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09/04/2013

Tout fout le camp !

Les professionnels de la coiffure ne placent pas leurs économies en Suisse...

Dans le "capillaire", à part ceux qui font fortune dans la chirurgie, les "laborieux" sont nombreux et mal payés !
le cheveu ne rapporte plus, car le client espace ses visites... de 6 par an, elles sont aujourd'hui descendues à 4,5 par an...

Ce secteur professionnel est le second en nombre dans l'artisanat français. Il souhaite un allègement des charges patronales, qui pèsent sur les résultats des entreprises.

Un refrain bien connu, qui correspond à une situation générale dans l'industrie et les services ! Comment pourrait-on en effet protéger et retraiter 66 millions de personnes par les prélèvements sur 15 millions de travailleurs...

Le "rocher" de Sisyphe est trop lourd, bien trop lourd ! Il tue "l'activité"...


En crise, les coiffeurs réclament des allégements de charges patronales
Les Echos du 9 avril 2013
Pascal Ambrosi

Le secteur de la coiffure a enregistré une baisse de chiffre d'affaires de 2 % par an.
Il a perdu près de 16.000 emplois entre 2008 et 2012.

Le Centre national des entreprises de coiffure (CNEC) a présenté, hier à l'occasion d'un colloque organisé à Paris, les conclusions d'une étude sectorielle qui, selon son président Franck Provost, « ne se contente pas de dresser un constat, mais dégage quelques propositions concrètes pour sortir le secteur de la crise ».
Car si la demande de services de beauté et de bien-être est en croissance depuis une dizaine d'années, la fréquentation des salons de coiffure, elle, baisse dans des proportions inquiétantes. Elle est passée de 6 fois par an en moyenne avant la crise à 4,5 fois en 2010. D'où une chute du chiffre d'affaires global annuel de la profession, de - 2 % en volume et - 0,5 % en valeur, à près de 6 milliards d'euros. Et Franck Provost, président du CNEC, estime « que, depuis le début de cette année, la baisse en valeur s'élève à 1 % ».

Or, avec 70.000 établissements, occupant 160.000 personnes dont plus des deux tiers sont salariées, la coiffure est le deuxième secteur de l'artisanat.

D'où la nécessité de réagir. Pour promouvoir l'emploi, d'abord. Le secteur de la coiffure pratique des prix parmi les plus bas des services aux ménages (35 euros de l'heure pour les femmes et 22 euros pour les hommes, contre 40 à 50 euros l'heure de conduite, de plomberie ou mécanique automobile), ce qui se traduit par des rémunérations salariales moyennes relativement basses (21.250 euros brut annuel). Pour améliorer aussi les marges des chefs d'entreprise. Afin d'atteindre ce double objectif, le CNEC souhaite un allégement des charges patronales. « Ajoutée à une meilleure offre de formation, cette mesure serait de nature à promouvoir l'emploi et permettrait de monter en gamme dans nos prestations sans pour autant augmenter les prix », estime son président. Et de souligner qu' « une croissance de 1 % du chiffre d'affaires se traduirait par 11,5 millions d'euros de recettes supplémentaires pour l'Etat ».

À noter
Les entreprises de coiffure versent plus de 1 milliard d'euros par an à l'Etat au titre de la TVA.
Pascal Ambrosi, Les Echos

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