, Sonia a envie de voir du pays. « Vingt ans debout, souvent 16 heures par jour, ça tire sur la paillasse ! » Elle pourra partir en vacances à un autre moment qu'à l'arrière-saison, ressortir ses ouvrages de dames, mais surtout, cuisiner. « Une chose est sûre c'est qu'avant de quitter le bar, je ferai une petite fête, j'ai de bons clients, de bons voisins, on s'entend bien, ensuite, j'en profiterai pour descendre me faire servir et les retrouver de temps en temps », confie-t-elle.

Commentaires

Madame Paddellec prend une retraite bien gagnée mais l'Orange bar continue et elle a le choix parmi les nombreuses propositions de reprise.

Écrit par : Connie la crevette | 11/12/2013

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