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13/04/2013

Le diagnostic de manière "raisonnée" !

2014 sent bon les élections !

Tout est bon dans le cochon ! La médecine de ville devient un sujet de vie "courante" ! et donc un argument électoral dans la guerre des trois gangs à Quiberon...

JMB dégaine le premier avec un projet de 2.350 mètres carrés (terrains de la Gare ?), après l'épisode ubuesque d'une pharmacie "en ballade" dans le secteur (Ex Fox, le renardeau...) en maîtrise d'ouvrage. Il met les doigts dans une affaire "public-privé", qui est loin d'être simple. Comment reconvertir une Maison de Santé un jour en Foyer pour personnes âgées...

Quant aux examens, compléments de revenus indirects du corps médical, l'Académie pointe la débauche de dépenses, qu'un bon diagnostic "à la papa" pourrait éviter ! Encore, un coup de Kalachnikov...

Une commune "riche" peut-elle imposer ses projets 'irraisonnés" à toute la presqu'ile ? Un superbe sujet pour les prochains débats électoraux ?


Maison de santé de Quiberon, la mairie veut rassurer
Télégramme du 12 avril 2013

Le dossier de la Maison de santé ne cesse de provoquer des remous. Les événements de ces derniers jours, notamment les inquiétudes des habitants face à la situation sanitaire et surtout l'abandon de Jean-Yves Josse (le Télégramme du 11 avril), ont décidé le maire Jean-Michel Belz à tenter de rassurer une fois pour toute, la population. « Le point de départ de ce projet, c'est la commune qui l'a lancé il y a trois ans, martèle-t-il. Nous avons pris en charge les frais du constat du cabinet Hippocrate. J'ai toujours dit que, sur cette pointe isolée, nous devons trouver les moyens médicaux à disposition. Je vais faire en sorte que cette offre de santé soit la plus complète et de grande qualité. Nous prenons les choses en main, nous allons prendre en charge et construire cette maison de santé ». Déjà, lors d'une précédente réunion avec l'association Presqu'Ile Santé, le maire avait expliqué que la commune soit un bailleur pourrait être maître d'ouvrage.

2.350 m² de superficie
« L'achat du terrain de 2.350 m² était notre priorité, complète Yves Chélin, adjoint à la solidarité et au logement. Il a été voté en commission. Dans le nouveau Plu (Plan local d'urbanisme), il deviendra constructible ». À noter qu'un premier sondage des professions médicales et paramédicales avait estimé à 1.500 m² les besoins en superficie. Étaient souhaités un édifice plus des locaux extensibles, pouvant accueillir des médecins remplaçants, mais aussi la venue de spécialistes certains jours en semaine (ophtalmologistes, ORL, etc.).

Une réunion à venir
« Le peu d'avancées jusqu'à présent était dû au blocage de certains médecins, reprend l'adjoint. Leur association refusait les sites proposés. Face à une telle situation, nous venons de rencontrer un bailleur. La commune a désormais en main ce projet immobilier. Aussi, nous allons demander à l'ensemble des professionnels de santé leurs besoins en locaux, à l'achat ou en location. La commune va prendre en charge le coût des travaux de construction et sera propriétaire des locaux, qu'elle louera aux médecins ou aux permanences. Notre volonté est de ne pas obliger de jeunes médecins à investir dans l'immobilier sur Quiberon ». Une réunion rassemblera prochainement les professionnels de santé et la municipalité.

L'Académie de médecine juge qu'il y a trop d'examens médicaux inutiles
France Info du 12 avril 2013

L'Académie nationale de médecine dénonce des examens médicaux trop nombreux et parfois inutiles, dans un rapport rendu public mercredi 10 avril 2013.

Les médecins auraient la main trop lourde sur les examens médicaux. Ceux-ci, très coûteux et parfois inutiles, sont prescrits de façon abusive et sans discernement, déplore l'Académie nationale de médecine, dans un rapport rendu public mercredi 10 avril et intitulé "Améliorer la pertinence des stratégies médicales".
L'Académie dresse un bilan sans concession de ces dérives, source "d'inflation de dépenses" pour la collectivité, sans pour autant apporter de bénéfices aux patients. "Il n'y a pas de prescription faite en dehors d'un docteur en médecine (ou en dentaire), ce qui souligne la responsabilité du corps médical dans les dérives", assène cette instance conseillère des pouvoirs publics.

Le consumérisme médical en question
Parmi leurs causes, l'Académie pointe du doigt la crainte de la judiciarisation (avec multiplication d'actes pour se "couvrir" en cas de plaintes) et le consumérisme médical ("j'ai payé, j'y ai droit").

Cette dernière avance des pistes pour améliorer la pertinence des examens. Elle insiste sur la nécessité de s'appuyer davantage sur l'examen clinique minutieux du patient, et recommande de réaliser les tests de manière raisonnée, l'un après l'autre au fur et à mesure que des hypothèses sont éliminées, plutôt qu'en "volée".

Francetv info avec AFP

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