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11/04/2013

Les oeufs sur le plat de Lucky Luke !

Houat et Hoëdic disposent d'un groupe électrogène commun !

Les coupures électriques sur les ïles seront moins longues et plus supportables : ceinture élastique et partage des ressources. Un peu la même communauté d'intérêt, qui existe sur le plan religieux...

Le "jour de travail" de Lucky Luke sur son île sera ainsi plus agréable !


Électricité en Bretagne en 2012, une région vorace, mais moins dépendante
Télégramme du 3 avril 2013

La consommation électrique bretonne continue à progresser plus vite que la moyenne nationale. Mais la production a augmenté plus encore, et l'autonomie régionale n'a jamais été si élevée.
Les Bretons ont consommé 21,1 terawatts-heure (*) en 2012 soit 4,1 % de plus qu'en 2011. Cette augmentation est portée essentiellement par les particuliers mais, si l'on corrige ce chiffre brut en tenant compte du froid, d'une durée rare, et d'une année bissextile, on arrive à une hausse de 0,9 %. Un chiffre qui, rapproché de celui de la démographie régionale, +0,8 %, amène à une consommation par habitant quasi stable.

Une énergie verte à 88 %
En revanche, la quantité d'électricité produite en Bretagne a fait un bond de 8,4 %. C'est dû au développement de l'éolien (+15 %) et du photovoltaïque (+14 %). Les éoliennes représentent désormais 54 % de l'électricité made in Breizh, loin devant l'hydraulique (24 %), le thermique fossile (12 %), le thermique renouvelable (6 %) et le photovoltaïque (6 %). Ce qui nous fait 88 % d'énergie verte. Au total, on arrive à 2,38 TWh, ce qui représente 11,3 % de la consommation régionale. C'est encore faible ? Peut-être, mais la Bretagne n'en est plus aux 5 % d'autonomie électrique d'il y a une poignée d'années, elle n'est plus le dernier élève de la classe. Didier Beny, directeur régional de Réseau de transport d'électricité, estime que le pacte électrique breton avance conformément aux prévisions. L'évolution de son premier pilier, la production d'énergie renouvelable, est dans les clous de la feuille de route, avec, d'ici 2020, l'entrée en service de nombreux petits projets éoliens et photovoltaïques et, surtout, du parc éolien marin de la baie de Saint-Brieuc. Le second pilier, la sécurisation de l'alimentation, sera porté par la centrale au gaz de Landivisiau (29) et l'interconnexion des réseaux de distribution.

La maîtrise de la consommation à la traîne
Reste le troisième pilier, la maîtrise de la consommation, qui semble aujourd'hui un peu à la traîne. On a, en effet, du mal à percevoir l'impact des mesures prises en matière d'isolation ou de dispositifs d'effacement ou de « compteurs intelligents ». Quant au programme Eco-Watt, il a encore marqué des points avec 48.500 foyers adhérents (8.500 de plus qu'au début de l'hiver) malgré une année sans alerte électrique.

* 1TWh = 1 milliard de kilowatts-heure.
Alain Le Bloas


Houat et Hoëdic, la sécurisation électrique testée
Télégramme du 8 avril 2013

Demain matin, le câble d'alimentation de l'île d'Hoëdic sera mis hors tension... a priori sans que les habitants ne subissent de coupure. Cette mise hors tension s'inscrit en effet dans le cadre d'une première expérimentation du système de sécurisation de l'alimentation électrique conçu par ErDF pour les îles de Houat et Hoëdic. Le dispositif se matérialise par la mise en place d'un groupe électrogène fixe à Hoëdic, télécommandé depuis l'agence de conduite à Rennes, combinée à la réduction de la puissance chez les clients, de façon à répartir la puissance disponible. Ce système est une alternative à la coupure. La solution technique adoptée est plus économique que la solution consistant à installer sur chacune des îles un groupe électrogène dimensionné à la consommation en pointe.

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