01/10/2013
Absence de littoral, partage du littoral et thalassothérapie ?
Sainte Hélène, Arzon, même combat ! Toulindac, à revoir...
Le qualificatif "sur Mer" est selon la sagesse du Conseil d'Etat, attribué aux communes littorales ! Sainte Hélène n'est qu'au bord d'une Ria...subissant pourtant les effets de la marée...
Arzon est bien une commune littorale et le bâtiment de Thalasso les pieds dans l'eau !
Toulindac est au bord de l'eau, mais dans une zone non constructible... le Maire de Baden, l'Agglo de Vannes semblent ignorer cette contrainte ! Le tribunal administratif devra trancher. Le dernier recours est le Conseil d'Etat !
Les sages du Conseil d'Etat auront donc le dernier mot !
Sainte-Hélène, la « Mer » refait surface
Télégramme du 1er octobre 2013
Pour éviter toute confusion, la commune de Sainte-Hélène repart à l'assaut du Conseil d'État pour ajouter « sur-Mer » à son nom. L'Histoire plaide pour une procédure défendue bec et ongles par le maire et les Hélénois.
En Saône-et Loire, en Lozère, dans les Vosges, en Gironde... Et même sans "e" dans les Côtes-d'Armor. Les homonymes du Sainte-Hélène morbihannais fleurissent sur la carte de France. Dans ces conditions, pas franchement facile de se faire un « nom ». Sans compter sur une certaine île, rendue célèbre depuis l'exil de Napoléon 1er. Ou plus près de nous, le quartier de Saint-Hélène, à Bubry, source inépuisable d'erreurs postales. Bref, la confusion règne à tous les étages pour Emmanuel Giquel, le maire, l'arme au pied pour mettre un terme à ce vieux serpent de mer.
Un document officiel en 1918
Il faut plonger tête la première dans les archives de la commune pour trouver trace d'un Sainte-Hélène-sur-Mer. L'histoire débute en 1918 et n'a rien de très joyeux. Le ministère des Transports et de la Poste, chargé alors d'informer les familles des morts tombés au champ d'honneur, ne sait plus à quel saint se vouer devant la profusion d'homonymes. « Comme il était devenu difficile de retrouver la domiciliation des soldats, le ministère, s'appuyant sur la topographie maritime de la commune, a rajouté l'appellation "sur-Mer" », raconte Emmanuel Giquel. Une délibération officielle de 1918 atteste du nouvel état civil de la commune aux 13 km de linéaire sur la ria d'Étel. Un baptême validé par l'histoire d'une commune entre terre et mer. « Les armoiries du manoir de Kerfrézec faisaient clairement référence au monde maritime, avec son héron juché sur un rocher ».
Recalé par le Conseil d'État
Dans l'esprit des Hélénois et de ses élus, l'affaire était entendue. À la mairie, les courriers et le logo prtaient mention de « Sainte-Hélène-sur-Mer », tout comme les panneaux de signalisation aux entrées du bourg. En 1990, patatras... Le maire se voit signifier un refus de la DDE au motif que la délibération ne serait jamais parue au Journal Officiel. Qu'importe ! Le maire entame, confiant, une demande de régularisation avec la bénédiction des autorités locales. En 1992, c'est la douche froide. Le Conseil d'État, autorité suprême, refuse l'appellation pour « absence de littoral au sens propre du texte ». Un comble pour le maire qui voit, dans le même temps, des demandes de travaux retoquées pour cause de loi Littoral. « Franchement, c'est ubuesque ! »
Avis favorable du conseil général
Vingt ans plus tard, le maire (35 ans de mandat !) repart au combat. « Quatre "Sainte-Hélène" sur huit ont depuis obtenu une appellation spécifique. Pourquoi pas nous ? », défend l'élu. En juillet, le conseil municipal a validé cette nouvelle procédure. Jeudi dernier, en session, le conseil général du Morbihan a émis un avis favorable. La balle est désormais dans le camp de la préfecture. Viendra ensuite la décision du Conseil d'État. « Pas avant deux ans », estime le maire qui remettra son mandat en jeu en mars prochain. Le septième !
Régis Nescop
Baden, 550 personnes pour soutenir la base nautique
Télégramme du 1er octobre 2013
Hier soir, sur le site de Toulindac, à Baden, plus de 500 personnes se sont rassemblées pour apporter leur soutien au projet de base nautique, dont l'existence est menacée par l'association des Amis des chemins de ronde.
Plus de 500 personnes se sont massées sur la plage, avant de former une chaîne humaine le long de la baie de Kerdélan, à Baden, avec le golfe du Morbihan en fond de carte postale. Élus, usagers de la mer et riverains ont ainsi apporté, hier soir, leur soutien au projet de base de nautique de Toulindac, porté par Vannes Agglo, inscrit au Schéma de mise en valeur de la mer en 2006 et dans les cartons depuis 20 ans. Sur le papier, la future base nautique reprend l'existant, prévu pour accueillir quatre classes simultanément (3.200 scolaires à l'année) ou 100 à 120 stagiaires en période estivale, et devrait permettre la pérennisation de sept à huit emplois. Oubliés les préfabriqués actuels, disparu le ponton et enfin stockés les bateaux aujourd'hui posés à même la plage, une façon, pour le président du Cercle nautique de Baden, Fabrice Berthelot, de « rendre la plage aux marcheurs et aux baigneurs ».
Les Amis des chemins de ronde font blocage
« Autour de ce projet il y a eu de la concertation, des réunions avec les riverains, avec les associations environnementales », a expliqué Olivier Coulon, vice-président de Vannes Agglo, « et personne n'a rien dit ». Personne, sauf l'association des Amis des chemins de ronde. La semaine dernière, Vannes Agglo a ainsi reçu une mise en demeure de stopper les travaux - qui n'avaient du reste pas commencé - sur la base de l'arrêt de la cour d'appel de Nantes, en date du 28 juin, qui annulait le plan local d'urbanisme de la commune de Baden. Le maire de Baden, Maurice Nicolazic, qui avait déchiré vendredi en public son diplôme de membre d'honneur des Amis des chemins de ronde, a joué la corde sensible, rappelant que « c'est là que j'ai appris à faire de la voile, on ne peut pas priver nos enfants de ça ». « Nous avons besoin de vous tous, a harangué Olivier Coulon, ça n'est que le début de la mobilisation ».
Au tribunal jeudi
Sur la plage, avant de former la chaîne humaine, tout le monde applaudit de bon coeur. Dans le viseur, l'association de protection de l'environnement. « Ce sont des gens qui ne vivent pas ici mais qui voudraient mettre le coin sous cloche », déplore un habitant de la baie de Kerdélan. À ses côtés, une mère de famille espère que les travaux se feront : « On ne peut quand même pas laisser nos enfants dans des conditions comme ça avec simplement des préfabriqués ». C'est désormais à la justice qu'il revient de trancher. Jeudi, les deux parties sont convoquées devant le tribunal administratif de Rennes.
Thalassothérapie, Arzon rejoint le club breton
Télégramme du 1er octobre 2013
La France demeure le leader du marché de la thalassothérapie. Sur les 50 établissements français de thalasso, dont Roscoff (29) est le berceau, treize sont bretons et prennent la moitié du marché : Accor Thalassa Dinard, Thermes Marins de Perros-Guirec, Thalassothérapie Roscoff, Thalasso Douarnenez, Relais Thalasso Bénodet, Thalassothérapie Castel Clara Belle-Ile-en-Mer, Accor Thalassa Quiberon, Carnac Thalasso et Spa Resort, Miramar Crouesty - Presqu'île de Rhuys, Royal Thalasso La Baule.
Cela représente 170.000 curistes par an pour un chiffre d'affaires annuel estimé à 127 M€. Une association Bretagne Thalasso a été créée en 1986, qui permet aux communes qui possèdent un établissement d'afficher un panneau à leur entrée. C'est le cas désormais pour Arzon.
Commentaires
pourriez vous nous indiquer le rapport avec Saint Pierre et ses soit-disants secrets .
J'ai l'impression que vous ne savez pas quoi écrire.
Quand on n'a rien à dire, on se tait. Prenez en acte.
Écrit par : mari connie | 01/10/2013
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