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22/05/2013

Maison de santé à Quiberon ?

A l'heure de la concentration hospitalière au niveau départemental, le développement de "structures légères" de proximité ressemble à "un rêve", sans aucun ressort économique...

Le système de santé développé depuis la dernière guerre occulte systématiquement son coût réel ! Le français est totalement "converti" au tout gratuit... en sortant sa carte vitale !

Malheureusement le système global prend l'eau, car les gestionnaires dépensent de plus en plus sans trouver un équilibre financier entre recettes et dépenses... en santé, comme en structure administrative, ajouter un étage de plus ne réduit pas les dépenses !

L'avenir de la presqu'île réside dans la mise en concurrence du monopole médical conservateur, qui empêche les jeunes médecins de s'installer, dans la collaboration étroite entre Centre hospitalier et médecine de ville... mais le "lobby" médical est intense et fait vibrer les cœurs fragiles !

les nouvelles techniques sont aujourd'hui accessibles : télésurveillance, télémédecine, livraison de médicaments à domicile...des honoraires en moins, qui soulageront les finances globales !

L'immiscion de la "politique" dans la santé est une catastrophe financière assurée ! Plaire certes, mais surtout ne pas déplaire !


Hôpital public, les Français veulent de la proximité
Les Echos du 22 mai 2013

Leïla de Comarmond
Selon un sondage, l'accessibilité financière reste la première préoccupation, mais le souci de la proximité progresse.

Des Français attachés à l'hôpital public et inquiets de son devenir. Telle est la tendance qui s'affirme dans l'édition 2012 du 10 e baromètre annuel FHF-TNS Sofres rendue publique hier par la Fédération hospitalière de France et qui sera présentée aux Salons de la santé et de l'autonomie, fin mai. Le sondage réalisé auprès d'un échantillon représentatif de 1.011 personnes s'inscrit donc dans la continuité des précédents. Pour autant, il montre une évolution de la perception par les Français.

La forte proportion de personnes interrogées qui déclarent en avoir une bonne opinion (81 %) s'inscrit dans la continuité des précédentes éditions. La question de son accessibilité financière reste également la première préoccupation des Français. Mais, désormais, l'argument est avancé par moins d'une personne interrogée sur deux. 47 % précisément estiment que « le fait que l'hôpital soit accessible à tous quel que soit son niveau de revenu » est une valeur structurante du système hexagonal. C'est 5 points de moins qu'un an auparavant et même 9 points de moins que le pic de 2010.

Télémédecine plébiscitée
Parallèlement, on assiste à la montée de la seconde préoccupation avancée : « le fait qu'il y ait toujours un hôpital à proximité, quel que soit son lieu d'habitation ». En 2011, 19 % des personnes interrogées déclaraient qu'il s'agissait pour eux d'un élément caractérisant le système français. En 2012, ils ont été 29 %. Si l'on ajoute à ces deux critères un troisième : « la faible participation financière demandée aux malades », ce sont plus de 8 personnes sur 10 qui « réaffirment leur attachement au principe d'accessibilité », note l'étude.

Soucieux de proximité géographique, les Français n'en sont pas moins prêts majoritairement à avoir recours à la télémédecine. Si les diagnostics à distance ne convainquent qu'un tiers d'entre eux, plus d'un sur deux se déclare prêt à avoir recours à la télémédecine et à la télésurveillance médicale.

Le sondage s'est par ailleurs penché sur l'accès aux urgences hospitalières. Il montre que les trois quarts des personnes qui s'y sont rendues l'ont fait parce qu'elles avaient ainsi la garantie d'être hospitalisées en urgence si nécessaire. Mais plus de quatre sur dix invoquent leur incapacité à trouver un médecin de garde en ville la nuit ou le week end. La préoccupation financière - « on ne paie rien » - est, elle, citée par un Français sur quatre, ce qui n'est pas rien. Mais, face à l'engorgement des urgences, le sondage trace une piste : celle des maisons de médecine de garde. 81 % des personnes interrogées seraient prêtes à y aller « pour les cas les plus légers ».

Ces évolutions dans la perception par l'opinion publique de l'hôpital public tracent des perspectives, estime le président de la FHF, Frédéric Valletoux. « Cette augmentation du besoin d'avoir un hôpital à proximité de son lieu de vie marque une préoccupation majeure des Français face à la problématique croissante des déserts sanitaires et de la raréfaction des professionnels de santé de ville dans les territoires fragilisés », note le maire de Fontainebleau, qui souligne aussi que « les hôpitaux peuvent contribuer à aider à l'émergence de maisons de santé associant les professionnels libéraux pour lutter contre les déserts sanitaires ».

Commentaires

Je suppose que tu veux parler d'immixtion!!!
Quand on ne sait pas, on se renseigne; ou peut-être te crois-tu infaillible ou au-dessus de ces contingences!
Ton idée de faire venir de jeunes médecins sur la presqu'île? Qu'est-ce qui les attireraient, eux, leurs femmes et leurs enfants? Peux-tu me le dire, toi qui insiste si souvent sur la pauvreté culturelle du lieu (entre autres)?
Tous tes télémachins, la livraison à domicile ont un coût. Qui le prend en charge?
Tu as des réponses à ces remarques ou restes-tu drapé dans tes certitudes?

Écrit par : JPD | 22/05/2013

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