13/09/2013
FN, 25% d'intentions de vote au premier tour des municipales ?
Le "sans étiquette", un habillage aisé, mais sans moyen ! Le FN sort "la grosse artillerie !
Les "rumeurs" font penser que les municipales de 2014 verront s'affronter une liste de Centre droit et une liste de Gauche. Le combat des modernes contre les "anciens", ceux qui sont comptables des deux derniers mandats. Un score de 60 contre 40% au premier tour...
Si par malheur le FN présentait une liste en 2014, où seraient les pertes de voix ? A Gauche ou à Droite ?
Attention, danger !
Le FN fait de plus en plus d’ombre à l’UMP et au PS
Le Figaro du 11 septembre 2013
Marine Le Pen mise sur les municipales de mars 2014 pour faire une percée dans les villes de taille moyenne de la France périurbaine et dans les zones rurales.
GUILLAUME PERRAULT
MUNICIPALES Les états-majors de l’UMP et du PS ne cachent plus leur inquiétude : comment contenir la progression probable de Marine Le Pen aux municipales et aux européennes de 2014 ? Le chômage toujours en hausse, les avis d’imposition salés qui arrivent dans les boîtes aux lettres, la flambée de la violence à Marseille et la crise syrienne créent un climat propice à un fort vote contestataire l’an prochain.
Marine Le Pen, elle, savoure. Après avoir frôlé le dépôt de bilan politique entre 2007 et 2010 - ce n’est pas si ancien -, son parti connaît désormais un dynamisme incontestable. « Je creuse mon sillon, déclare Marine Le Pen, qui avait obtenu 17,9 % à la présidentielle, soit 6 421 426 voix. Chez nous, le chef est incontesté, la ligne politique est claire et la préparation des municipales et des européennes très avancée. »
Tandis que l’UMP et le PS s’accusent mutuellement d’être responsables de la progression du FN, le bras droit de Marine Le Pen, Florian Philippot, se réjouit de ces polémiques. « On voit bien qu’on les obsède, jubile-t-il. Plus que jamais, nous sommes le centre de gravité de la politique française puisque nous déterminons les sujets dont on parle. »
L’université d’été du FN se déroulera les 14 et 15 septembre à Marseille, où deux instituts de sondage créditent l’extrême droite de 25 % des intentions de vote aux municipales. Dans son discours, le 15 septembre, Marine Le Pen va s’efforcer de « démontrer que la situation catastrophique du pays n’est pas une fatalité » et qu’une autre politique, dont elle prétend être le héraut, est possible.
« Nous pouvons attirer les déçus de la droite et de la gauche, qui ont été successivement désavoués dans un délai assez court », veut croire Nicolas Bay, secrétaire national aux fédérations. « Des hésitants viennent nous dire : “On va essayer Marine, on n’a plus rien à perdre” », soutient Julien Sanchez, conseiller régional FN de Languedoc-Roussillon.
Quoi qu’il en soit, aux zones de forces traditionnelles de ce parti - anciennes régions industrielles du Nord et de l’Est, arc méditerranéen - s’ajoutent désormais, à un moindre degré, des départements ruraux auparavant peu favorables au FN. Conséquence : les municipales de 2014 ne ressembleront pas à celles de 1989 et 1995. Si l’on excepte le cas de Marseille et de quelques autres agglomérations du Sud-Est, les zones de force et de faiblesse du FN se sont souvent inversées par rapport aux années 1980 et 1990. Les bastions de Marine Le Pen se trouvent désormais surtout dans des villes de taille moyenne de la France périurbaine et dans les régions rurales.
Marine Le Pen semble ainsi en mesure d’emporter des mairies dans les 51 villes de plus de 4 000 habitants où le FN a dépassé les 43 % au second tour des législatives (voir carte ci-contre). Pour elle, le scénario idéal afin de mettre le candidat UMP sous pression serait, dans des communes gérées par la gauche, de provoquer une triangulaire au second tour après avoir été en tête au premier tour. Dans l’hypothèse où la liste UMP se maintiendrait au second tour et où une partie des électeurs de droite modérée se reporteraient sur la liste Rassemblement bleu Marine, la cohésion de l’UMP pourrait s’en trouver ébranlée.
De surcroît, dans les communes de plus de 3 500 habitants, chaque liste qui a pu se maintenir au second tour et qui atteint 10 % des voix est certaine d’avoir au moins un élu. Dans les quelque 450 communes de 9 000 à 100 000 habitants où le FN a obtenu entre 12 % et 40 % au premier tour des législatives de 2012, Marine Le Pen peut espérer faire élire une kyrielle de conseillers municipaux d’opposition.
Commentaires
La droite qui a détenu la mairie de Saint Pierre pendant des décennies - tu n'étais pas dans le coup à l'époque, je crois - me semble mériter le titre d' "anciens", plus que la gauche qui n'est là que depuis 2 mandatures.
Écrit par : JPD | 13/09/2013
25% au premier tour, c'est normal, les gens veulent montrer leur mécontentement. Dans le temps ils votaient marchais
Au deuxième tour ils sont plus raisonnables
Écrit par : connie la crevette | 14/09/2013
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