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10/04/2013

Des projets utiles ?

Notre Dame des Landes est dans la boue, Lorient habille petit à petit la BSM et Quiberon "vole" !

Les atouts de l'avion en Bretagne sont immenses, tant à Nantes qu'à Quiberon. Ces projets d'infrastructure modifieront progressivement le paysage économique et l'installation de nouvelles activités économiques. Tout simplement, parce que le "low cost", qui est en train de tuer Air France, transforme les anticipations de déplacement. L'avion, c'est le chemin de fer d'hier... les vacances à une ou deux heures de vol sont devenues "populaires". Les derniers sursauts des contestataires barbus, habillés de vert, s'éteindront d'eux-mêmes !

Lorient équipe progressivement la Base Sous-Marine de Keroman. Exit les musées, vive la voile et la navigation à moteur, par le truchement d'un port à sec dans les énormes blocs de béton...

Une bonne idée pour Saint Pierre pour l'aménagement de Beg Rohu !


Notre Dame-des-Landes, le oui mais des experts au nouvel aérodrome
Télégramme du 10 avril 2013

« Utilité confirmée » du projet controversé de l'aéroport de Notre-Dame-des- Landes : telles sont les conclusions des trois rapports d'experts remis, hier, au gouvernement. Mais le projet devra être amélioré.


Pendant quatre mois, la commission de dialogue chargée d'examiner l'épineux dossier de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (44), nommée par Jean-Marc Ayrault et pilotée par Claude Chéreau, a auditionné les « pour » et les « contre ». Il s'agissait déjà de calmer les esprits après les violents affrontements de l'automne dernier. La copie, très attendue, a été rendue, hier, au ministre délégué chargé des Transports, Frédéric Cuvillier. Ont aussi été rendus le rapport de la mission agricole et celui des experts scientifiques chargés, quant à eux, d'évaluer la méthode de compensation environnementale.

Pertinence justifiée
La commission de dialogue justifie la pertinence du nouvel aéroport. Son utilité est, en effet, confirmée en raison de la saturation inévitable de l'actuelle plate-forme de Nantes-Atlantique, liée au développement attendu du trafic aérien pour les régions de Nantes et Rennes. Un réaménagement de l'actuel aéroport « n'apparaît pas comme une solution viable à long terme », estime la commission. Elle préconise, cependant, une évaluation des coûts d'un aménagement de l'aéroport actuel « afin de mettre un terme à une polémique inutile ». Les critiques sont aussi au rendez-vous. Le projet devra être réaménagé et amélioré pour faire ce que le gouvernement espère être un projet « exemplaire ». La commission estime ainsi qu'il faut clarifier l'organisation du réseau des infrastructures de transport à l'échelle interrégionale, le projet urbain sur les sites de Nantes-Atlantique ainsi que les liens entre le futur aéroport et les métropoles de Rennes et Nantes. Par ailleurs, la nouvelle infrastructure devra réduire son emprise au sol. C'est-à-dire qu'il faudra, par exemple, réduire le nombre de parkings et les activités économiques autour de l'aéroport. « Tout hectare qui peut être gagné le sera », insiste la commission pour limiter l'impact sur les terres agricoles ou les espaces naturels. À revoir encore : la méthode de compensation des zones humides impactées par le projet. Elle ne paraît pas claire pour les experts.

Un Premier ministre déterminé
La commission recommande, par ailleurs, d'actualiser « les plans d'exposition au bruit pour l'actuel et le futur aéroport », en fonction d'une nouvelle estimation des prévisions du nombre de mouvements aériens et des progrès techniques des avions. Hier, le Premier ministre a aussitôt réaffirmé son « attachement à poursuivre la conduite de ce projet ». Il a chargé Frédéric Cuvillier d'en orchestrer le pilotage global au sein d'un comité de suivi où l'on retrouve les acteurs des régions Bretagne et Pays-de-la-Loire. Matignon promet une méthode de travail fondée sur « le dialogue et l'échange constructif ». ND-des-Landes : Ce qu'on en disait en 1974 sur www.letelegramme.fr
• Catherine Magueur

Malgré six mois de retard, « le projet a gagné »
À ND-des-Landes, les travaux de terrassement ne commenceront pas avant l'automne. Un retard qui ne contrarie pas les élus de Loire-Atlantique, prêts à tout mettre en oeuvre pour satisfaire aux recommandations des commissions.
« Le retard sera de l'ordre de six mois », estime Jacques Auxiette, président du syndicat mixte aéroportuaire et du conseil régional des Pays-de-la-Loire. Gênant pour ce farouche défenseur de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes ? « Non ! La commission de dialogue confirme à toute la France l'utilité et la pertinence du transfert de l'aéroport de Nantes », rétorque l'élu socialiste qui, à la lecture des premières conclusions de la commission de dialogue, l'affirme sans sourciller : « C'est le projet qui a gagné ! ». Même sérénité affichée chez Gilles Retière, président de Nantes Métropole : « Nous venons d'avoir trois commissions (NDLR : outre la commission de dialogue, les rapports de la mission agricole et du groupe des experts scientifiques). Les trois concluent à la pertinence du projet ».

« Les recommandations seront prises en compte »

Les trois émettent aussi des réserves et des recommandations. « Les mesures en questions sont des préconisations, pas des remises en cause », précise Jacques Auxiette, avant d'ajouter : « Les recommandations doivent être prises en compte et seront prises en compte ». Notamment par deux arrêtés préfectoraux portant sur les espèces protégées et la loi sur l'eau. Attendus dans les prochaines semaines, ils doivent baliser la suite du projet.

Aucune rallonge budgétaire à Vinci
À la tête du conseil général de Loire-Atlantique, Philippe Grosvalet, lui aussi, positive : « Ces réserves, il nous appartient de les lever. Nous voulons rendre ce projet exemplaire ». Quitte à réduire la surface de la plate-forme comme le suggère Gilles Retière, qui prône « un aéroport plus compact » ainsi qu'un « meilleur usage des terres agricoles, notamment au nord ». Reste à savoir comment Vinci réagira à ces éventuelles modifications et, surtout, aux surcoûts qu'elles seraient susceptibles de générer. Du côté des collectivités, en tout cas, Jacques Auxiette est très clair, il n'accordera aucune rallonge budgétaire supplémentaire au concessionnaire.
• Stéphane Vandangeon

Fondation Nicolas Hulot : « maintenir le dialogue »
« Les trois rapports remis au gouvernement montrent clairement le manque d'éléments fiables sur de nombreux aspects du projet : approfondissement de l'évaluation du réaménagement de l'aéroport actuel, financement de la desserte en transports en commun du projet de nouvel aéroport, impact sur le monde agricole, respect de la loi sur l'eau, avenir des aéroports existants dans l'Ouest (...). En conséquence, la Fondation Nicolas Hulot demande : un arrêt immédiat de tous les travaux préparatoires sur le site de NDDL ; le lancement d'études complémentaires impartiales nécessaires pour étudier les différentes options possibles ; le maintien des conditions de dialogue entre tous les acteurs, partisans ou opposants au transfert ».

L'Acipa reste mobilisée
L'Association citoyenne intercommunale des populations concernées par le projet d'aéroport (Acipa) constate « que tous les arguments avancés par les associations anti-aéroport, depuis le débat public en passant par les enquêtes d'utilité publique et les enquêtes loi sur l'eau, sont reconnus sur la forme et sur le fond. En conséquence, l'occupation et la protection de tous les sites de la ZAD sont totalement justifiées. La mobilisation continue à travers les prochains rendez-vous : Sème ta ZAD samedi, Chaîne humaine le 11 mai, ainsi que le grand rendez-vous de l'été, les 3 et 4 août. Il en sera ainsi jusqu'à l'arrêt définitif du projet. La seule solution raisonnable, c'est l'optimisation de l'aéroport de Nantes-Atlantique ».
Cyril Bouligand, membre de COPAIN 44 : « ça conforte tous nos arguments »
« Ça conforte tous les arguments apportés depuis dix ans. La commission a souligné le surdimensionnement du projet de Notre-Dame-des-Landes, comme nous le disions. La commission scientifique a également validé nos arguments sur le contournement de la loi sur l'eau. La lutte est renforcée de notre côté puisque tous nos arguments ont été repris en substance. En ce qui concerne la saturation de l'aéroport de Nantes-Atlantique, on entend ça depuis dix ans. Et au vu de l'évolution du coût du pétrole et des transports aériens, on ne se fait pas d'illusions ».

Surtout pas trop de vagues
Les recommandations de la commission de dialogue suffiront-elles à apaiser les esprits ? Une chose est sûre : les bulldozers ne vont pas tout de suite entrer en action. Au mieux à l'automne, dit-on à Matignon. Au mieux ! Notre-Dame-des-Landes doit se faire. Ce n'est pas vraiment une surprise. Que l'on revoit la copie, cela permet de donner du temps au temps... On voyait mal l'ex-député-maire de Nantes renoncer à son « bébé », quitte « à faire chier tout le monde » avec son aéroport, comme le déclarait récemment l'élégant Montebourg. D'aucuns, voyant ces jours derniers les hélicoptères tourner au-dessus de la zone de tous les dangers, supputaient. Et si le Premier ministre allait y aller ? Et si Jean-Marc Ayrault, l'homme à qui l'on reproche de ne pas savoir le faire, avait tranché ? Mais on voyait mal un Premier ministre secoué par l'affaire Cahuzac faire passer son Notre-Dame-des-Landes au forcing, envoyer la troupe et ordonner évacuations et expulsions sous l'oeil des caméras. Hier, Jean-Marc Ayrault, trop absorbé dit-on par la rédaction de son plan anti-corruption, n'a même pas eu le temps de recevoir les rapporteurs de la commission. Il a refilé le bébé à son ministre délégué aux transports. C'est aussi Frédéric Cuvillier qu'il a chargé de piloter le projet global. Et les ennuis qui iront avec ? Jean-Marc Ayrault, qui s'est fait homme de l'ombre, n'a toutefois pas résisté, hier soir, à un peu de lumière. Ne rien dire sur « son » dossier ? Il a vite fait savoir son attachement « à poursuivre la conduite » de ce projet. Il a promis un dialogue « constructif ». Sans lui ? Il fallait, dans cette affaire, que personne ne perde la face. Les opposants les plus durs le resteront. D'autres, plus réceptifs, reprendront peut-être le dialogue. Quoi qu'il en soit, surtout pas trop de vagues, avant les municipales.
• C.M.

Base des sous-marins de Lorient, un port à sec en 2014

Télégramme du 10 avril 2013

Lorient sera bientôt doté du premier port à sec couvert et bord à quai de France. Il occupera deux alvéoles du bloc K2 de la base des sous-marins. Son ouverture en 2014 devrait dégonfler les listes de plaisanciers qui attendent une place pour leur bateau.

Le K2 transformé en port à sec. Deux des sept alvéoles du bloc K2 de la base des sous-marins abriteront bientôt le premier port à sec couvert, bord à quai de France. Il existe des ports à sec couverts, mais ils sont situés dans des hangars dans les terres. L'intérêt du projet lorientais est que le bâtiment qui l'abritera, le K2 est situé à proximité immédiate de l'eau. La dernière alvéole en eau du K1 sera utilisée pour la mise à l'eau. Pénurie de places de pontons. Les six ports gérés par la Société d'économie mixte chargée de la gestion des ports de la rade (Larmor-Kernével, Port-Louis, Lorient, Guidel, Gâvres et le port de la base des sous-marins) ne permettent pas s'absorber la demande des plaisanciers. « Nous avons actuellement une liste de 1.400 bateaux en attente aujourd'hui », explique Brieuc Morin, directeur des ports à la Sellor. Nous avons un gros potentiel sur les bateaux à moteurs entre six et huit mètres ». Au niveau national 85 % des bateaux vendus sont à moteur, contre 15 % pour les voiliers. 280 bateaux à moteur de moins de 7,50 m sur 3.000 m². Les bateaux seront stockés sur 3.000 m² sur des racks installés dans les alvéoles nº 3 et 4 du K2. Ils auront une sortie directe sur la rade. Un automate retirera les bateaux. Leur transfert jusqu'à la cale de mise l'eau sera ensuite effectué par un opérateur à l'aide d'une remorque et d'un tracteur. Dix minutes pour la mise à l'eau. Pour disposer de son bateau, le plaisancier contactera la capitainerie par téléphone ou réservera sa sortie sur son smartphone ou encore sur le site du port de Lorient. Si la réservation s'effectue 24 heures avant la date de sortie, le bateau sera à l'eau avant 9 h. Après 24 heures, ce sera en fonction du planning de réservation. Au retour, en dehors des heures d'ouverture, le client peut laisser son bateau au ponton, ses clés dans une boîte. Le personnel le prendra en charge le lendemain. De 1.450 € à 1.970 €.

Les contrats pour les 280 places disponibles seront à l'année. Les places dans le port à sec seront 10 % plus chères qu'à flot. Selon la taille du bateau, il en coûtera entre 1.450 € et 1.970 € par an pour le port à sec, contre 1.300 € à 1.440 € par an, dans un port de la rade. Les services rendus expliquent la différence : « Un bateau qui est à sec doit être caréné moins souvent », souligne Brieuc Morin.

Trois postes créés.
En dehors du personnel de la capitainerie de la base, trois postes équivalents temps plein seront créés.
Un projet à 2 M€.
Coût total du projet 2 M€, dont 900.000 € pour les deux automates. Lorient Agglomération participe à hauteur de 400.000 €, pour l'aménagement de la cale de mise à l'eau. La Sellor finance l'investissement à hauteur de 900.000 € sur fonds propres. Le reste étant financé par l'emprunt. Mise en service : été 2014.
Les travaux devraient démarrer en septembre, pour une ouverture prévue entre avril et mai 2014. Les listes d'attente seront ouvertes dès le week-end prochain, à l'occasion du salon consacré à la plaisance le week-end prochain.

Sophie Paitier

Aérodrome de Quiberon, le site réhabilité, un hangar construit
Télégramme du 10 avril 2013

Mardi après-midi, une partie du conseil municipal s'est rendue à l'aérodrome afin de découvrir les travaux de réhabilitation du site. Les cuisines du restaurant ont été refaites et l'établissement a été entièrement remis aux normes. Les piliers du vieux hangar destiné à recevoir une partie des avions ont été renforcés et une partie du site a été réhabilitée avec la construction d'un nouveau hangar de 600 m². Les travaux atteignent le montant de 238.000 €, chiffre qui englobe le prix du hangar (217.000 €) et le tarmac entièrement refait.

Commentaires

Les déplacements en avion sont devenus "populaires"!
Quelle est la proportion des Français qui ont les moyens de s'offrir ce moyen de transport?
Tu es vraiment totalement déconnecté du monde réel!

Écrit par : JPD | 10/04/2013

monsieur jpd c'est ce qui s'appelle des bouffées délirantes

Écrit par : Youssouf Le Martir | 10/04/2013

Les commentaires sont fermés.