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03/09/2013

La "gabegie" organisée...

La Réforme des "rythmes scolaires" pèse essentiellement sur les finances des Communes !

Un tour de "passe passe" à l'Education nationale... L'allongement de la durée de l'enseignement sert avant tout aux enseignements péri-scolaires... dont la qualité échappe bien entendu au système de contrôle de l'Académie : inspection, vérification sur le terrain, circulaires abondantes...

Au choix entre "privé et public", s'ajoute désormais le choix des communes, pouvant présenter des activités péri-scolaires de haute qualité...

Au lieu de renforcer l'apprentissage des matières fondamentales on se dirige vers le concours Lépine à la portée de tous !

Les "nouveaux enseignants" sont avant tout des bénévoles, des agents territoriaux (Médiathèque communale) et des volontaires de tout poil !

Il est certain, qu'après cette nouvelle réforme, le niveau scolaire des petits devrait s'améliorer !


Rentrée, 700 cars scolaires sur les routes du Morbihan
Télégramme du 3 septembre 2013

Rentrée oblige, les transports scolaires vont eux aussi retrouver les chemins de l'école, du collège et du lycée. À partir d'aujourd'hui, ce sont 47.500 élèves morbihannais qui seront acheminés chaque jour. 18.000 par les services de bus urbains dans les agglomérations de Vannes et Lorient et près de 30.000 autres pris en charge par le conseil général, sur près de 700 circuits sillonnant le département pour desservir 340 établissements. Dont, et c'est une nouveauté de cette rentrée 2013 répondant à une demande des parents, le lycée Diwan de Carhaix (29) : les élèves peuvent désormais emprunter la ligne TIM Lorient-Gourin, prolongée jusqu'à Carhaix le lundi matin et le vendredi soir.

60.000 km
« Au total, les cars scolaires parcourent chaque jour l'équivalent d'une fois et demie le tour de la terre », précise, Jo Brohan, président de la commission infrastructures, équipement du territoire, environnement et mobilité. Quelque 60.000 km, qui ont un coût pour le conseil général. « Les transports scolaires représentent même l'un des principaux postes de dépenses du Département », a indiqué Jo Brohan.En 2013, le budget consacré aux transports scolaires s'élève à près de 28,5 M€. « Soit 150.000 € par jour scolaire ou 910 € par an et par élève. Un budget plutôt à la hausse, sous l'effet de l'augmentation du prix du gazole et des effectifs transportés ». La part des familles, elle, s'élève à 126 € par an, « soit moins de 4 € par semaine », quels que soient la distance parcourue et les revenus de la famille.

Le « casse-tête »de la réforme
Pour cette rentrée scolaire, le conseil général a dû également composer avec la réforme des rythmes scolaires. Si seulement neuf communes ont adopté la semaine des quatre jours et demi, l'adaptation des circuits de ramassage scolaire s'est avérée « un casse-tête », selon les propos du conseiller général. La réforme nécessite, en effet, l'ajout de transports scolaires le mercredi et donc la mise à disposition de véhicules et de personnels disponibles le mercredi midi, à une heure où ceux-ci sont habituellement affectés au transport des lycéens. Les ajustements effectués cette année doivent servir de galop d'essai, avant la mise en place générale de la réforme, à la rentrée 2014.
Stéphanie Biju

Rentrée à Quiberon, nouveaux rythmes scolaires dès cette année
Télégramme du 2 septembre 2013

Alors que nombre de communes de Bretagne et de France ont renoncé à mettre en œuvre dès cette année la réforme du rythme scolaire, Quiberon fait office, avec Brec'h, de bon élève du pays d'Auray. Rencontre avec Marie-Claude Clarisse, adjointe à l'éducation et à la jeunesse, et Jean-Philippe Le Marc, coordonnateur enfance-jeunesse de la Ville.

Pourquoi avez-vous pris la décision d'appliquer la réforme dès cette année ?

Pour plusieurs raisons. La première, c'est que l'éducation est pour nous une priorité et que nous pensons que cette réforme est une opportunité qui va dans le sens du bien-être de l'élève. D'autre part, nous avons un service jeunesse étoffé que nous avons donc mis à contribution.

Comment avez-vous concrètement procédé ?
Dès janvier dernier, nous avons demandé une réunion d'explication à l'Inspection académique pour être sûr d'avancer dans la bonne direction. Nous avons ensuite consulté les deux établissements scolaires quiberonnais concernés (public et privé) pour construire avec eux cette réforme à laquelle ils étaient tout à fait favorables. Nous avons ensuite remis un questionnaire aux parents pour leur demander quels créneaux horaires ils préféraient que l'on consacre aux ateliers périscolaires. Et puis, bien sûr, nous leur avons demandé quels types d'activités leur plaisaient.Pour notre plus grande chance, les parents d'élèves des établissements publics et privés n'ont pas choisi les mêmes créneaux horaires ! Cela a donc été beaucoup plus simple à mettre en place. Pour ce qui est des activités, ce sont les activités culturelles dans leur ensemble qui ont été plébiscitées. Il faut savoir que les parents ont été très demandeurs, heureux de la perspective que ces activités puissent élargir l'horizon de leurs enfants.

Quelles activités avez-vous retenues, pour quel budget et pour combien d'enfants ?
Nous avons ensuite rédigé un PEDT (Projet éducatif de développement territorial), pour présenter notre projet qui concernera 260 enfants sur les 300 scolarisés, les parents des enfants en maternelle préférant souvent les récupérer l'après-midi. Pour ce qui est du choix des activités, nous avons fait appel aux nombreuses richesses associatives de notre commune.Ainsi, les enfants vont pouvoir faire du dessin, de la danse, du théâtre, de la musique, des cours de cuisine et de la découverte du milieu marin, à raison de 18 enfants par atelier en classe élémentaire, et quatorze en maternelle. Toutes les associations locales ont répondu présent et nous sommes enchantés de ces rapprochements de populations et des rencontres qu'ils vont engendrer. Financièrement, ces ateliers vont coûter 60.000 € par an à la commune. Cette année, nous bénéficierons de l'aide de l'État, à hauteur de 50 € par enfant. Pour l'année prochaine, nous avons fait le choix de ne pas demander de participation financière aux parents. Les finances de la Ville sont saines et nous assumerons ces coûts pour ne pas surcharger le budget des familles. Nous sommes prêts, les intervenants aussi, nous n'attendons plus que les élèves !

Commentaires

Pour une fois, en partie d'accord avec vous Monsieur Hennel
SI toutes les communes peuvent offrir des activités variées encadrées par du personnel compétent, tout sera pour le mieux mais je suis sceptique. Quiberon a de la chance, c'est une commune assez riche et nous bénéficions d'un panel d'activités extrêmement varié mais ce la n'est pas le cas de la majorité des municipalités.

Écrit par : connie la crevette | 03/09/2013

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