25/02/2013
Conception en France, fabrication en Chine ?
Netatmo et Withings fabriquent des produits français originaux !
L'économie se développe sur des "inventions"... Schumpeter célèbre l'entrepreneur "découvreur" !
Deux PME mettent aujourd'hui sur le marché des produits classiques, qui utilisent astucieusement la présence du WiFi à domicile et la récupération des informations internétisées sur un smartphone. La qualité de la "chaîne" est parfaite...
Les données "météo" sont transmises toutes les dix minutes et le logiciel présente instantanément des courbes statistiques ! Le barographe enregistreur du grand-père est donc définitivement "mort"...
La simplicité de "mise en route" n'est pourtant pas toujours au rendez-vous... un bon informaticien sera nécessaire pour débrouiller les cafouillages de la connection !
Dommage, que ces entreprises soient franciliennes... !
Gad, entre 1.000 et 1.500 manifestants à Josselin
Télégramme du 25 février 2013
Entre 1.000 (selon la gendarmerie) et 1.500 (selon les organisateurs) personnes, principalement des salariés de l'abattoir Gad de Josselin, ont manifesté dans les rues de la commune, hier après-midi, pour défendre l'emploi après le dépôt de bilan de Gad SAS vendredi. La manifestation a rassemblé des salariés de Gad mais aussi des élus locaux, des habitants et des salariés d'autres entreprises du secteur agroalimentaire. Ils entendaient défendre l'emploi dans la commune où 650 personnes travaillent dans l'abattoir. Gad SAS (1.700 salariés) compte deux abattoirs, à Josselin (650 emplois) et Lampaul-Guimiliau, dans le Finistère (850 emplois). Les autres personnels sont répartis entre son siège situé près de Morlaix (Finistère) et le site de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), spécialisé dans la transformation.
Les Français, champions des objets connectés
Le Figaro du 25 février 2013
Les start-up exploitant ce nouveau marché se multiplient dans l’hexagone.
Une station météo, une balance, un hélicoptère, un petit robot qui joue au foot… Tous ces gadgets ont au moins deux points communs: ils sont conçus par des entreprises françaises et sont connectés.
Parrot a été le premier à s’engouffrer dans la voie, avec son drone, une sorte de gros hélicoptère télécommandé depuis un smartphone.
Depuis, de nombreuses start-up françaises ont adopté et développé ce principe finalement tout simple: utiliser l’écran de son téléphone comme télécommande. Netatmo est un des derniers à être arrivés sur ce marché, avec des stations météo connectées. «Plutôt que d’avoir une station météo avec un écran LCD en noir et blanc, pas très design, nous avons conçu de jolis objets» , explique Mike Aim, le directeur marketing de Netatmo. Les informations recueillies par la station (température, hygrométrie, pression atmosphérique mais aussi qualité de l’air) apparaissent à la demande sur le smartphone de l’utilisateur. À terme, Netatmo rêve d’être à l’origine «du plus grand réseau privé de stations météo».
Santé et sécurité
La santé et le bien-être sont aussi au coeur des préoccupations de Withings. Cette start-up, créée il y a deux ans, a accédé à une petite notoriété grâce à sa balance connectée à Internet. Ce qui permet de suivre l’évolution de sa courbe de poids et éventuellement de partager ces données avec son médecin. Depuis, Withings a élargi son portefeuille pour ajouter un tensiomètre, un babyphone et un capteur d’activité destiné à mesurer les efforts physiques fournis au quotidien.
L’autre grande tendance du moment porte sur la sécurité et l’installation de caméras de surveillance chez soi. Un créneau que Kiwatch, une start-up nantaise, exploite avec ses caméras connectées. L’intérêt du système tient surtout à sa facilité d’installation. Les images peuvent ensuite aussi bien être regardées depuis un smartphone qu’un PC.
De leur côté, les fondateurs de BeeWi sont bien décidés à marcher dans les pas de Parrot. BeeWi multiplie les jouets connectés, depuis le char d’assaut à faisceaux lumineux au petit robot qui joue au foot, le tout piloté depuis un smartphone. La société marseillaise ne compte pas en rester là. Elle prépare la commercialisation d’une prise de courant connectée: un objet qui permettra de commander à distance n’importe quel appareil branché dessus. Toutefois, aucune de ces entreprises ne fabrique ses produits en France. «Trop compliqué, trop cher, pas de tissu industriel pour le faire… » , les arguments évoqués sont à chaque fois les mêmes. Ce qui n’empêche pas ces sociétés de créer des emplois sur le territoire national.
La conception des objets, le développement des logiciels, le marketing, tout est fait en France. Les plus petites sociétés comptent une dizaine d’employés et plus de 600 pour Parrot, qui emploie essentiellement des ingénieurs dans ses bureaux du bord du canal de l’Ourcq à Paris. En attendant, peut-être un jour, de pourvoir disposer d’une base de production à domicile.
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