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10/07/2013

La "course" démocratique...

Les échéances administratives (Communauté au 1er janvier 2014), SCOT et PLU se superposent aux échéances politiques (Loi de décentralisation, version Lebranchu !).

Le "caca-merdeux" bien français est enclenché ! D'un côté la "garde descendante" des élus, remisés en 2014, se bat pour un poste de Président (le cumul est aujourd'hui autorisé jusqu'en 2017...) et un budget de 130 millions d'euros (ce qui fait au minimum 5 millions d'euros pour Saint Pierre...), de l'autre députés et sénateurs, qui n'ont pas le même avis examinent le projet de loi (découpé en 3 morceaux) de madame la bretonne Lebranchu !

Même les socialistes disent que la loi Sarkozy de décembre 2010 était un bien meilleur projet que l'actuel, qui ne prévoit plus la hiérarchisation des interventions Région, département et communes ... Avec quatre ans de retard, la "décentralisation acte 3" vient télescoper le mouvement de regroupement "imposé" par Sarkozy...

Dans ce "foutoir administratif", on ne sait plus qui est le "père" de la réforme en cours ! Mais tous les élus actuels sont "tout sourire" autour du député Le Ray (dents blanches), alors qu'il n'y a encore aucun accord sur les "compétences" ! Vive la France !


Tradition et modernité seront au programme estival de Saint Pierre Quiberon
Ouest France du 10 juillet 2013

L'office de tourisme et la municipalité travaillent ensemble pour la mise en place des festivités. Chacun met en musique le programme des fêtes et des points forts de la saison. Jeudi, les responsables des animations ont annoncé le programme de la saison.

« Nous avons programmé de la musique de tous les styles mais notre préférence va vers des univers qui peuvent plaire à toute la famille, explique Eric Guillemette adjoint en charge des animations. Comme l'année dernière, nous consacrons 32 000 € et mettons à disposition les services municipaux. »
Pour Élisabeth Le Bihan, présidente de l'office de tourisme, la saison s'annonce bien. « Cet été, notre programme est riche en événements, surtout avec la venue de groupes folkloriques du Mexique et de Colombie mais aussi plus proche de nous, d'Auray. Nous maintenons les animations déjà éprouvées et reconnues comme les marchés artisanaux qui se tiendront dans chaque village. »

De son côté, Maud Fouquain, la directrice de l'office annonce que des expositions seront présentes toute la saison dans les locaux, pour faire connaître des artistes du pays. Elle est très fière de la brochure destinée à l'information des estivants dans laquelle toutes les idées de sorties et les animations sont présentées. Autre nouveauté, le wifi est maintenant disponible gratuitement au sein de l'office et bien les services comme la vente de billets pour les îles ou le Tire-bouchon.

Renseignements : http://www.otsaintpierrequiberon.fr

Réforme territoriale, Olivier Gicquel livre son analyse
Télégramme du 10 juillet 2013

L'assemblée générale de l'Association des habitants du littoral du Morbihan (AHLM) s'est déroulée samedi en présence d'Olivier Gicquel, directeur du cabinet du président du conseil général du département. C'est sur un ton caustique qu'a été dépeinte la réforme territoriale lancée à l'automne 2012 par Marylise Lebranchu.

« Mille-feuille territorial »

Olivier Gicquel a repris l'expression de Florence Lerique, maître de conférences à l'université de Bordeaux, qui qualifie cette réforme de « Sisyphe au pays de Don Quichotte » après avoir retracé l'historique des découpages territoriaux aboutissant aujourd'hui au « mille-feuille territorial » avec des compétences communales, intercommunales, départementales, régionales, nationales et européennes. « Supposé limiter le nombre de niveaux, le projet de réforme en augmente le nombre et aggrave le constat : l'État fixe les règles, mais le financement est assuré par les niveaux en dessous. Or lorsque celui qui paie n'est pas le décideur, cela engendre une incohérence aboutissant à un bazar général : qui est compétent sur quoi ? Où commence la responsabilité des uns et où celle-ci se termine-t-elle ? Qu'en est-il de la légitimité politique et de la gestion de la compétence générale ? », s'est questionné Olivier Gicquel, qui a insisté sur les coûts exorbitants que ces transferts de compétences sans financement engendreraient. « L'État ne s'est pas adapté à la décentralisation », a expliqué Olivier Gicquel, qui a pourtant admis que le principal pour le citoyen est finalement que le service final soit bien rendu et qu'il puisse en connaître le coût.

Une association comptant 150 membres
Pour rappel, l'Association des habitants du littoral morbihannais (AHLM) rassemble près de 150 membres, concentrés entre la Vilaine et Lorient. Elle s'occupe du cadre de vie des habitants du littoral et s'assure de la bonne application des règles. L'association s'est plus particulièrement axée cette année sur l'étude des Plans locaux d'urbanisme de Baden et de Saint-Philibert. Elle a par ailleurs participé activement aux enquêtes publiques de La Trinité-sur-Mer et d'Arradon. Le nouveau conseil d'administration sera élu le 22 juillet. Alain Ménard, après quinze ans de services, laisse sa place à Nicole de Saint-Germain, résidente de Larmor-Baden.

Intercommunalité, puissance 24
Télégramme du 10 juillet 2013

Le 1er janvier, l'intercommunalité à 24 deviendra concrète. Mais les élus, emmenés par le député Philippe Le Ray, ont d'ores et déjà commencé à travailler sur l'organisation de la structure, dont le budget sera de 130 M€ minimum.

Enfin, elle prend corps. Dans les esprits depuis des lustres, et avant d'être effective le 1er janvier prochain, l'intercommunalité à 24, pour 85.000 habitants, n'est plus une coquille vide. Après la désignation des délégués par les conseils municipaux, parfois tendue, en fin de printemps, les 56 membres du futur conseil communautaire (accompagnés des 56 suppléants) ont commencé leurs travaux. Réunis lundi pour la première fois, ils ont pu évoquer les transferts de compétences, les équipements, l'organisation des services et la gouvernance de la future structure. « C'était important de se rencontrer », explique le député Philippe Le Ray, président du comité exécutif chargé de mettre en oeuvre cette fusion. « Il y a des élus qui ont beaucoup travaillé sur le projet, d'autres un peu moins. Chacun a pu se remettre à niveau ». Des exercices de vacance nécessaires, « pour être en ordre de marche au 1er janvier ». L'intercommunalité à 24 existe donc d'ores et déjà, virtuellement, et tout le monde a l'air de bien s'y entendre puisque « les premières décisions ont été votées à l'unanimité ».

130 M€ de budget
« Nous faisons des simulations de budget », qui représentera au minimum 130 M €, dont 50 M€ en fonctionnement. « L'intercommunalité, ce sera le bras armé de nos politiques de demain, dont on a pu avoir une idée avec l'arrêt, la semaine dernière, du Schéma de cohérence territoriale », poursuit Philippe Le Ray. « L'idée, c'est de continuer à apporter les services à la population, et de continuer à monter en puissance petit à petit ». En effet, les élus devront encore définir les contours exacts des différentes compétences. Il y a les obligatoires, qui concernent l'aménagement de l'espace ou le développement économique. Les compétences « optionnelles », qui concernent l'environnement, l'eau, le logement social, le sport ou la culture, posent plus de problème. En effet le futur conseil communautaire devra trancher sur leur intégration avant le mois de mars prochain, juste avant les élections municipales, qui devraient déboucher sur un fort renouvellement des délégués communautaires. « Il n'y a pas trop de souci à se faire, estime Philippe Le Ray. Aujourd'hui nous sommes mûrs, politiquement. L'idée, c'est déjà de définir des budgets. On ne prendra pas une compétence si on ne peut pas l'exercer à fond ». Troisième cas de figure, celui des compétences dites facultatives, comme le tourisme ou la petite enfance. Les élus, d'aujourd'hui et de demain, auront deux ans pour leur dire oui ou non. Reste deux inconnues supplémentaires, éludées sourire en coin par les élus. D'abord le nom de la future structure, mais aussi celui de son (ou sa) futur(e) président(e). • Marc Revel

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