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03/09/2013

Prise pour une andouille ?

La SNCF, la Mairie de Saint Pierre s'activent avant les élections de 2014 !

Comme à Guéméné sur Scorff, l'arrêt du TGV à Auray et le passage de l'Isthme à bicyclette dépendent encore de "raffinements subtils"... le lézard est partout dans le potage ! et le diable se cache dans les détails...

La SNCF doit choisir entre la "Grande vitesse"" et l'omnibus ! Elle remet le couvert à Auray, où la justification de l'arrêt entre Vannes et Lorient est délicate... Le sénateur "Michel" devra s'activer avant 2014...

Pour les cyclistes, qui pour partie refusent d'emprunter les pistes cyclables "casse-gueule" et mal foutues, le passage de l'Isthme risque de révéler des surprises à la frontière du "civil" et du "militaire". Madame G est suffisamment "vague" pour laisser à son successeur un dossier "à parfaire" !

A Guéméné, l'andouille n'est plus "native"... la charogne est importée de Belz ! La recette et la qualité des ingédients sont plus déterminants que "l'appellation"...

Stop, Andouille ! Un breton n'a pas la même valeur à Paris, qu'à Penthièvre, ni un cycliste par rapport à une ligne de chemin de fer "désuète" et sous oxygène !


Ligne à grande vitesse, Quimper à 3 h 10 de Paris en 2017
Télégramme du 31 août 2013

Quimper était hier la première des quatre étapes bretonnes du président de la SNCF, Guillaume Pepy. Arrivé par la voie des airs, il est venu faire un point sur la ligne à grande vitesse en pleine construction pour clarifier les choses et lever certaines incertitudes. « La LVG sera terminée début 2017, assure-t-il. La mise en service se fera comme prévu début 2017 et permettra de gagner en gros une heure entre Quimper et Paris. La cible a été fixée par les élus à moins de 3 h 10 », a-t-il rappelé. Dans le meilleur des cas. Cela suppose de limiter le nombre d'arrêts. Actuellement, avec les travaux, il faut près de 4 h 15 pour relier les deux villes. Entre Le Mans et Rennes, la vitesse du TGV pourra, à l'issue de la construction de la ligne, être portée à 320 km/h.

Des arrêts supprimés
L'ingénieur chef de chantier de la SNCF viendra d'ailleurs à Quimper le 17 septembre pour présenter les travaux en cours entre Le Mans et Rennes. Mais pour gagner du temps, il faudra aussi discuter de la suppression de certains arrêts. Lesquels ? Cela fera l'objet d'une discussion entre les élus et la SNCF en 2014 pour « essayer de trouver un point d'équilibre pour aller toujours plus vite et desservir un maximum de villes », a commenté Guillaume Pepy.

Nouvelle étape après 2017
Une étape supplémentaire dans la construction de la LGV interviendra après 2017. D'ailleurs, le président de la SNCF a bien précisé que le rapport Duron ne s'intéresse qu'à cette nouvelle étape et pas à celle en cours. « Ce sera aux élus bretons de dire ce qu'ils souhaitent car il n'y aurait pas de ligne à grande vitesse sans le financement des collectivités territoriales qui supportent le tiers du coût de la ligne ». Le maire de Quimper, Bernard Poignant, est persuadé que le débat public de 2014 s'intéressera aussi à l'amélioration du réseau du TER breton et même au-delà en direction de Nantes. 30 % de trains supplémentaires sont attendus dans les prochaines années alors que se développeront une dizaine de plateformes multimodales en Bretagne.
Cathy Tymen

Guémené, la guerre de l'andouille est déclarée
Télégramme du 29 août 2013

La charcuterie servie lors de la fête de l'andouille qui s'est déroulée, dimanche dernier à Guémené-sur- Scorff, était-elle locale ? Un charcutier de la cité assure que non ! Il n'en fallait pas plus pour lancer une polémique dans cette petite bourgade.

Depuis trois décennies, à la fin du mois d'août, les gourmets ont rendez-vous à Guémené-sur-Scorff, pour la traditionnelle fête de l'andouille du même nom. Dimanche près de 4.500 personnes y ont d'ailleurs dégusté des tranches de cette célèbre charcuterie artisanale, accompagnées d'une bonne purée ! Mais les convives ont-ils avalé une véritable andouille de Guémené-sur-Scorff ? La fête à peine terminée, une polémique sur fond de rivalité entre les deux charcutiers de la cité, a, en effet, semé le trouble dans cette petite commune du Centre-Bretagne. Certes, à Guémené, on s'est depuis longtemps habitué aux querelles de clocher ! Mais cette fois l'enjeu est d'importance. Il s'agit tout de même du produit qui a fait la renommée de la cité et qui est ardemment défendu par la confrérie des goustiers de l'andouille de Guémené-sur-Scorff...

120 kg d'andouille produits à Belz !
Depuis la création de la manifestation, en 1992, le charcutier Michel Guillemot en est le fournisseur officiel. Cette année, pourtant, il n'a pas été en mesure de fournir les 450 kg nécessaires. « Par manque de personnel, explique celui-ci. Mais il faut savoir que le produit n'est pas protégé et qu'on peut donc la produire n'importe où ». Alors plutôt que de s'adresser à l'autre charcutier de la cité, La maison de l'andouille Rivalan-Quidu, il a préféré passer commande à un charcutier de Belz. « C'est vrai que j'ai fourni 120 kg, et ce n'est d'ailleurs pas la première fois que je le fais », reconnaît ce dernier.

« Le Napoléon de l'andouille »
« C'est tout de même savoureux qu'une confrérie qui entend défendre la qualité du produit, d'en assurer l'authenticité et la promotion, se fournit chez quelqu'un qui ne produit pas dans la commune », regrette le charcutier qui se sent lésé, Benoît Rivalan. Surtout, il regrette « qu'on ait continué de faire croire aux visiteurs et aux bénévoles à l'authenticité du produit ». Clairement attaqué, le grand maître, Philippe Tromilin, n'entend pas laisser salir l'honneur de la confrérie. « Je fais entièrement confiance à notre fournisseur, assure-t-il. Mais ici, il y en a qui ont tendance à se prendre pour le Napoléon de l'andouille ! ». Excédé, celui qui œuvre depuis de nombreuses années pour la renommée du produit et de la fête, avoue être « fatigué » de cette querelle entre producteurs locaux. « Nous allons laisser tomber la pression avant de réfléchir à la prochaine édition, assure-t-il. Il est hors de question d'écorner l'image d'une fête qui fait la fierté de notre cité ». C'est hélas déjà, sans doute, un peu le cas ! Et d'ici que les convives aient le sentiment d'avoir été pris pour des andouilles, ils pourraient bien aller la déguster à Vire (Calvados), l'année prochaine !
Dominique Perrot

Isthme de Penthièvre, la maison du garde barrière doit être rasée
Télégramme du 19 août 2013

C'est au mieux en 2016 qu'il sera possible de passer l'isthme à vélo plus sereinement. Tous ceux qui ont fait ce trajet savent que l'exercice est aujourd'hui périlleux et que c'est un frein au développement du deux-roues. Le tronçon de 4 km vers le Bégo, à l'entrée de Penthièvre, avait été réalisé en 2004. Sur la presqu'île, des chemins ont été aménagés ça et là, mais il restait le délicat passage de l'isthme ! Les choses avancent, même si ce n'est pas encore l'été prochain que la voie verte sera raccordée à la presqu'île. « Le conseil général s'occupe maintenant, dans le cadre de son "plan vélo", de la voie verte, explique Geneviève Marchand, le maire. Après une phase d'étude qui a été longue, compte tenu du site, un itinéraire a été retenu. Il propose un léger déplacement de la route départementale afin de prolonger l'actuel tracé depuis le boulevard de l'Océan. La maisonnette du garde-barrière va être rachetée par le Département auprès de la SNCF afin d'être rasée. Les locataires sont actuellement partis. Ce tracé avait déjà été entériné par la commission des sites, mais le dossier devra repasser devant la commission nationale car cela fait plus de cinq ans. Cela nous amène donc au mieux en 2016 ! ».

Impossible de bien séparer les voies
L'élue insiste sur le fait que, sur cet emplacement bien spécifique, des aménagements importants ne pourront pas être installés pour séparer les voies. Ce n'est qu'une fois arrivé sur l'emprise militaire que l'espace permettra de nouveau des tracés distincts. « Les accords ont été pris avec l'armée pour le passage sur les terrains devant le fort, ajoute Geneviève Marchand. La voie verte rattrapera ainsi le chemin du Pouladen, et donc l'ensemble du réseau cyclable de la presqu'île ».

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