UA-69286360-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

08/07/2013

Ultra haut débit ? Pas pour Saint Pierre...

Le VDSL remplace l'ADSL dans les zones peu peuplées, dixit Orange !

Pour se connecter à Internet les opérateurs proposent aujourd'hui l'ADSL à débit variable ! Près du central le débit peut atteindre 20 millions de bits par seconde...

A Paris le particulier peut disposer de 100 millions de bits par seconde par "fibre", l'entreprise mille fois plus !
Le coefficient multiplicateur entre un "péquin", bien placé, de Saint Pierre et une "entreprise parisienne" est de 5.000 !

Drôle de démocratie ! et tout ceci en raison d'un monopole de fait de l'opérateur Orange, qui a une version très personnelle de "l'eau chaude à tous les étages"...

Le VDSL pour Orange est un moyen d'échapper au "fibrage" de tout le territoire et d'investir à faible dose, tout en gardant son monopole. Seul, l'opérateur FREE avec sa Freebox est capable d'offrir le même service, probablement à un prix moindre !

Orange divise aujourd'hui la France en 3 catégories : l'ADSL pour le paysan, le VDSL pour les localités secondaires et la Fibre pour Paris et les grandes métropoles. A quand la nuit du 4 août ?


Les investissements d'Orange pour améliorer le haut débit inquiètent SFR
Les Echos du 8 juillet 2013
Guillaume de Calignon

L'opérateur va équiper 5.000 centraux téléphoniques en VDSL.
L'arrivée d'une version améliorée du haut débit - VDSL - à l'automne en France pourrait bien avoir un impact plus déstabilisant que prévu. En effet, lors d'une réunion à Bercy mardi dernier, en présence de représentants du régulateur des télécoms (Arcep), d'opérateurs et d'élus locaux, les dirigeants d'Orange ont indiqué leur souhait d'équiper en VDSL environ 5.000 centraux téléphoniques, qui alimentent théoriquement plus de 60 % de la population française en haut débit. Tous les foyers ne pourront toutefois bénéficier de cette technologie. Seuls ceux qui sont à moins de 1 kilomètre de leur central téléphonique et reliés directement verront leur débit augmenter. Potentiellement, seuls 16 % de la population seront touchés. Ce chiffre pourra monter à 25 % en fonction de décisions réglementaires.

L'inconnue de la fibre
A Bercy, certains se félicitent de cette décision d'Orange, mais d'autres avouent qu'il existe tout de même un risque : que la fibre optique se développe moins vite. Opinion partagée par Olivier Henrard, secrétaire général de SFR, qui estime que « les déploiements VDSL2 vont avoir nécessairement un impact sur le déploiement de la fibre optique, car ils créent une confusion sur les messages commerciaux dans l'esprit à la fois des abonnés potentiels et des investisseurs : il faut donc les limiter au maximum, sans quoi le modèle économique de la fibre sera plombé. » Jean-Yves Charlier, le nouveau directeur général de SFR, qui a rencontré en juin plusieurs membres du gouvernement, a plaidé en ce sens. La crainte de SFR est que certains opérateurs, tels que Free, vendent des abonnements VDSL comme l'équivalent de la fibre optique, alors que le débit est deux fois inférieur.

Qu'en est-il vraiment ?

Antoine Darodes, responsable de la mission très haut débit, estime, lui, que « le VDSL n'aura pas un impact très important sur le déploiement de la fibre ». Ce qui n'empêchera pas le gouvernement d'être vigilant. « Nous serons très attentifs à la communication des opérateurs. Il n'est pas question de les autoriser à vendre du plaqué or pour de l'or massif », explique le haut fonctionnaire.

Au-delà des simples aspects de communication, c'est aussi le fait que Free possède aujourd'hui le plus grand parc installé de box intégrant une puce VDSL qui inquiète ses concurrents. Orange, lui, a équipé sa récente Livebox Play de VDSL mais a les moyens d'accélérer. Clairement, à l'automne, la différenciation technologique entre opérateurs sera au coeur de la bataille.

Fibre optique, Nerim propose 1 et 10 Gigabits par seconde aux entreprises parisiennes
ZD Net du 3 juillet 2013

Business : L'opérateur pousse les débits symétriques de la fibre optique à des tarifs plutôt agressifs : 1900 euros HT par mois pour le 1 Gb/s et 3200 euros HT par mois pour le 10 Gb/s.
Olivier Chicheportiche

On le sait, les besoins en débits des entreprises sont croissants afin d'accompagner des usages de plus en plus riches ou pour les problématiques d'interconnexion de sites. Face à cette question, la réponse est double : renforcer son accès xDSL ou passer à la fibre optique.
Dans le premier cas, le VDSL2 (ou montée en débit) pourra prochainement doper les accès des entreprises éligibles. Mais cette technologie est limitée. Nerim, opérateur pour entreprises qui le proposera à la rentrée ne s'en cache d'ailleurs pas. "On ne le conseille pas à nos clients", nous confiait Cyril de Metz son président qui estime qu'"on est arrivé au maximum de ce que le cuivre peut faire".

Du côté de la fibre optique, les offres se multiplient à travers les grands opérateurs comme Orange et SFR ou des acteurs spécialisés comme Completel et Nerim. Mais ce dernier entend aujourd'hui distancer ses concurrents en termes de vitesse.

"Certains annoncent aujourd'hui des tests à Paris avec un débit descendant d'1 Gb/s et 100 Mb/s en montant. Mais ce ne sont que des tests. Les offres actuelles s'arrêtent aux 100 voire 200 Mb/s, ce qui risque d'être limité pour certains gros besoins", affirme le p-dg.

Réseau de fibres noires à Paris
Nerim annonce donc pour les entreprises parisiennes (et seulement elles dans un premier temps), "l'ultra haut débit" à 1 Gb/s ou 10 Gb/s en symétrique avec débit garanti à 100%. De quoi voir venir en effet pour supporter les usages les plus gourmands en bande passante et surtout anticiper les futurs besoins.

L'opérateur souligne que 100% des entreprises localisées à Paris intramuros sont éligibles à ses offres. Des offres qui évidemment ne sont pas données : 1900 euros HT par mois pour le 1 Gb/s et 3200 euros HT par mois pour le 10 Gb/s. Ces offres incluent évidemment la téléphonie IP. Les frais d'accès au service sont en moyenne de 2000 euros. La GTR (garantie de temps de rétablissement) est de 4 heures.
Les PME risquent d'être effrayées mais Nerim assure être très compétitif. "Nous sommes les seuls à proposer une telle offre standardisée à ce prix. Généralement, le 100 Mb/s pour entreprise est facturé 1500 euros par mois... Et le tarif pour du sur-mesure à 1 Gb/s est quatre fois plus élevé", avance Cyril de Metz. Selon nos observations, le 100 Mb/s est néanmoins souvent facturé sous la barre des 1000 euros...
Par ailleurs, Celeste, un autre opérateur pour entreprises, nous fait savoir qu'il propose "depuis deux ans" une offre à 1 Gb/s à moins de 2000 euros par mois sur "toute la France".

Outre la vitesse, Nerim estime se différencier de ses concurrents directs comme Completel sur plusieurs points. On peut citer le choix du 100% Ethernet sans encapsulation, le raccordement directement dans l'entreprise permettant d'offrir une liaison point à point, et la capacité à créer des VLAN par activité ce qui permet la priorisation des flux.

Un très haut débit à deux vitesses pour les entreprises ?

Pour mettre en place cette offre, Nerim s'appuie sur son propre réseau de fibres noires acquis en 2011 (couvrant Paris et les Hauts-de-Seine) et sur la modernisation récente de ce réseau. Le groupe espère bien séduire de grosses PME spécialisées et les grands comptes localisés dans la capitale. Rappelons que l'opérateur compte à ce jour 20 000 clients.

Et pour les autres ? Si Nerim souhaite sortir des murs de Paris, il ne possède pas de réseau propre en province mais des accords d'interconnexion, notamment avec des RIP (réseaux d'initiative publique) limités à 100 Mb/s. Bref, un très haut débit à deux vitesses est-il en train de se dessiner aussi pour les entreprises ?

Commentaires

Monsieur Hennel, je croyais que vous étiez un homme d'affaire car j'ai vu que vous disiez avoir eu une entreprise industrielle, vous seriez sorti d'HEC et vous seriez je crois, d'après ce que j'ai lu dans vos premiers billets un ancien du conseil de l'ordre de experts comptable;
Alors, n'y avait_il pas des cours sur la RENTABILITE des investissements à HEC;
Orange n'est il pas une entreprise qui doit calculer le rapport entre le cut de l'installation de la fibre et le nombre d'utilisateurs potentiels de ses services ainsi que les besoins réels de ces utilisateurs.

Écrit par : connie la crevette | 09/07/2013

Les grandes chaleurs te ramollissent ton ciboulot déja fragile Poulpiquet.Encore heureux qu'une entreprise parisienne dispose de plus de débit qu'un "péquin" comme toi mon pépère.
Toi un 56K0 suffirait à nourrir tes névroses.

Écrit par : Benoit De Cajou | 09/07/2013

Les commentaires sont fermés.