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22/03/2013

Le "poujadisme" du pouvoir associatif...

Eole et Neptune étaient les Dieux de l'Olympe ! En Bretagne, comme à Carnac ce sont devenus des "diablotins" !

Le "progrès" est souvent difficile à avaler ! Ici, en Bretagne, il est facile de réunir "le peuple des mécontents"...
Ceux, qui mettent en avant la "tradition", la naissance près d'un Menhir, l'obscurantisme intellectuel en général "barbu", la défense du propriétaire terrien d'un champ de patates...

Les "associations" se constituent dès qu'un risque important de "perte de tranquillité" ou de" perte en capital" se profile !

La "communication" par l'intermédiaire des journaux locaux complaisants est souvent "explosive", avec des arguments "non-scientifiques", comme à Carnac...

Où se situe alors le pouvoir citoyen ? dans les "assos de base" ou dans les représentants "élus" ou dans les fonctionnaires d'Etat ?


Schéma régional éolien, recours en annulation
Télégramme du 22 mars 2013

Vent de fronde contre le schéma régional éolien : 24 associations viennent de déposer un recours en annulation. Elles font notamment valoir le manque de concertation, mais surtout dénoncent « le saccage des paysages » que le SRE entraînerait.

Les associations engagées contre le développement de l'éolien terrestre sont passées, mardi, à la vitesse supérieure. Après le rejet par le préfet de région d'un recours gracieux elles ont décidé d'attaquer en justice le schéma régional éolien (SRE), approuvé par arrêté en septembre dernier par le préfet de région. Pas moins de 20 associations et quatre fédérations représentants au total 12.000 adhérents se sont associées pour déposer un recours en annulation devant le tribunal administratif. Elles dénoncent, à la fois, la manière dont ce schéma a été élaboré - le manque de concertation notamment - et son contenu, qui bafoueraient un certain nombre de règles du Code de l'environnement.

Paysages emblématiques ignorés
« Dans ce schéma, quasiment toutes les communes bretonnes sont reconnues comme étant favorables à l'implantation d'éoliennes alors que seulement 8,6 % ont délibéré », s'insurge Éric Ferrec, le président de Vent de folie. « Elles ont été très mal informées et n'ont pas pu réunir leur conseil municipal à temps ». Ce dernier estime, par ailleurs, que la consultation publique n'a pas été faite dans les règles : « Comment comprendre sinon que seulement neuf avis ont été recueillis pour l'ensemble de la région ? ». Mais pour ces associations et fédérations, parmi lesquelles Paysages de France et la Fnassem (Fédération nationale des associations de sauvegarde des sites et ensembles monumentaux), le plus grave tient au fait que dans ce schéma la plupart des paysages emblématiques - à part un périmètre étendu du Mont Saint-Michel - ne sont pas identifiés comme incompatibles avec l'implantation de l'éolien. « Fréhel, Erquy, les mégalithes de Carnac, la presqu'île de Rhuys, les monts d'Arrée, les Montagnes noires... sont ignorés », observe le président de Vent de folie, pour qui ce SRE n'est pas conforme à la loi Grenelle 2 qui impose justement l'identification de secteurs. « Seules des contraintes techniques ont été prises en compte : radars, aéroports... ».

Graves conséquences
Pour les associations il est, par ailleurs, évident que « certains territoires pourtant retenus ne sauraient recevoir de l'éolien, soit en raison de la présence de sites Natura 2000 ou de sites classés ou inscrits ». L'application de ce schéma aurait donc, selon les auteurs du recours, de graves conséquences sur l'environnement et les paysages. « Est-ce que l'on doit saccager la Bretagne intérieure pour atteindre les 2.500 MW prévus par le SRE d'ici 2020, ce qui suppose l'installation de 2.500 machines et ne représentera qu'à peine 10 % de nos besoins de consommation ? », s'interroge Éric Ferrec.
Yvon Corre

Submersion à Carnac, le scénario catastrophe se profile
Télégramme du 21 mars 2013

Quatre associations locales sont vent debout à Carnac contre l'application, par les services de l'État, du principe de précaution maximale pour évaluer les risques littoraux. Elles se sont regroupées au sein du Copil (Comité de pilotage du PPRL : Plan de prévention des risques littoraux). Il s'agit des Amis de Carnac, des Amis du Littoral Carnacois, de l'Union des Commerçants (UCC) et de Carnac Marnage. Leur troisième réunion se tenait le mardi à Lorient, en présence du sous-préfet Jean-Francis Treffel, du cabinet DHI, des services de la DDTM (direction départementale des territoires et de la mer), du maire Jacques Bruneau, de ses adjoints Marc Le Rouzic et Véronique Le Priol...

Des zones noires
Les précisions apportées par l'État sur la dernière mouture du projet de carte des aléas de submersion marine ont été jugées alarmantes et la carte jugée irrecevable par le Copil et la municipalité qui s'apprêterait à mener une contre-expertise. Sur cette nouvelle version (qui pourrait être prochainement validée, voir ci-dessous), la carte comporte, comme en Vendée et à l'île de Ré, des zones noires (deux) en bordure de mer, où toute construction est prohibée. Elles se situent, aux extrémités Ouest (Port en Dro) et Est (avant la Pointe Churchill) de la Grande Plage. Dominique Le Gall (Amis de Carnac) explique que « ces zones correspondent pour l'État aux deux failles majeures du cordon dunaire ».

Réhausser les murets
Jacques Bruneau a immédiatement proposé de faire rehausser les murets situés : le long du canal d'eau de mer entre la cale du yacht-club et celle de Port en Dro et en limite du trottoir et de la dune, boulevard de la Plage.

Zones rouges
Viennent s'y ajouter des zones rouges en prolongement. Ces zones rouges assez étendues d'aléas forts étendraient le périmètre à risque, à l'arrière-plan du bord de mer, côté Ouest (Avenue Miln et Port en Drô) et coté Est (Port-Bagueux, Beaumer). Cette carte présentée devrait être adoptée par l'État dès réception de la réponse demandée aux services de l'État sur le cordon dunaire.

Une carte additionnelle

« À cette carte qui serait jointe au PPRL, s'ajouterait une carte de projection des aléas à l'horizon 2100, explique Dominique Le Gall. Elle devrait, comme la première, être jointe au PPRL. Elle est encore plus pénalisante. Elle rajoute à l'effet de houle, pour la définition de l'événement centennal de référence, une marge de 60 cm correspondant à la prévision de montée des eaux (réchauffement climatique).
Carnac au coeur : « L'avenir de Carnac est en jeu »
Au nom du groupe d'opposition Carnac au coeur, Olivier Lepick, son leader, a fait parvenir le communiqué suivant : « Depuis deux ans, nous mettons en garde le maire et son premier adjoint sur la méthode dangereuse pour notre commune qu'ils ont adoptée vis-à-vis de l'État dans le cadre du Plan de prévention des risques littoraux (PPRL). Les faits nous donnent aujourd'hui raison de manière dramatique pour Carnac. Si les cartes présentées par le Préfecture restaient en l'état, l'impact économique sur Carnac et plus largement sur le pays d'Auray serait catastrophique ». « Nous demandons que le maire de Carnac refuse solennellement et publiquement les cartes proposées par l'État comme son conseil municipal le lui a demandé lors du vote de la motion proposée par Carnac au coeur le 11 décembre dernier et lance immédiatement les études nécessaires afin de mettre en lumière les excès de la méthodologie retenue par la Préfecture du Morbihan, méthodologie qui, d'ailleurs n'est pas celle retenue par d'autres Préfectures dans d'autres départements. L'heure est très grave car c'est l'avenir même de notre commune qui est aujourd'hui en jeu ».

Les associations de riverains s'opposent aux prévisions
Les quatre associations montent en ligne. Elles contestent le choix de l'événement de référence centennal retenu pour définir le risque de submersion. Elles demandent à l'État et à la mairie d'engager une contre-étude sur le cordon dunaire. Elles comptent sur un glissement des délais pour repousser à fin 2014 ou plus l'adoption du PPRL. Selon Dominique Le Gall « la carte définitive présentée est sur le point d'être adoptée. On peut tout au plus obtenir un report du PPRL, histoire de laisser à la mairie le temps de réaliser les travaux de confortement des protections existantes (rehaussement des murets) avant l'adoption du PPRL pour qu'ils y figurent. Le règlement d'urbanisme du PPRL va définir les règles générales auxquelles vont venir se superposer des contraintes spécifiques dans les zones d'aléas forts en matière de construction (ex. sur pilotis). Il est urgent que la mairie et les associations obtiennent au plus vite le guide national du PPRL (non publié à ce jour) pour tenter de minorer les contraintes pesant sur le devenir de Carnac ».

Commentaires

Pourquoi n'interdit-on pas les marées, grandes ou petites, centennales ou banales? Ca réglerait le problème des zones submersibles!

Écrit par : JPD | 22/03/2013

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