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21/05/2013

Rentabilité ?

Les activités économiques sont soumises depuis des siècles à la "loi du profit"...

Cette affirmation peut choquer ! elle trouve sa confirmation dans le calcul économique moderne, qui examine les projets futurs (les investissements) au regard de leur rentabilité espérée. Le fameux "retour sur investissement"...

Les tribunaux de commerce sont ainsi chargés de faire le ménage dans le secteur privé ! Dans le secteur public, ou le secteur communal, où la présentation des comptes par activité n'est pas vraiment le point fort des comptables publics, rien de tel ! Les activités à vocation sociale, à intérêt public continuent jusqu'au changement d'équipes lors d'élections suivantes, qui constatent malheureusement que l'argent dépensé ici manque furieusement pour financer des activités "normales"...

C'est ainsi qu'à Saint Pierre Quiberon l'ouverture d'un Office de tourisme communal coûte aussi cher que l'entretien des routes ! qu'il deviendra "Com-com en janvier 2014, comme à Vannes Agglo...

C'est également la question du maintien des trois camps de camping communaux (Petit Rohu, Kerhostin et Penthièvre), qui mobilisent des énergies pendant 2 mois au plus (emplois saisonniers !), alors qu'un établissement médico-social de 200 lits emploierait au minimum une 50 de salariés à temps plein !

L'Ecole Nationale de Voile mobilise 80 salariés de l'Etat, alors que la surface, ainsi confisquée (7 hectares) permettrait d'attirer un vingtaine d'entreprises de haute technicité et 200 emplois de haut niveau à la clé !

La "dégringolade" actuelle de la France tient essentiellement dans la perte de repères économiques et dans les mauvais choix d'investissements. Elle est accentuée par la décentralisation communale, par la faiblesse de la formation des décideurs communaux et par le manque de brassage social dans le collège des décideurs !

L'élection de 2014 doit être une "remise en cause" des choix passés et la mise sur la table de "projets d'avenir" !


Casino de Carnac, des salariés inquiets pour l'avenir
Télégramme du 17 mai 2013

Dans un contexte concurrentiel très fort, le casino a-t-il un avenir ? Une partie du personnel n'est pas loin de penser que la réponse est « non ».

Un casino à Carnac, un à Quiberon, un à La Trinité-sur-Mer, un à Arzon et deux programmés très bientôt à Larmor-Plage et à Vannes. Pour les salariés du casino Barrière de Carnac, « trop, c'est trop ». « D'autant que la crise est là et que nous en ressentons chaque jour les effets », ajoute Béatrice Lekerri, délégué CFDT. Réunis hier en intersyndicale à Auray, sous les bannières CGT et CFDT, une partie des 50 salariés du casino ont voulu tirer la sonnette d'alarme. Selon eux, dans un contexte concurrentiel de plus en plus exacerbé aggravé par une baisse des revenus des ménages, l'établissement carnacois est en danger. « Cela fait maintenant deux ans que nous disons que la situation empire. Mais nous ne sommes pas entendus », dénonce Nicolas Fontaine, délégué CGT. À vrai dire, ce qui inquiète le plus le personnel, c'est le manque d'investissements et l'absence d'une politique commerciale novatrice dont serait victime le casino.

« Un établissement rentable »
« L'établissement a 11 ans. C'est le plus rentable du groupe Barrière. Mais force est de constater que depuis quelque temps, il est laissé à l'abandon par la direction », tempête un salarié qui dit avoir honte, face à la clientèle, lorsqu'il est au travail. « Question marketing, c'est la même chose. Rien n'est entrepris pour attirer une nouvelle clientèle, en particulier les jeunes joueurs. À Carnac, nous formons une équipe de collaborateurs dynamiques et qui ont des idées pour redonner de l'élan au lieu. Mais la direction ne veut pas nous entendre. Elle se contente juste de répéter des animations, usées jusqu'à la corde » peste un autre.

« Pas le poids »

« À Larmor-Plage, on annonce 170 machines à sous et à Vannes 300. Avec nos 100 machines, nous, nous ne ferons jamais le poids », renchérit Béatrice Lekerri. À terme, CFDT et CGT craignent des suppressions d'emplois. « Nous sommes aujourd'hui 50. Mais si demain, nous ne sommes plus que 47 ou 46 il nous faudra faire une croix sur le comité d'entreprise et sur tous les avantages sociaux qui y sont liés. Déjà que nos salaires ne sont pas élevés... ». Contactée hier, par nos soins, la direction du casino, n'a pas souhaité commenter à chaud, l'ensemble de ces griefs.
Yann Le Scornet

Loisirs, fin de partie pour Fun Xtrem à Vannes
Télégramme du 21 mai 2013

Mis en liquidation judiciaire, le complexe de loisirs Fun Xtrem a fermé ses portes hier soir. La fin d'une belle aventure pour les dix salariés et les clients habitués du site.

« Je suis dégoûté, oui. Complètement. Dimanche, on a eu 1.500 personnes dans l'après-midi, après l'annonce de la fermeture. Il y a des clients fidèles qui sont venus nous remercier bien sûr, mais il y a aussi une part de voyeurisme avec des gens qu'on n'avait jamais vu et d'autres qui sont des critiqueurs. Mais tant mieux, au moins on a fait une bonne journée ». Hier encore, pour la dernière journée d'ouverture du Fun Xtrem, Jacques Berne, le directeur du site, avait du mal à cacher son amertume.

Les comités d'entreprise n'ont pas joué le jeu
L'annonce du tribunal de commerce de placer le complexe de loisirs indoor de 8.000 m² en liquidation judiciaire sonne la fin de partie d'une belle aventure commencée en mars 2012. Celle-ci a été prématurée, la faute à un loyer trop élevé (180.000 €), négocié en juillet 2008 lorsque la conjoncture était favorable. « On a sans doute fait des erreurs de notre côté, notamment l'absence de communication lors du lancement. Mais ce qui nous a tués, c'est le manque de billetterie des comités d'entreprise. C'est logique, ils n'ont pas osé car ils n'avaient pas de lisibilité sur la pérennité de Fun Xtrem », juge Stéphane Courteix, le directeur commercial. Or, cette activité doit, pour un tel complexe, représenter « 30 % de notre chiffre d'affaires ». Elle a, au contraire, engendré « une perte de 10 à 15.000 € chaque mois ».

Dix procédures de licenciement

Désormais, la procédure de licenciement des dix salariés va être enclenchée. « Le liquidateur judiciaire va les contacter et leur dernier salaire (solde de tous comptes) leur sera versé par un fonds de garantie ». Les matériels prêtés ou loués, tels que les kartings ou les jeux vidéo vont être restitués. L'heure est aux regrets. Car Jacques Berne reste convaincu qu'il avait là un bon concept. « On a été des précurseurs dans une zone pas bien identifiée et mal desservie. Ce n'est pas une excuse. Elle reste une zone de chalandise sympa et proche des restaurants mais la conjoncture fait qu'il n'y a pas une bonne mutualisation entre les deux ».

Un nouveau Fun Xtrem ?
Demain, un repreneur pourrait en profiter après avoir fait affaire avec le promoteur bailleur. Ce dernier serait déjà en contacts avancés. L'activité du Fun Xtrem sera alors relancée, peut-être sous un autre nom, probablement avec du nouveau personnel. Car ceux en place n'entendent pas rempiler. Quand bien même « en théorie, un repreneur, dans l'année de la liquidation, doit donner priorité aux salariés qui ont été licenciés ». Ludivine, par exemple, qui s'occupait du bar et du laser-game, ne « veut pas car on est tous proches de Jacques (Berne) et ce serait le trahir. On était une famille, une famille extrême».

Biogolfe, la coop bio cherche à augmenter son capital
Télégramme du 20 mai 2013

Après une période difficile, les magasins Biogolfe redressent la tête. Aujourd'hui, pour lancer de nouveaux projets, la coop cherche à augmenter son capital et à davantage impliquer ses adhérents. Propos du directeur, Jean-René Doré.

Comment se porte aujourd'hui Biogolfe ?
Après deux années difficiles, Biogolfe a entrepris un redressement qui s?est manifesté sur le dernier exercice 2011-2012. Avec une nouvelle direction et un conseil d'administration renouvelé et renforcé, les équipes de la coopérative ont travaillé dans une nouvelle dynamique qui commence à porter ses fruits. L'assemblée générale qui s'est tenue à Theix le 6 avril a entériné des comptes en très nette amélioration, malgré l'absorption de charges exceptionnelles relatives aux années précédentes. L'activité des trois magasins de Theix, Luscanen (avec sa boucherie et son restaurant Kinoa 100 % bio) et Vannes Nord, progresse à nouveau.

Avez-vous, dès lors, de nouveaux projets ?

Les projets de développement ne manquent pas, mais la faiblesse des fonds propres retarde les investissements souhaités : pour y remédier et augmenter le capital de la coopérative, l'AG a décidé de proposer à ses adhérents des parts sociales complémentaires dites « B ». Il s'agit d'un placement volontaire et solidaire. Biogolfe souhaite se développer dans le secteur de la restauration collective, auprès des cantines scolaires notamment, avec l'appui des collectivités locales, car beaucoup de parents d'élèves sont demandeurs. Cela permettra également d'accompagner le développement de l'agriculture biologique locale.

Dans son projet d'implantation commercial dans le secteur des zones de Séné et Theix, Vannes agglo mentionne le besoin d'un magasin de produits alimentaires biologiques. Pourtant, l'un de vos trois magasins y est déjà implanté.
L'entreprise a appris avec plaisir le travail de Vannes agglo à propos des projets d'implantations commerciales dans les secteurs de Séné et Theix. Biogolfe compte bien y participer le moment venu.

Les adhérents sont-ils, autant qu'ils le pourraient, impliqués dans la vie de Biogolfe ?
Certains s'impliquent dans les différentes commissions qui travaillent régulièrement sur la gamme des produits, la communication ou sur le contenu des conférences mensuelles qui ont lieu au restaurant Kinoa. D'autres adhérents peuvent les rejoindre pour participer à la vie de l'entreprise.

En quoi consiste la fête que vous organisez pour faire davantage partager la vie de l'entreprise aux clients ?
La coopérative prépare pour les 24 et 25 mai prochains deux journées de fête, ouvertes à tous, qui auront lieu sur le site du magasin de Luscanen. Il y aura une présentation de produits, des dégustations, des animations, en présence de fournisseurs bio, avec des jeux et des goûters pour les enfants.

Alzheimer, répondre à des besoins énormes à Vannes
Télégramme du 15 mai 2013
Un nouvel établissement pour personnes âgées sera construit à Bohalgo. Une résidence du Réseau Argo destinée aux personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer. 40 logements livrés en 2014.


Les logements des résidences Kerélys du Réseau Argo, destinés aux personnes désorientées, sont construits autour d'un patio, répartis en petites unités pour personnaliser l'accompagnement. « Les personnes souffrant d'Alzheimer ont besoin de marcher. Le fait de se heurter à une impasse est pour elles très angoissant, d'où le principe d'une architecture autour d'un jardin intérieur qui leur permet de déambuler dans un cheminement continu », explique Cécile Le Boeuf, responsable de la communication du Réseau Argos.

Logements permanents ou temporaires

Les bâtiments abriteront 40 logements : deux unités de quatorze logements permanents, un ensemble de douze places pour de l'accueil temporaire, ainsi qu'un accueil de jour de six places. Une réponse partielle aux besoins énormes que représente la maladie d'Alzheimer. Pour favoriser le maintien à domicile, l'accueil temporaire et l'accueil de jour apportent une solution ponctuelle pour soulager les accompagnants. Ils permettent aussi une transition avant une entrée dans la structure. « L'objectif est de recréer une ambiance de vie de famille, un cadre rassurant pour les résidants », explique Cécile Le Boeuf. Chacun a son logement, 22 m², avec sanitaires, meublé avec son mobilier personnel. La salle de vie est commune, avec une cuisine pour mettre en place des activités, et une cheminée. Une salle de bien-être est également aménagée, permettant des soins dans une ambiance apaisante.

Livraison : automne 2014
« Nos priorités sont le bien-être du résidant, des salariés formés et impliqués dans le projet de l'établissement. Ils sont polyvalents, pour apporter des soins mais aussi accompagner dans les activités de la vie quotidienne. Nous visons toujours l'amélioration des pratiques pour nous adapter en permanence », assure Cécile Le Boeuf. La construction du bâtiment débutera en juin. Kerélys devrait ouvrir à l'automne 2014. La direction du nouvel établissement sera commune avec celle du Foyer-logements Edilys de Saint-Patern qui appartient au même réseau.

900 résidants et 700 salariés
« Les tarifs seront définis à la signature de la convention avec l'Agence régionale de santé et le conseil général du Morbihan qui apportent des moyens et fixent les tarifs. Les tarifs de la résidence Kerélys à Pluneret sont de 56 € plus 6 € de ticket modérateur ». Le réseau Argos compte 20 établissements dont dix résidences Kerélys, soit 900 résidants et près de 700 salariés. Un réseau regroupant quatre associations.
Stéphanie Le Bail

Une journée à l'unité Alzheimer Orpéa de Cliscouët
L'Ehpad Orpéa de Cliscouët réunit 105 lits et quinze places en unité spécifique Alzheimer. Un espace protégé où la vie s'organise autour des activités quotidiennes.
Au rez-de-chaussée de la résidence, des personnes âgées discutent dans la salle commune, vaquant d'un espace à l'autre. Au bout du couloir, en revanche, il faut le code pour ouvrir la porte. Catherine termine la toilette d'un des quinze résidants de la petite unité réservée aux personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer. Elle l'accompagne dans la salle commune au côté de l'animatrice. Puis elle donne doucement la main à un autre octogénaire qu'elle va, à son tour, aider à s'habiller.

Proposer mais ne jamais imposer
« Le matin, l'auxiliaire de vie et l'aide médico-psychologique aident chacune des personnes à faire leur toilette et à s'habiller. Elles prennent le temps qu'il faut avec chaque personne ; l'objectif étant de faire avec la personne et non pas à sa place, pour qu'elle puisse garder son autonomie le plus longtemps possible », explique Catherine Cardot, assistante de direction. L'animatrice est attablée au soleil, entourée de quatre résidants avec qui elle travaille la mémoire. Vient le moment du repas ; les résidants sont invités à mettre le couvert. « On prend le temps de déjeuner : on ne termine pas le café avant 13 h 30 ! Certains vont faire une sieste, d'autres restent avec nous pendant que nous faisons le ménage. Ils prennent un balai ou un chiffon... ». Un jardin circule autour de la pièce de vie, permettant aux personnes de déambuler à leur aise. De nouvelles activités sont proposées, l'après-midi.

Les émotions ne se perdent pas
« À partir de 17 h, c'est un moment particulier où nous sommes très attentifs au calme et à créer une ambiance apaisante, avec de la musique douce. Car c'est un moment de la journée où se manifestent beaucoup d'angoisses. On passe d'un résidant à l'autre pour parler, regarder une photo... » Le dîner est servi vers 18 h 30. À 20 h 30, une aide soignante prend le relais de ses collègues. « Il faut quelqu'un présent en permanence. La nuit, il y a aussi beaucoup de déambulations ». Le Dr Clerget souligne à quel point les équipes de la résidence ont besoin des familles. « Nous sommes là pour soulager la famille de la prise en charge, pour qu'elle puisse, dès lors, en profiter pour apporter à son parent la présence et l'amour dont il a besoin. Car on sait que la seule chose que ne perdent pas les malades d'Alzheimer, ce sont les émotions ».

Vannes Agglo : la plateforme gérontologique
Afin de faciliter les démarches des personnes âgées et de leur famille, Vannes Agglo a mis en place une seule porte d'entrée dans le champ de la gérontologie. La plateforme gérontologique liste les lieux d'accueil, les services intervenant à domicile et les aides financières destinées aux personnes âgées de plus de 60 ans.

Renseigner et accompagner
Un service qui renseigne et oriente les personnes mais qui les aide également à coordonner leurs démarches et à mettre en place des services à domicile. C'est aussi un lieu d'écoute permettant aux personnes âgées et aux familles de mieux évaluer leurs besoins. La plateforme porte également le dispositif MAIA (Maisons pour l'autonomie et l'intégration des malades d'Alzheimer), une mesure de proximité dont l'objectif est de mieux accompagner les personnes atteintes de maladie neuro-dégénératives afin de simplifier le parcours des personnes. Le service est compétent pour le territoire de Vannes Agglo, mais aussi des communautés de communes du Loch et de Rhuys. Contact

La plateforme est ouverte tous les jours de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h 30, à Vannes Agglo avec ou sans rendez-vous. C'est un service gratuit. Renseignements : tél. 02.97.68.70.66.
« L'objectif est de recréer une ambiance de vie de famille ».

Commentaires

Pourrais-tu donner un seul exemple d'activité à haute technicité susceptible, selon toi, de venir s'implanter sur la presqu'île? Du concret pas des considérations théoriques s'il te plaît!

Écrit par : JPD | 21/05/2013

Vous avez raison. A la place des campings il n'y a qu'à construire des maisonsgérontologiques. 3 campings font 3 établissements donc 150 emplois. Ils seront en bord de mer, mais un arrêté peut arranger tout ça. Et pour la haute technicité, monsieur JPD pardonnez moi mais vous êtes idiot, Monsieur Hennel a de hautes relations et de grandes compétences. Il va nous concocter un transfert de la base de KOUROU à la place de l'école NATIONALE de voile.

Écrit par : Connie la crevette | 21/05/2013

Monsieur Hennel, je vais vous paraitre idiote, mais serait-il abuser de votre HAUTE bienveillance que de vous demander ce que veux dire "com-com" et même ce que vous voulez dire dans la phrase :
qu'il (l'OT de st Pierre) deviendra "Com-com en janvier 2014, comme à Vannes Agglo...
je n'ai pas compris et pourtant je ne sis pas blonde ...................

Écrit par : Connie la crevette | 21/05/2013

Les commentaires sont fermés.