02/10/2013
Les "délires" de VPC et de Marion Le Berre...
Plutôt que de contester le tunnel de Kérino, il faut proposer un autre tunnel Place Gambetta !
En politique "Marion" a du mal à conclure des alliances solides en vue des municipales... son siège de conseiller municipal n'est pas assuré pour 2014 et la suite...
La contestation n'a de valeur dans le domaine de l'investissement, que si l'on présente une solution alternative au projet en cause. La circulation automobile, Place Gambetta, est devenue insupportable et contrarie le développement harmonieux du Port de Vannes... un sujet, qui n'est ni défendu, ni évalué !
L'investissement intelligent profite à tous !
Tunnel de Kérino à Vannes, c'est parti pour deux ans
Télégramme du 1er octobre 2013
« Afin d'informer au mieux la population », la ville de Vannes et le constructeur exploitant Vinci organisaient hier une première visite du chantier du tunnel de Kérino, qui entre dans le dur ces jours-ci.
Sept ans après la première délibération du conseil municipal, qui lançait le projet de réalisation d'un passage inférieur à Kérino, la construction du tunnel commence enfin. Le port de commerce et les réseaux de la ville, qui se trouvaient sur l'empreinte du chantier, ont été déplacés. Le dragage des sédiments, nécessaire à la réalisation de ce « tunnel sous la mer », se poursuit. Les boues sont remontées via une conduite d'acheminement vers deux lagunes aménagées spécialement pour l'occasion à Tohannic. (Lire ci-dessous)
Deux tranchées
Tout est prêt pour commencer à creuser, en ce début octobre. Deux tranchées parallèles sont déjà visibles, sur la rive Ouest. Elles vont accueillir les palplanches, ces éléments métalliques jointifs qui vont permettre de former progressivement une enceinte étanche, appelée batardeau, et de mener le chantier à sec de A à Z.
Livraison dans deux ans
Les terrassements et la construction du cadre du tunnel rive Ouest sont programmés début 2014. (Phase 1). La même opération sera réalisée rive Est fin 2014, début 2015. (Phase 2) Avant de relier les deux bouts, de réaliser les deux giratoires et 280 m de nouvelles voix, pour une mise en service de l'ouvrage attendue le 26 octobre 2015.
Chenal mobile pour les bateaux
Pendant toute la durée du chantier, un chenal provisoire permettra le passage des bateaux, côté Est pendant la phase 1, puis côté Ouest pendant la phase 2. Par la suite, la conception de l'ouvrage laissera un tirant d'eau de 2,5 m, à mi-marée, dans le chenal. Et le chantier comprend l'aménagement d'une nouvelle cale de mise à l'eau, rive Est, réalisée sur le toit de l'ouvrage.
Deux tunnels
À l'intérieur, ce n'est pas un, mais en réalité deux tunnels qui seront aménagés. Le premier accueillera un axe routier de deux voies séparées par un terre-plein central, limité à 50 km/h et permettant la circulation des bus (actuellement, ils ne peuvent pas circuler sur le pont). Le deuxième sera réservé aux modes de transport doux, piétons et cycles principalement. Mais ces derniers pourront toujours faire le choix du grand air, lorsque le pont ne sera pas levé.
2,7 M€ par an pendant 28 ans
L'ensemble des opérations, des études à la construction des ouvrages, en passant par les opérations de dragages, sont réalisés par GTM Ouest. Il s'agit d'une filiale du groupe Vinci, qui exploitera ensuite le tunnel pendant au moins 28 ans, dans le cadre d'un partenariat public-privé. La ville versera ainsi sur cette durée 2,7 M€ de loyer annuel à son partenaire, qui couvrent à la fois la construction et l'entretien de l'ouvrage.
Mathieu Pélicart
À Tohannic, une lagune pour traiter les sédiments
La réalisation du tunnel nécessite le dragage de 28.000 m³ de sédiments.Les boues sont acheminées par tuyau jusqu'à une lagune aménagée spécialement à Tohannic.
L'immense bassin de décantation fait penser à ceux des stations d'épuration, mais en plus grand. La « plate-forme de Tohannic », qui comprend une lagune aménagée et une autre en travaux, serait l'une des premières installations classée pour la protection de l'environnement (ICPE) à valoriser, à terre, des sédiments marins le plus souvent rejetés directement en mer. Ici, les boues de Kérino, constitués d'eau et de sédiments, sont remontées dans une conduite d'acheminement de deux kilomètres, jusqu'au site de Tohannic, situé juste derrière le centre commercial. Le liquide noirâtre tombe dans la première lagune aménagée, d'une profondeur de cinq mètres. Le bruit du sable qui circule dans le tuyau est presque agréable, et l'odeur n'est réellement présente qu'à la sortie du tuyau. Rien à voir en tout cas avec les nuisances qu'auraient été celles d'un acheminement par la route.
Les eaux rejetées au même endroit
L'ajout d'un produit de floculation accélère le processus de décantation des sédiments dans la lagune. Une fois clarifiées, les eaux, dont la qualité est contrôlée en continu, sont rejetées dans le chenal de Kerino, via une autre conduite de 2 km. La boucle est bouclée, et il ne reste plus qu'à favoriser mécaniquement la déshydratation des sédiments, qui seront ensuite valorisés dans l'aménagement paysager ou le comblement de parcelles de terres.
Outil pérenne
L'intérêt de l'outil, et du projet, est qu'il ne s'arrête pas à Kérino et vise à être pérennisé par la ville. L'aménagement en cours d'une deuxième lagune permettra à terme de traiter 100.000 m³ de sédiments par an, sur 6,5 hectares de surface. Vannes se laisse ainsi la possibilité d'accueillir, outre ses propres boues, des sédiments provenant d'autres ports du Morbihan. « Je sais déjà qu'une autre ville du Morbihan, de taille comparable à la nôtre, est très intéressée », glisse malicieusement le maire, David Robo.
Des chemins sécurisés pour les piétons. .. et les noctambules
Malgré toutes les précautions prises par la ville et le maître d'oeuvre, l'emplacement du chantier, rive gauche, pourrait poser quelques problèmes de cohabitations avec l'activité nocturne du Parc du golfe. Les policiers sont ainsi intervenus à plusieurs reprises, ce week-end, suite à l'intrusion d'individus dans le périmètre sécurisé par de hautes barrières. Une jeune femme a notamment chuté, heureusement sans trop de gravité, dans l'une des deux tranchées qui ont commencé d'être creusées. Il semble ainsi que certains piétons noctambules rechignent à faire le tour par le cheminement sécurisé mis en place le long du chantier, par l'allée Loïc-Caradec et la rue Daniel-Gilard.
Un lancement « précipité » pour Vannes projet citoyens
Dans un communiqué, Vannes Projet Citoyens (VPC) « regrette sincèrement la précipitation avec laquelle les travaux de Kérino sont lancés. En effet, une procédure juridique est en cours pour définir si oui ou non il y a nécessité de réinterroger les Vannetais sur l'opportunité de réaliser cet ouvrage, au vu de l'augmentation démesurée de son coût. De fait, le contrat de partenariat public-privé ne fait pas état du démarrage des travaux avant 2014. Cette hâte ressemble à s'y méprendre à une manœuvre délibérée de la part de la mairie, pour arriver à un point de non-retour sur ce dossier, point au-delà duquel la ville restera liée à l'entreprise Vinci pendant 28 années, dans le cadre d'un marché dont les conséquences, notamment financières, sont très mal appréhendées ».
Commentaires
Heureusement, tu veilles!
Écrit par : JPD | 02/10/2013
Pourquoi y aller aux heures de pointe alors que vous êtes retraité et pouvez éviter ces heures là
Écrit par : Connie la crevette | 02/10/2013
Les commentaires sont fermés.