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03/10/2013

Mauvaise idée ? La "pub" n'est pas la bonne question, la facturation, elle, est en cause...

Le charges de chauffage en copropriété, les fruits et légumes à la vente, la vitesse sur le réseau routier...

L'internet, le veau d'or "gratuit", le business des opérateurs (ORANGE, SFR, BOUYGUES et FREE) sont aujourd'hui une véritable exception au principe de la "transparence". La "fumée épaisse" sur les débits réels arrange les opérateurs, qui vendent tous aujourd'hui un "forfait" ! Les Gogo regardent avant tout la télévision, avec les couacs de l'ADSL en fonction des débits réels...

Les caractéristiques techniques de l'affaiblissement du signal en fonction de l'éloignement du "central" sont incontournables en ADSL, a fortiori en VDSL2... Seule, la fibre, échappe sur les distances actuelles à ce "shutdown" fatal...

Le rapprochement des "DSLAM" de l'utilisateur aurait été la bonne solution dans les zones d'habitat diffus...elle est ignorée aujourd'hui par ORANGE, sauf dans les zones blanches, politiquement incorrectes !

La loi du débit "réel" étant ce qu'elle est, la facturation au "débit" mesuré est logique et "démocratique". A Saint Pierre Quiberon, au Rohu, le débit est au maximum de 6 millions de bits par seconde, à Vannes en ville de 12 millions de bits par seconde... Chez ORANGE, la facturation est identique !

Le changement de facturation s'impose ainsi à toute la France ! à la baisse pour l'utilisateur éloigné...

Le "veau d'or" de l'ADSL sera ainsi plus facile à abattre par les concurrents, porteurs de "fibre" !


Le gouvernement va encadrer les publicités sur le haut débit
Les Echos du 3 octobre 2013
Guillaume de Calignon

Benoît Hamon et Fleur Pellerin travaillent à un arrêté réglementant la publicité sur les débits.
Une querelle oppose l'Arcep à Free sur les débits affichés par ce dernier.

Le gouvernement a décidé de passer à l'action. La direction générale de la répression des fraudes (DGCCRF), la ministre déléguée à l'Economie numérique, Fleur Pellerin, et le ministre délégué à la Consommation, Benoît Hamon, ont planché sur un arrêté visant à encadrer les publicités des opérateurs en matière d'offres d'accès à Internet. Il s'agit de normaliser la communication sur les débits afin d'éviter les abus, de plus en plus frappants. Selon nos informations, l'Arcep, le régulateur des télécoms, a été saisi la semaine dernière pour donner son avis. L'arrêté devrait être publié d'ici à la fin de l'année.

Incident diplomatique

Un incident diplomatique est survenu mardi, précisément, sur ce sujet. L'Arcep a tapé du poing sur la table vis-à-vis de Free, qu'il a pourtant largement aidé ces dernières années. L'Autorité s'est fendue d'un communiqué vengeur suite à l'annonce par l'opérateur de nouvelles offres, l'une en VDSL - une version améliorée de l'ADSL - affichant un débit « jusqu'à 100 mégabits par seconde » et l'autre en fibre optique, permettant de surfer « jusqu'à 1 Gbit/s ». Dans sa communication, Free, triomphant, déclare qu'il « révolutionne le très haut débit et propose (...) le débit en fibre optique le plus rapide en Europe ». Sauf que, pour l'Arcep, Free « annonce des performances qui sont de nature à induire en erreur les utilisateurs sur le service que va leur apporter leur fournisseur d'accès à Internet .» Les débits offerts par le VDSL sont « purement théoriques et ne correspondent pas à des services pouvant être effectivement offerts au grand public ». Quant à l'offre en fibre optique, elle dépend de la qualité du coeur de réseau de Free. Peu de chances que les abonnés puissent surfer à une telle vitesse. « Nous n'avons pas vocation à faire la leçon aux opérateurs à chaque nouvelle publicité mais là, il fallait intervenir et refuser la surenchère médiatique qui peut créer de la frustration chez les consommateurs », indique-t-on à l'Arcep, qui n'avait jamais pris une telle initiative. La perspective de voir le gouvernement réglementer les publicités sur les débits n'est pas étrangère à cet accès de fièvre.

Mauvaises pratiques
Chez Free, l'argument est rodé. « Nous aimerions que la vigilance de l'Arcep s'exerce avec la même rigueur vis-à-vis des offres des autres opérateurs et notamment en ce qui concerne la 4G », s'étonne Maxime Lombardini, le directeur général d'Iliad, la maison mère de Free. En effet, Orange, SFR et Bouygues Telecom annoncent, avec la 4G, des débits maximum compris entre 115 Mbit/s et 150 Mbit/s. Là encore, il faudrait que l'abonné soit seul sur l'antenne pour bénéficier d'un tel débit.

Une étude publiée par la Commission européenne fin juin pointait déjà du doigt les mauvaises pratiques des opérateurs français en la matière. Selon cette étude, les abonnés à Internet bénéficient, en Europe, d'un débit réel égal à 60 % de celui communiqué dans la publicité des opérateurs. Et la France est le mauvais élève de l'Union : dans l'Hexagone, les internautes ne surfent qu'à une vitesse représentant 40 % du débit affiché dans les publicités des opérateurs. Guillaume de Calignon

Commentaires

pourriez vous indiquer le rapport avec les charges de chauffage en copropriété, les fruits et légumes à la vente et la vitesse sur le réseau routier.
Quelqu'un en a déja parlé dans vos archives mais je doute que vous fassiez exprès de nous pondre des textes surréalistes

Écrit par : mari de connie | 03/10/2013

Les commentaires sont fermés.