08/06/2013
Primaires ? A gauche, quelle pagaille !
Vannes et Saint Pierre Quiberon, même combat ?
A Vannes deux candidats se déchirent la place de consul après le déroulement de primaires : le vainqueur de la "première manche et le second... Même couleur, rose bien sûr, mais avec des nuances... d'un côté un socialiste sans concession, de l'autre un social-démocrate avec une vision modérée !
A Saint Pierre on ne peut que deviner les querelles intestines entre un Père François, enseignant de gymnastique à tendance gestionnaire et un Gégé bridgeur, toujours plus intolérant qu'il ne faut, avec des manières plus aristocratiques... La préférence de Madame G va vers le syndicaliste cheminot, dont le parcours ressemble à une partie de bridge ! L'impasse est le seul moyen de gagner...
Faut-il se débarrasser des "communistes" bon teint, représentés par l'ancienne Présidente de Loisirs et Culture et la gestionnaire d'un "Bed and breakfast" un peu rouillé ? et des "paysans" locaux au look berbère...
Au fond, après deux mandats la gauche locale n'a plus de couleur, comme l'économie locale... un candidat, dans la tendance "flamby" ou "fraise des bois", social-démocrate avec une "vision modérée", serait plus facile à battre par les mousquetaires de droite !
Municipales de Vannes, Nicolas Le Quintrec lance le collectif Objectif 2014
Télégramme du 4 juin 2013
Nicolas Le Quintrec, actuel chef de file de la Gauche vannetaise au conseil municipal, ne renonce pas. Récemment battu de justesse par Simon Uzenat aux primaires devant désigner le candidat du PS pour les municipales 2014, il lance, avec Anne Camus (Bretagne Ecologie) et Jean-Jacques Page (En Avant Bretagne), le collectif "Objectif 2014".
"On représente aujourd'hui un courant politique de centre-gauche qui envisage une équipe de gouvernance cohérente avec des choix programmatiques, dit Jean-Jacques Page. Il faut éviter l'auberge espagnole avec des gens qui ne sont pas d'accord, ce qui ferait exploser l'équipe au bout de six mois. Il ne faut pas revivre ce que l'on a vécu pendant ce mandat entre la Gauche vannetaise et VPC".
En lançant cette démarche, les trois élus ne remettent pas en cause le vote de la primaire socialiste, mais ils souhaitent incarner un recentrage à la Hollande : "On est plus social-démocrate avec une vision modérée. Il faut une gauche plus pragmatique et moins idéologue et qui corresponde plus à Vannes, poursuit Jean-Jacques Page. Simon Uzenat souhaite rassembler la gauche. A lui de décider ce que sera sa liste, plus gauchiste ou plus sociale-démocrate. Vannes 2014 a une vision plus protestataire et très à gauche. C'est un peu une nébuleuse : il n'y a pas que VPC. On ne sait pas très bien qui est dedans. S'il y a une liste "Objectif 2014", c'est parce qu'on n'aura pas trouvé d'accord de gouvernance".
Municipales, Nicolas Le Quintrec contre-attaque
Télégramme du 5 juin 2013
Battu de trois voix aux primaires socialistes, Nicolas le Quintrec ne renonce pas. Il lance avec Jean-Jacques Page et Anne Camus le collectif Objectif 2014, au parfum social-démocrate. Ce qui fait réagir Simon Uzenat, sorti vainqueur des primaires.
Nicolas Le Quintrec, actuel chef de file de la Gauche vannetaise au conseil municipal, ne lâche rien. Battu de trois voix par Simon Uzenat lors des primaires des socialistes vannetais pour désigner leur candidat aux municipales 2014, il lance avec Anne Camus (conseillère régionale Bretagne Écologie) et Jean-Jacques Page (En avant Bretagne) le collectif « Objectif 2014 ». Nicolas Le Quintrec en a réservé la primeur à certains militants socialistes et sympathisants de gauche au moyen d'un courriel daté de lundi.
Dissidence ?
Ce collectif peut-il aboutir à la constitution d'une liste ? Trop tôt pour l'affirmer, mais la démarche risque d'être perçue comme dissidente dans le camp de la rose, déjà échaudé aux dernières législatives par la dissidence d'Hervé Pellois face à Claude Jahier ! En revanche, voir un tel trio réuni sous la même bannière n'a rien d'étonnant : durant l'actuelle mandature, ces trois élus de la Gauche vannetaise se sont toujours montrés très soudés... Ainsi, Anne Camus avait été l'une des premières à soutenir Nicolas Le Quintrec, premier à se déclarer en janvier, lorsque Simon Uzenat est sorti du bois.
Auberge espagnole
Nicolas le Quintrec et Anne Camus étant restés injoignables hier, c'est Jean-Jacques Page qui explique la démarche : « On représente un courant politique de centre-gauche qui envisage une équipe de gouvernance cohérente avec des choix programmatiques et le souci du compromis. Il faut éviter l'auberge espagnole avec des gens qui ne sont pas d'accord. Cela ferait exploser l'équipe au bout de six mois. Il ne faut pas revivre ce que l'on a vécu pendant ce mandat entre la Gauche vannetaise et VPC ».
« Gauchiste ou social-démocrate »
En lançant cette démarche, les trois élus ne remettent pas en cause le vote de la primaire socialiste. Ils souhaitent plutôt incarner un recentrage à la Hollande : « On est plus social-démocrate avec une vision modérée. Il faut une gauche plus pragmatique et moins idéologue, qui corresponde plus à Vannes, poursuit Jean-Jacques Page. Simon Uzenat souhaite rassembler la gauche. À lui de décider ce que sera sa liste, plus gauchiste ou plus sociale-démocrate. Car Vannes 2014 a une vision plus protestataire et très à gauche. C'est un peu une nébuleuse : il n'y a pas que VPC. On ne sait pas très bien qui est dedans. S'il y a une liste Objectif 2014, c'est parce qu'on n'aura pas trouvé d'accord de gouvernance ».
« Des menaces »
Du côté du PS, la démarche passe plutôt mal. « C'est l'amertume d'un mauvais perdant, dit Simon Uzenat. Il y a eu une procédure démocratique. Les militants se sont prononcés et il y a eu un résultat clair et net ». Le candidat du PS aux municipales prend-il cette initiative pour un acte de dissidence ? « Cela peut s'y apparenter. Ces méthodes, ce n'est pas ma façon de fonctionner. Cela s'apparente à des menaces et je ne fonctionne pas sous le régime de la menace ». Le jeune socialiste âgé de 28 ans défend l'idée d'un rassemblement « large, exigeant et contractualisé sur des bases claires ». Il affirme qu'il fera tout pour favoriser ce rassemblement « dont la gauche a besoin pour espérer la victoire ». Piqué au vif par l'ultimatum « gauchiste ou social-démocrate », Simon Uzenat rétorque : « Ce que je défends, c'est le PS et ses militants. Je ne laisserai rien passer qui serait susceptible de l'affaiblir ».
Bertrand Le Bagousse
Municipales à Vannes, Simon Uzenat (Parti Socialiste) lance sa campagne
Télégramme du 8 juin 2013
Simon Uzenat, candidat du PS pour les municipales plante le décor de sa campagne. Une fois encore, il appelle au rassemblement des forces de gauche dès le premier tour...
Simon Uzenat a lancé hier sa campagne pour les municipales. En présence du député Hervé Pellois, du conseiller général de Vannes Ouest André Gall et du conseiller régional Gildas Dréan, venus lui apporter leur soutien. Le candidat PS plante le décor : « Mon adversaire, c'est la droite qui se croit propriétaire de la ville. Sa politique brouillonne du coup par coup n'obéit qu'à des exigences électoralistes et fait mal à Vannes. Elle est source de fractures urbaines et de gabegies financières ». Et de multiplier les exemples : zones commerciales, médiathèque, école de police, déménagement des services administratifs.
« La mairie ne doit plus être un château »
Côté priorités, la liste de Simon Uzenat prend forme : maîtrise de l'endettement, rationalisation de la dépense publique, réduction du recours à l'emprunt, retrouver des marges de manoeuvre pour le service aux citoyens et associer le citoyen aux décisions municipales dès leur élaboration : « La mairie ne doit plus être un château » ! Impossible de passer à côté de la question du rassemblement de la gauche, même si le point presse ne se voulait pas une réponse à Nicolas Le Quintrec qui vient de lancer Objectif 2014 (*). « Ma priorité, c'est le rassemblement des forces de gauche dans leur diversité avec une liste d'union dès le premier tour. Nos futurs partenaires ont toute leur place et je ne souhaite pas figer les idées », dit le candidat. Simon Uzenat évoque un rassemblement le plus large possible, « sans exclusive ». De la « real-polititik », dit Hervé Pellois. Répondant à Jean Jacques Page, qui n'hésitait pas à utiliser le terme « d'auberge espagnole », Simon Uzenat lance : « L'auberge espagnole, ce n'est pas la pluralité des opinions, c'est l'absence de règles de fonctionnement ».
Tête de liste socialiste
Le souhait d'une liste d'union pose la question de la tête de liste, un des points durs des futures négociations avec VPC-Vannes 2014. « La réponse est claire, dit S. Uzenat. Le PS étant la première force de gauche, la tête de liste doit être socialiste. Mais le débat ne peut pas se réduire à cela ». S'il est élu maire, Simon Uzenat affirme qu'il ne sera pas candidat à la présidence de Vannes Agglo par respect du non-cumul des mandats.
(*) Le point presse avait été décidé avant l'annonce du lancement d'objectif 2014.
Commentaires
Tu es d'un drôle!!!!
Écrit par : JPD | 08/06/2013
Bien sur le duel Coppé/fillon n'a jamais existé !!!
Écrit par : jeremy | 09/06/2013
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